Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄

Τίτλος:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄
 
Τόπος έκδοσης:Κέρκυρα
 
Εκδότης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
Συντελεστές:Κώστας Δαφνής, Κώστας Κωστής
 
Έτος έκδοσης:1987
 
Σελίδες:342
 
Θέμα:Αλληλογραφία Καποδίστρια (Επιστολές προς διαφόρους)
 
Στατιστικαί παρατηρήσεις (1828-1830)
 
Χρονική κάλυψη:1827-1831
 
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Εμφανείς σελίδες: 101-120 από: 341
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De cet état de choses il résulte:

1o. Que les paysans se considèrent comme les héritiers légitimes de toutes les propriétés turques, et notamment de celles qui par la nature du sol ou par les avantages de l’irrigation exigent peu de travail et offrent un produit très-considérable. Ils se contentent donc d’en jouir aux conditions auxquelles ils prétendent les cultiver maintenant.

2. Une grande partie des citoyens qui sont dans la classe des primats et des démogérontes, ne pouvant et ne sachant s’élever à l’appréciation véritable de leurs propres intérêts, ne sont nullement disposés à employer leur influence afin de faire cesser les abus qui se commettent journellement dans l’exécution des mesures concernant les terres nationales, abus qui arrêtent dans sa source nonseulement toute amélioration agricole quelconque, mais qui en se perpétuant rendraient même impossible la restauration sociale et politique de la Grèce.

Quant au premier point, il suffit d’observer que le paysan laboure aujourd’hui la terre qui lui convient, et qu’il ne paie l’impôt qu’en raison du produit. Quant au second, il est aisé de concevoir comment des hommes formés pendant si longtemps à l’école du gouvernement turc, ne se familiarisent pas volontiers avec l’idée que ce n’est qu’en plaçant la propriété sous la sauvegarde du bon droit qu’ils peuvent fonder leur constitution. Ils aiment plutôt laisser les choses in statu quo et se trouver encore, comme par le passé, les chefs de prolétaires, et non citoyens ayant chacun quelque propriété légitime, ne fût-ce que de quelques aprents de terre.

Depuis que j’ai eu la direction des intérêts de la Grèce, mes efforts ont tendu constamment à porter, d’une part les cultivateurs, de l’autre les primats et les démogérontes, à reconnaître d’un commun accord qu’il faut procéder sans retard aux mesures suivantes:

1o. A la légitimation des propriétés particulières acquises depuis 1821, et par conséquent à l’examen des titres sur lesquels chacun se croit en droit de les faire confirmer.

2o. A doter chaque province, c’est-à-dire les citoyens qui la composent et qui ne seraient pas propriétaires, d’une portion de terre analogue aux moyens qu’ils auraient de la cultiver.

3o. A l’estimation de la valeur de ces portions, et selon le prix de l’estimation, à l’inscription au crédit de la caisse publique du montant du capital, à charge du citoyen qui serait devenu propriétaire.

4o. Cette dette serait payée par lui, à raison d’un tant pour 100 par an sur le capital, selon la qualité de la terre, et proportionnellement au revenu qu’il en retirerait. Par example un citoyen qui serait devenu acquéreur d’un terrain dont l’estimation aurait fixé la valeur à 10,000 phénix, se libérerait de sa dette en vingt-cinq ans, si c’était le 4 pour 100 qu’il en payât. Il est entendu que l’acquéreur paierait en sus la dîme sur le produit des différentes récoltes qu’il ferait.

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5ο. Aux mêmes conditions pourraient aussi acquérir des terres ceux des citoyens des provinces qui en possèdent déjà; mais ces derniers ne les obtiendraient qu’aux enchères publiques, qui en seraient faites par le gouvernement.

En exécutant les dispositions de l’article 4 on constituerait les provinces, et en donnant suite à celles de l’article 5 on ne refuserait pas aux propriétaires un moyen peu onéreux de donner de l’accroissement et de la consistance à leur fortune.

C’est en partant de ces principes et de ces vues, que j’ai eu souvent des entretiens avec les primats et les laboureurs de plusieurs provinces, et j’ose me flatter de leur avoir fait partager ma conviction.

Je n’en dirai pas autant à l’égard du sénat, auquel j’ai adressé depuis une année et demie des messages sur ces questions. Cependant sans l’assentiment du sénat il m’est impossible de procéder aux mesures d’exécution, attendu que les décrets du congrès d’Argos exigent le concours de son opinion, toutes les fois qu’il s’agit de dispositions concernant les biens nationaux. Ayant néanmoins persévéré dans ma résolution de rendre dépendante de l’organisation de la propriété l’organisation constitutionnelle du pays, j’aime à espérer que sous peu le sénat consentira aux mesures indiquées ci-dessus.

Je suis entré, Monsieur le général, dans ces détails pour arriver à une première conclusion sur la question de savoir comment les colons étrangers et leurs familles peuvent être assurés de trouver en Grèce protection, sécurité et facilité pour leur établissement, et pour acquitter peu à peu le prix du terrain qui leur serait accordé.

Mon opinion est que le gouvernement ne saurait leur offrir ces garanties, que du moment où les habitants des provinces, au milieu desquelles les colons fonderaient leur établissement, seraient devenus eux-mêmes propriétaires, d’après le système dont j’ai tracé plus haut les bases.

Les Grecs ne sont pas assez avancés dans la civilisation pour ne pas être jaloux des étrangers qui viendraient s’établir dans leur pays, au moyen de la protection et des avantages que le gouvernement leur offrirait.

Il y a plus. Ces sentiments s’exaspéreraient par des observations que des malveillants ne manqueraient pas de faire. Ils diraient aux habitants: "Vous avez prodigué les sacrifices pour vous affranchir des Turcs, qui seuls étaient les propriétaires de votre sol. Vous êtes demeurés prolétaires; ce sont encore des étrangers qui vont devenir vos maîtres, et c’est à eux que votre gouvernement donne la préférence; c’est à eux qu’il commence à donner des terrains et le droit de propriété.”

Un exemple très-récent me confirme dans cette appréhension. Les Candiotes qui se sont réfugiés dans le nouvel état ont obtenu, avec l’assentiment du sénat, quelques arpents de terre dans plusieurs provinces. A l’exception des habitants de

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Coron, qui leur ont fait bon accueil, les autres ont protesté contre les mesures du gouvernement; et ce n’est pas sans beaucoup de peine que j’ai pu parvenir à ménager à ces malheureux Candiotes l’espoir de vivre paisiblement du prix de leur travail, aux environs des villes, telles que Argos, Corinthe, et Monembasie.

Les mesures qui les concernent ont été enfin arrêtées avec l’assentiment des primats de ces provinces; mais cet assentiment est-il sincère? A plus forte raison il en serait de même des difficultés insurmontables que le gouvernement rancontrerait pour l’établissement de colons étrangers dans la plaine qui s’étend de Gargaliano à Arcadie ou dans la vallée de l’Alphée, s’il n’organisait d’avance, comme je l’ai exprimé tantôt, la propriété des habitants des provinces qui touchent la belle vallée et la magnifique plaine dont il est question.

On pourrait objecter peut-être que la proximité des places de la Messénie et l’occupation militaire de ces places donneraient des gages de sécurité et de protection à la colonie. Je ne pense pas que des garanties semblables soient celles qu’il faut réclamer, et moins encore que le gouvernement grec doive être appelé à les procurer à leur égard.

En considérant donc l’établissement d’une ou de plusieurs colonies, indépendamment de tout appui de la part des troupes étrangères, je répéterai encore la même opinion. "Je ne crois pas que le gouvernement puisse répondre de la protection, de la sécurité, des avantages, et des facilités qu’il devrait accorder aux colons, avant d’avoir assigné aux provinces respectives les terres qui seraient réparties parmi les habitants, et dont ils auraient la propriété.”

Cette opération préalable mettrait le gouvernement en mesures de disposer du surplus des terres, sans que les habitants puissent élever la moindre réclamation, tandis qu’il ne le pourrait pas légalement aujourd’hui, et avant que la répartition susmentionnée soit faite. Il opérerait d’une part sans avoir des données positives sur les besoins de telle et telle province, et ouvrirait de l’autre la voie à des réclamations qui auraient au moins l’apparence de la légitimité.

Comme j’ai eu l’honneur de vous le faire observer, j’aime à espérer que le sénat accueillera mon plan, et que sous peu je serai dans le cas de le mettre à exécution.

Dans les entrefaites le temps pourrait être mis à profit de part et d’autre, pour hâter le moment où la colonie serait établie. Le gouvernement grec vous annoncerait officiellement les conditions auxquelles il ferait des concessions de terres aux colons, et votre gouvernement se plairait à son tour à lui faire connaître des conditions auxquelles il permettrait que des Français vinssent s’établir en Grèce. Sur l’une et sur l’autre partie de cette transaction, je ne puis vous donner ici que mon opinion personnelle, sans contracter d’avance aucune responsabilité quant à celle qu’émettrait le sénat.

Selon moi le gouvernement devrait accorder aux colons étrangers des terres

Σελ. 103
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aux mêmes conditions auxquelles il les aurait accordées aux Grecs eux-mêmes, bien entendu toutefois que les colons contracteraient l’engagement de se faire naturaliser et de devenir citoyens du nouvel état. Ces conditions sont celles dont j’ai fait mention dans les articles 3 et 4.

En supposant que les colons fissent les premiers frais d’établissement, le gouvernement pourrait leur accorder en compensation les dégrèvements dont on conviendrait.

Dans l’hypothèse que les colons voulussent se réserver le droit de rentrer dans leur pays à l’expiration d’un terme qui serait fixé, ils seraient en droit d’aliéner leurs propriétés, mais à des citoyens grecs ou à des étrangers qui s’engageraient à le devenir aux mêmes conditions que leurs devanciers.

Il ne m’appartient pas d’annoncer ici les garanties que le gouvernement grec devrait exiger sous le rapport de la moralité, de la conduite et des bonnes habitudes de travail des colons.

Si les colons se décident à devenir citoyens du nouvel état, c’est après trois années révolues, à dater du jour de leur établissement en Grèce, qu’ils seront appelés à exercer les droits dont jouissent les indigènes, en ce qui concerne le droit politique, c’est-à-dire le droit de suffrage. Sous tous les autres rapports ils seront considérés comme les autres citoyens de l’état. Si c’était pour un temps limité qu’ils devinssent colons, alors ils n’obtiendraient pas le droit de suffrage, mais ils seraient assimilés pour le reste aux autres citoyens de la province.

Si votre gouvernement, Monsieur le général, désire donner suite à cette oeuvre de bien, j’oserai vous engager à lui proposer de vouloir bien s’adresser officiellement au gouvernement grec, et lui faire part des arrangements qu’il considérerait comme propres à rendre possible et utile une colonisation française en Grèce. En réponse le gouvernement grec s’empresserait de mettre sous ses yeux les clauses qu’il accepterait, et de cette manière l’affaire marcherait promptement vers son but.

Je vous demande pardon, Monsieur le général, de la longueur de cette lettre; à peine, j’ose vous le répéter, me laisse-t-on le temps de la lire. Je vous réitère l’assurance de ma considération la plus distinguée.

Σελ. 104
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ΜΕΡΟΣ ΔΕΥΤΕΡΟ

«Στατιστικαί Παρατηρήσεις» 1828, 1829 και 1830

Σελ. 105
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Σελ. 106
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ΚΑΤΑΛΟΓΟΣ ΠΙΝΑΚΩΝ

1. Πίναξ Γενικός της Πελοποννήσου φυλ. 8 100X53'

2. Πίναξ της Επαρχίας Ναυπλίου φυλ. 8 76X53

3. Πίναξ της Επαρχίας Άργους φυλ. 4 76X53

4. Πίναξ της Επαρχίας Αγ. Πέτρου φυλ. 4 76X53

5. Πίναξ της Επαρχίας Τριπολιτσάς φυλ. 8 76X53

6. Πίναξ της Επαρχίας Πραστού φυλ. 4 76X53

7. Πίναξ της Επαρχίας Λακεδαίμονος φυλ. 8 76X53

8. Πίναξ της Επαρχίας Μονεμβασίας φυλ. 4 76X53

9. Πίναξ της Επαρχίας Ανατολικής Σπάρτης φυλ. 4 76X53

to. Πίναξ της Επαρχίας Καλαμάτας φυλ. 4 76X53

11. Πίναξ της Επαρχίας Νησίου φυλ. 4 76X53

12. Πίναξ της Επαρχίας Μικρομάνης φυλ. 4 76X53

13. Πίναξ της Επαρχίας Ανδρούσης φυλ. 4 76X53

14. Πίναξ της Επαρχίας Εμπλακίκων φυλ. 4 76X53

15. Πίναξ της Επαρχίας Κορώνης φυλ. 8 76X53

16. Πίναξ της Επαρχίας Μοθώνης φυλ. 8 76X53

17. Πίναξ της Επαρχίας Νεοκάστρου φυλ. 4 76X53

18. Πίναξ της Επαρχίας Αρκαδίας φυλ. 8 76X53

19. Πίναξ της Επαρχίας Φαναρίου φυλ. 8 76X53

20. Πίναξ της Επαρχίας Λεονταρίου φυλ. 4 76X53

21. Πίναξ της Επαρχίας Καρυταίνης φυλ. 12 76X53

22. Πίναξ της Επαρχίας Πύργου φυλ. 4 76X53

23. Πίναξ της Επαρχίας Γαστούνης φυλ. 12 76X53

24. Πίναξ της Επαρχίας Παλαιών Πατρών φυλ. 8 76X53

25. Πίναξ της Επαρχίας Καλαβρύτων φυλ. 8 76X53

26. Πίναξ της Επαρχίας Βοστίτσης φυλ. 4 76X53

27. Πίναξ της Επαρχίας Κορίνθου φυλ. 8 76X53

28. Πίναξ της Επαρχίας Κάτω Ναχαγέ φυλ. 4 76X53

1. Ο πρώτος αριθμός των διαστάσεων αντιπροσωπεύει το πλάτος και ο δεύτερος το ύψος του Πίνακα σε εκατοστά.

Σελ. 107
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29. Πίναξ Γενικός της Στερεας Ελλάδος φυλ. 8 111X84

30. Πίναξ της Επαρχίας Μεγαρίδος φυλ. 4 84X58

31. Πίναξ της Επαρχίας Ταλαντίου φυλ. 4 76X53

32. Πίναξ της Επαρχίας Μενδενίτσης φυλ. 4 84X58

33. Πίναξ της Επαρχίας Ζητουνίου φυλ. 4 76X53

34. Πίναξ της Επαρχίας Νέων Πατρών φυλ. 8 76X53

35. Πίναξ της Επαρχίας Σαλώνων φυλ. 4 76X53

36. Πίναξ της Επαρχίας Μαλανδρίνου φυλ. 4 76X53

37. Πίναξ της Επαρχίας Λιδωρικίου φυλ. 8 84X58

38. Πίναξ της Επαρχιών Ναυπάκτου και Βενετικού φυλ. 4 76X53

39. Πίναξ της Επαρχίας Μεσολογγίου φυλ. 4 76X53

40. Πίναξ της Επαρχίας Ανατολικού φυλ. 4 76X53

41. Πίναξ της Επαρχίας Ζυγού φυλ. 4 84X58

42. Πίναξ της Επαρχίας Βλοχού φυλ. 4 84X58

43. Πίναξ της Επαρχίας Βάλτου φυλ. 4 84X58

44. Πίναξ της Επαρχίας Ξηρομέρου φυλ. 4 84X58

45. Πίναξ της Επαρχίας Βονίτσης φυλ. 4 84X58

46. Πίναξ Γενικός των Νήσων του Αιγαίου Πελάγους φυλ. 4 84X58

47. Πίναξ του Τμήματος Δυτικών Σποράδων φυλ. 4 84X58

48. Πίναξ του Τμήματος των Βορείων Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

49. Πίναξ του Τμήματος των Κεντρικών Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

50. Πίναξ του Τμήματος των Νοτίων Κυκλάδων φυλ. 4 84X58

51. Πίναξ του Τμήματος των Βορείων Σποράδων φυλ. 4 84X58

52. Πίναξ του Τμήματος των Ανατολικών Σποράδων φυλ. 4 84X5S

Σελ. 108
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Οι πίνακες με στατιστικές πληροφορίες των ετών 1828, 1829 και 1830, πού δημοσιεύονται στη συνέχεια, προέρχονται από το Ιστορικό Αρχείο της Κέρκυρας, Αρχείο Ιω. Καποδίστρια, φακ. 397. Τρεις από αυτούς, οι οποίοι στον κατάλογο των πινάκων που ακολουθεί έχουν τους αριθμούς 1, 29 και 46, βρίσκονται επίσης στο Ιστορικό Αρχείο του Μουσείου Μπενάκη, Αρχείο Αλ. Μαυροκορδάτου, φακ. 23.

Ορισμένοι από τους πίνακες έχουν ήδη δημοσιευτεί από την Ελένη Μπελιά ως ακολούθως:

— «Στατιστικά στοιχεία της Λακωνίας κατά την Καποδιστριακήν περίοδον», Λακωνικαί Σπουδαί, τόμος Γ' (1977), σσ. 417-448. [Δημοσίευση των πινάκων 1, 29 και 46].

— «Στατιστικά της Ηλείας κατά την Καποδιστριακήν περίοδον», Πρακτικά Α' Συνεδρίου Ηλιακών Σπουδών, Αθήνα 1980, σσ. 141-148 [Δημοσίευση των πινάκων 22 και 23 του καταλόγου, όχι όμως στην πρωτογενή μορφή τους].

Οι πίνακες δημοσιεύονται στην συνέχεια στη πρωτογενή τους μορφή, χωρίς καμμιά παρέμβαση ως προς την ορθογραφία ή τη διατύπωση των τοπωνυμιών.

Σελ. 109
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Κάθε στατιστικός πίνακας στην πρωτότυπη μορφή του, από όσους δημοσιεύονται στη συνέχεια, παρουσιάζει την εξής διάταξη ως προς τις στήλες του, που παρέχουν και το πληροφοριακό υλικό.

Ονόματα των Επαρχιών Πρωτεύουσαι

Κωμοπόλεις, Χωρία, Μοναί και Τοποθεσίαι

Οικίαι Εθνικαί Ιδιόκτηται

Κάτοικοι και Πάροικοι Άνδρες Γυναίκες Παιδία

Το όλον των οικογενειών των ατόμων Έχοντες ιδιόκτητα

Καλλιεργούντες Εθνικά

Ιδιόκτητα

Γη κατά στρέμματα Καλλιεργημένη Ποτιστική Ξερική

Ακαλλιέργητος Ποτιστική Ξερική

Αμπελώνες κατά στρέμματα Ελαιόδενδρα Κήποι κατά στρέμματα

Δένδρα Συκαμινέαι Συκαί Αμυγδαλέαι Διάφορα δένδρα

Ζώα Αγελαία Γεωργικά Φορτηγά

Εθνικά

Γη κατά στρέμματα Καλλιεργημένη Ποτιστική Ξερική

Ακαλλιέργητος Ποτιστική Ξερική Βαλτώδης Πετρώδης

Αμπελώνες κατά στρέμματα Καλλιεργημένοι Ακαλλιέργητοι

Ελαιόδενδρα Ήμερα Άγρια ή πυρπολημένα

Κήποι κατά στρέμματα

Δένδρα Συκαμινέαι Συκαί Αμυγδαλέαι Διάφορα δένδρα

Στους πίνακες που ακολουθούν όμως δεν παρατίθενται παρά μόνο οι στήλες που περιέχουν πληροφορίες, έστω και τις ελάχιστες. Όλες οι υπόλοιπες έχουν παραλειφθεί. Επίσης οι κεφαλίδες των στηλών, για λόγους οικονομίας, έχουν αντικατασταθεί από αριθμούς, οι οποίοι ερμηνεύονται στο τέλος των πινάκων. Ο προσδιορισμός εθνικά ή ιδιόκτητα, παίρνει εδώ, τη συντομευμένη μορφή Εθν. ή Ιδ. αντίστοιχα.

Σελ. 110
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1*

ΠΕΛΟΠΟΝΝΗΣΟΣ

Πίναξ Γενικός της Πελοποννήσου περιέχων Στατιστικός γνώσεις ερανισθείσας από αναφοράς προς την Κυβέρνησιν παρά των Τοπικών Αρχών και Ειδικών Επιτροπών κατά τα 1828, 1829, και 1830.

(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)

1. Ναύπλιον 1 55 — — _ _

2. Άργος 1 20 — 1540 - —

3. Άγιος Πέτρος 1 21 — — - —

4. Τριπολιτσά 1 72 — 17 - —

5. Πραστός 1 4 — — - —

6. Λακεδαίμων 1 139 30 — 13556 12825

7. Μονεμβασία 1 27 — — 1554 2734

8. Σπάρτη Ανατολική1 1 47 — — 2408 4861

9. Καλαμάτα 1 14 5 — — —

10. Νησί 1 2 — — — —

11. Μικρομάνη 1 10 — — — —

12. Ανδρούσα 1 49 60 7 — —

13. Εμπλάκικα 1 36 — — — —

14. Κορώνη 1 79 401 291 — —

15. Μοθώνη 1 65 245 20 — —

16. Νεόκαστρον 1 30 — — — —

17. Αρκαδιά 1 97 — — — —

18. Φανάρι 1 81 — — — —

19. Λεοντάρι 1 51 — — — —

20. Καρύταινα 1 156 87 — — —

21. Πύργος 1 10 — — — —

22. Γαστούνη 1 179 51 — — —

23. Παλ. Πάτραι 1 126 — — — —

24. Καλάβρυτα 1 118 — — — —

25. Βοστίτσα 1 1 27 — — —

26. Κόρινθος 1 132 130 — — —

27. Κάτω Ναχαγές 1 9 5 1341 2870 2598

27 1656 1014 3216 20388 23018

1. Η Σπάρτη ολόκληρος εσημειώθη ως μία των επαρχιών της Πελοποννήσου, διότι δεν είναι διοργανισμένη εσωτερικώς, και επομένως μένει άγνωστον, από πόσας επαρχίας σύγκειται.

Σελ. 111
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 (8) (9) (10) (11) (12) (13) (14)

1. _ _ 9163 _ _ _ _

2. - 2654 9864 - - - —

3. - 1832 1162 - - 592 1/2 10288 1/2

4. - 2638 282 2641 2107 490 1/2 17599 1/2

5. - 953 — — — — 5766

6. - 5950 26381 3846 2501 531 16781

7. 1509 1411 5796 1313 1161 175 3/8 4512 1/2

8. 2124 2290 9393 — — — —

9. — 1604 — 1472 860 180 1/2 3288 1/4

10. — 534 2289 — — — —

11. — — — — — — —

12. — 871 4094 — ■ — — 20

13. — 872 3984 — — — —

14. — 1371 — — — 1322 5671

15. — 533 — — — — 230

16. — 336 — — — — —

17. — 3372 — 1123 2329 1046 1/2 2722

18. — 1942 — 454 1674 606 3121 3/4

19. — 1564 7197 — — — —

20. — 6219 — 3189 2938 6371 49023 1/2

21. — 1673 — 1670 720 — 637

22. — 1832 — 1051 3482 643 6727 1/4

23. — 2759 — 2051 1583 3886 4505

24. — 6004 — 5695 1795 20108 38754

25. — - — - — -

26. — 5316 — 4496 3147 9369 1/2 72228 1/4

27. 205 1346 7107 1479 9931

3838 58876 85412 33480 24297 45321 7/8 251806 1/2

(15) (16) (17) (18) (19) (20) (21)

1 _ _ _ _

2. 33326 — 2467 — 30 - —

3. - 11965 4385 3/4 42799 2 7356 —

4. 283 1/2 22868 6417 1/2 425 — 178 —

5. - 772 1/2 1483 3/4 42250 99 3/4 659 91

6. 131 20 4179 3/4 109715 — 87749 —

7. — 1398 1/8 709 3/8 21270 62 1/4 398 1838

8. 9. 72 4963 1/2 2244 77145 33 39425 25445

10. 11. — — 457 1111 _ 950 2626

12 — — 82 1/2 50 - — —

Σελ. 112
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 (15) (16) (17) (18) (19) (20) (21)

13. 1432 5327 3239 7210

14. — 1400 932 9947 4 5546 557

15. — 150 394 336 1 85 77

16. — — 71 146 — — _

17. 119 1/2 4846 4531 50245 1 2293 _

18. 45 8034 1/2 1386 217 10 1765 -

19. — — — — — — -

20. — 6658 1/2 5068 840 1 2651 48

21. — — 2979 — 307 1/4 4981 75

22. — 19987 1/4 4586 4586 52 3/4 3885 1230

23. 3749 9707 4089 4946 316 1/2 1511 775

24. 1571 865 8272 3/4 2695 — 21669 _

25. — — 206 1/2 — — _ _

26. 1197 1/4 27207 3/4 10067 3/4 61542 366 1/2 5540 635

27. 13159 4062 3/4 34579 — — 630

53653 1/4 110943 1/8 72433 7/8 373171 1287 189874 41237

(22) (23) (24) (25) (26) (27) (28) (29)

1. — — — — — 2500 — —

2. — 4063 — — — - — 25370

3. 1 — 2238 60 72 517 633 1/2 —

4. — 40 — — — 256 19664 —

5. — 2467 — — — — 195 3/4 —

6. — 12564 — — — 1590 1/4 32155 3/4 2283

7. 8 62 139 — — — 224 1/4 8306 —

Ο. 9. 10 — — — — — 1246 3552 1/4 —

11. _ — — — _ 4186 _

12. — — — — — — 347 —

13. — — — —. — — 11165 —

14. 12 300 8191 628 543 11780 49742 —

15. — 246 7828 225 246 3125 5402 200

16. — — 1705 152 141 — 9329 —

17. — 101 — — — 71018 25061 1/2 —

18. — 237 — — — 2194 3/4 8823 1/2 —

19. — — — — — — — —

20. 149 606 — — — 20688 1/2 61544 —

21. — 680 — — — 387 750 1/2 —

22. 78 9011 — — — 11894 3/4 54804 251 3/4

23. 520 608 — — — 13278 1/2 9300 —

24. — 34 — — — 7093 8504 1/2 81

25. — — — — — — — —

Σελ. 113
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 (22) (23) (24) (25) (26) (27) (28) (29)

26. 728 3343 11997 1/2 38069 3/4 76

27. 691 3075 1333 1/2 — —

2241 37217 19962 1065 1002 101124 353636 28261 3/4

(30) (31) (32) (33) (34) (35) (36)

1. 20000 8000 — 35 661 1/2 8452 28000

2. 4000 4000 — 57 1/4 — 16 2

3. 3452 1/2 — — 204 1/2 3 175 —

4. 111787 1/2 4602 1/2 — 510 1/2 — 30 —

5. 6 1/2 — — 11 — 485 —

6. 40229 — 23483 618 125 44781 22009

7. ο 3 1/2 — — 517 7/8 — 175 —

Ö. 9. 950 557 1/2 612 1/2 612 1/2 — 2581 208

10. — — — — — — —

11. 1918 200 — 66 — 435 —

12. 28 — — 8 — 218 5

13. 8900 — 880 — — 57 —

14. 51915 — 13983 129 — 14610 153349

15. 31175 100 68550 — 264 395 8260

16. 5102 — 25590 35 — 1222 1991

17. 29876 800 700 1219 — 38869 —

18. 68870 1/2 200 — 614 3/4 40 1954 —

19. — — — — — — —

20. 49835 1/2 — — 1364 — 3462 —

21. 10153 3/4 — — — — — —

22. 38624 1500 43750 471 170 587 —

23. — — — 133 — 1295 —

24. 533 — — 379 — — —

25. — — — — — 364 67

26. 70605 1/2 1167 — 2500 1/8 — 2187 700

27. 777

548751 1/4 20842 17493 9839 1/2 735 1/2 121980 214524

(37) (38) (39) (40) (41)

1. 45 — — — -

2. 40 278 129 — 218

3. 2 3/4 18 — — 6

Σελ. 114
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(37) (38)

4. C 119 206

b. 6. 47 1/2 93120

7. Q 269 1/2 526

Ο. 9. 277 4989

10. — —

11. 110 1005

12. 137 50

13. 4 24

14. 79 4356

15. 22 567

16. — 115

17. — 971

18. 10 3062

19. — —

20. 1 1821

21. — —

22. 277 814

23. — 79

24. — 898

25. — —

26. 127 3/4 268

27. — —

(39) (40) (41)

1422 — 19615

2802 25 329

7006 — 173

650 _ _

5 - -

18 - 12

406 168 1298

224 10 459

— — 17

3 18 105

. 17 — 205

350 11 433

754 295 3490

26 48 46

1887 4 1642

6 — 367

1568 1/2 113196 15705 579 28425

Ανακεφαλαίωσις της εκτάσεως όλης της γης

Ιδιόκτητος

Εθνική

Ποτιστική 98975 1/8

Ξερική 362749 5/8

Αμπελώνες 72433 3/8

Κήποι 1287

Ποτιστική 129385 3/4

Ξερική 901187 1/4

Βαλτώδης 20842

Πετρώδης 177493 1/2

Αμπελώνες 10575

Κήποι 1568 1/2

535.445 3/8

1776497 5/8

1241052

Παρατηρήσεις

Αον. Περί της Δυτικής Σπάρτης, περί των πέντε χωρίων των εξαρτωμένων από την επαρχίαν Πραστού, περί της πόλεως Γαστούνης και περί των δύο χωρίων της ομωνύμου επαρχίας Δερβίς — Τσελεμπή και Ρόμεσι δεν ευρέθη

Σελ. 115
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ουδεμία πληροφορία.

Βον. Κατά τα ανά χείρας μας έγγραφα ευρίσκονται εις όλην την Πελοπόννησον 78 μοναί, αι οποίαι εμπεριέχονται εις τον αριθμόν των κωμοπόλεων, χωρίων κλπ. Συμπεριελήφθησαν δε εις μίαν και την αυτήν κατηγορίαν αι κωμοπόλεις, τα χωρία και αι τοποθεσίαι, διότι παντού σχεδόν, υπό την γενικήν ονομασίαν χωρία εύρομεν αναφερομένας και τας κωμοπόλεις και τας τοποθεσίας.

Γον. Εις όσα έχομεν έγγραφα περί πληθυσμού της Πελοποννήσου, διά μεν εννέα επαρχίας και διά την Ανατολικήν Σπάρτην εν μέρει ευρίσκονται πληροφορίαι περί του αριθμού των οικογενειών και των αποτελούντων αυτάς ατόμων' δι’ άλλας δέκα πέντε επαρχίας ευρίσκονται μόνον περί του αριθμού των οικογενειών διά την Βοστίτσαν, Μικρομάνην και τα πέντε χωρία της επαρχίας Πραστού, καθώς και δι’ όλην την Δυτικήν Σπάρτην, και μέρος της Ανατολικής δεν έχομεν καμμίαν είδησιν. Επί τη βάσει όμως των υπαρχόντων γνώσεων υπολογίζεται ο πληθυσμός της Πελοποννήσου, ως έπεται:

Εις τας 9 επαρχίας και εις μέρος της Ανατολικής Σπάρτης, καθ’ όσον ο πληθυσμός είναι γνωστός, το όλον των ατόμων συμποσούται κατά τον παρόντα

πίνακα ..................................................... 85412

[Σημειωτέον ότι εις την ποσότητα ταύτην εμπεριλαμβάνονται 116 μοναχοί των κατά τον Άγ. Πέτρον μονών και 28 των κατά την Τριπολιτσάν, διακρινόμενοι εις την στήλην των ατόμων με το σημείον (2)].

Εις τας 15 επαρχίας, διά τας οποίας περί του αριθμού των οικογενειών μόνον υπάρχουν πληροφορίαι, το ποσόν των ατόμων υπολογίζεται κατά μέσον όρον του πληθυσμού των επαρχιών, διά τας οποίας είναι γνωστή η ποσότης και των οικογενειών και των ατόμων. Ο ζητούμενος μέσος όρος είναι άτομα 4 1/3 κατ’ οικογένειαν. Άρα των 15 επαρχιών αι οικογένειαι συμποσούμεναι 41.384,

υπολογίζονται ως συγκείμεναι από άτομα...................... 179330

Και αι της πόλεως Γαστούνης κατά την προφορικήν πληροφορίαν του γερουσιαστού Κ.Γ. Σισίνη αριθμούμεναι 200 αποτελούν άτομα .......866

Των επαρχιών Βοστίτσης και Μικρομάνης, των πέντε χωρίων 265.608 του Πραστού, και των δύο της Γαστούνης [επειδή δεν είναι γνωστός ο αριθμός ούτε των οικογενειών ούτε των ατόμων και δεν έχομεν άλλο δεδομένον παρά τον αριθμόν των χωρίων] υπολογίζονται οι κάτοικοι κατά τον μέσον όρον του πληθυσμού των χωρίων των λοιπών επαρχιών. Ο ζητούμενος μέσος όρος είναι άτομα 165 κατά χωρίον άρα των 28 χωρίων της Βοστίτσης, οι κάτοικοι υπολογίζονται 4620 των 15 της Μικρομάνης 1815 των 5 του Πραστού 825 7590

και των 2 της Γαστούνης 330 273198

Μ’ όλον ότι διά την Δυτικήν Σπάρτην και διά την Ανατολικήν εν μέρει

Σελ. 116
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δεν έχομεν, ως είρηται, ουδεμίαν έγγραφον είδησιν, από προφορικάς όμως πληροφορίας μανθάνομεν ότι οι κάτοικοι όλης της Σπάρτης συμποσούνται περίπου

45000

εξ αυτών αφαιρουμένων των ατόμων 9393

των εις τον παρόντα πίνακα σημειουμένων διά την Ανατολ. Σπάρτην, μένουν να προστεθούν εις συμπλήρωσιν του πληθυσμού της Σπάρτης άτομα 35607

το όλον 308805

Τόσοι συμποσούνται καθ’ υπολογισμόν οι κάτοικοι όλης της Πελοποννήσου, μη συμπεριλαμβανομένων όμως των παροίκων αυτής.

Δον. Εκτός ότι διά τας πλειοτέρας επαρχίας δεν υπάρχει ουδεμία πληροφορία περί του αριθμού των εχόντων ιδιοκτησίας και καλλιεργούντων εθνικά, ουδ’ αφ’ όσας έχομεν ειδήσεις διά τας λοιπάς επαρχίας προκύπτει κανέν δεδομένον χρήσιμον εις το να γνωρισθή η ποσότης αυτών κατά την προσδοκίαν της Κυβερνήσεως, επειδή πρώτον πολλοί πολίται έχοντας ιδιοκτησίας ή καλλιεργούντες εθνικά εις διάφορα χωρία, ενίοτε και εις διαφόρους επαρχίας, ευρίσκονται καταγεγραμμένοι εις τον κατάλογον εκάστου χωρίου, όπου κείται μέρος της ιδιοκτησίας των, ή μέρος της εθνικής γης την οποίαν καλλιεργούν, ώστε είς και ο αυτός αριθμείται ενίοτε δις και τρις· και δεύτερον επειδή οι ίδιοι κτηματίαι είναι ως επί το πλείστον οι καλλιεργούντες και τα εθνικά.

Εον. Όλαι αι περί της Πελοποννήσου πληροφορίαι είναι ατελέσταται, διότι οι εις τας διαφόρους επαρχίας διορισθέντες να συλλέγωσι στατιστικάς γνώσεις δεν εννόησαν ότι έπρεπε να αναφέρωσι περί εκτάσεως όλης της επιφανείας της γης, εθνικής και ιδιοκτήτου, αλλά κατέγραψαν μόνον την καλλιεργουμένην εκείνο το έτος γην, ή την μέλλουσαν να καλλιεργηθή το ερχόμενον. Αλλά και τοιαύτης γενομένης της καταγραφής, οι κάτοικοι των χωρίων έκρυψαν το περισσότερον μέρος και της εθνικής και της ιδιοκτήτου γης, κατά την μαρτυρίαν πολλών διοικητών καί τινων εκ των Ειδικών Επιτροπών. Διά τούτο και το άθροισμα όλης της εις τον παρόντα πίνακα σημειουμένης εθνικής και ιδιοκτήτου γης αποτελεί μόλις το δεκατημόριον της επιφανείας όσην έχει κατά τους Γεωγράφους η Πελοπόννησος. Σημαντική ατέλεια προκύπτει ακόμη εις την καταμέτρησιν της γης και από την ασυμφωνίαν των κατοίκων εις τον υπολογισμόν του στρέμματος, διότι κατ’ άλλας μεν επαρχίας το στρέμμα συντίθεται από 40 μόνον βήματα τετραγωνικά, κατ’ άλλας δε από 25 οργυάς αι οποίαι ισοδυναμούν με περίπου 45 βήματα.

Στον. Αφ’ όσας ευρίσκομεν πληροφορίας περί αμφισβητουμένων ή κατακρατουμένων συνάγεται ότι καθ’ όλην την Πελοπόννησον διαφιλονικούνται ως ιδιόκτητα τριάκοντα χωρία εθνικά, εκάστου των οποίων το όνομα φαίνεται εις τον ανήκοντα επαρχιακόν πίνακα. Εκτός τούτων, ευρίσκονται και άλλα κατά μέρος αμφισβητούμενα, πιθανώς δε πολλά αποσιωπώνται.

Ζον. Καθ’ όλην την Πελοπόννησον ευρίσκονται ιδιόκτητα φυτευμένα εις

Σελ. 117
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γην εθνικήν αμπέλια μεν στρέμμ. 11.698, δένδρα δε 46.344 εξ ων συκαμινέαι 13.082, ελαίαι 18.367 και συκαί 15.795. Όσα εκ των ανωτέρω δένδρων και αμπελίων ανήκουν εις εκάστην επαρχίαν φαίνονται σημειωμένα εις τους Επαρχιακούς Πίνακας. Συμπεριελήφθησαν δε πότε με τα ιδιόκτητα και πότε με τα εθνικά όπως τα εύρομεν υπαγόμενα εις την μίαν ή εις την άλλην κατηγορίαν.

Ηον. Εις τας επαρχίας Βοστίτσης, Παλ. Πατρών, Γαστούνης και Κορίνθου, ευρίσκονται σταφιδαμπελώνες εθνικοί στρ. 2.012 1/4, ιδιόκτητοι στρ. 4.721 7/8 και εθνικοϊδιόκτητοι στρ. 206 1/2 συμπεριλαμβανόμενοι με τα αμπέλια εις την στήλην των αμπελώνων, ως φαίνεται εις τας παρατηρήσεις των Επαρχιακών Πινάκων.

Θον. Εις τας επαρχίας Κορώνης, Αρκαδίας, Φαναριού, Κορίνθου και Κάτω Ναχαγέ ευρίσκονται δάση στρεμμάτων 69.581.

Ιον. Καθ’ όλην την Πελοπόννησον, καθώς φανερώνουν τα ανά χείρας μας έγγραφα, ευρίσκονται κτήματα εθνικά αβλαβή μεν πύργοι 49, αποθήκαι 12, εργαστήρια 157. ξενοδοχεία 5, ανεμόμυλοι 55, νερόμυλοι 32, νεροτριβαί 9, ελαιοτριβεία 13 και ταμπακόμυλοι 1, ερείπια δε οικοδομών, δηλ. οικιών, αποθηκών και εργαστηρίων 1137, πύργων 22, ανεμομύλων 24 και νερομύλων 15. Υπάρχουν προς τούτοις και ιδιόκτητοι αβλαβείς μύλοι 133, μπαρουτόμυλοι 10, ταμπακόμυλοι 2, νερόμυλοι 9, νεροτριβαί 21, ελαιοτριβεία 5 και ερείπια οικοδομών 298.

Σύνοψις Στατιστικών Γνώσεων ερανισθεισών από αναφοράς προς την Κυβέρνησιν παρά των Τοπικών Αρχών και Ειδικών Επιτροπών κατά την Πελοπόννησον εις τα 1828, 1829 και 1830.

2*

Πίναξ της Επαρχίας Ναυπλίου

(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)

1. Ναύπλιον 5556 2.500 20000 8000

2. Πρόνοια 228 — — — — —

3. Μουράταγα 79 — — — — —

4. Ίρι 123 — — — — —·

5. Ράτσου 63 — — — — —

6. Αδάμι 63 — — — — —

7. Λιγουριόν 304 — — — 35 25

8. Κοφίνι 108 — — — _ _

9. Κούτσι 114 — — — — 1 1/2

10. Σπαϊτζίκο 27 — — — _ —

Σελ. 118
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 (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7)

11. Μπουγα 133

12. Τσιβέρια 125 — — — — —

13. Πασιά 122 — — — — —

14. Μπούτια 77 • — — — . — —

15. Χόνικα 152 — — — — —

16. Πρίφτανι 25 — — — — —

17. Ανηφή 181 — — — — 6

18 Πλατανίτι 39 — — — — —

19. Δένδρον 63 — — — — —

20. Μάνεσι 19 — — — — —

21. Πουλακίδα 73 — — — — —

22. Αβτήμπεϊ 82 — — — — —

23. Λάλουκα 124 — — — — —

24. Δαλαμανάρα 193 — — — — —

25. Κατσίγκρι 68 — — — — —

26. Πυργέλλα 100 — — — — —

27. Τουρνίκι 240 — — — — —

28. Τζαφέραγα 139 — — — — 14

29. Τζέλου 64 — — — — —

30. Χαϊδάρι 128 — — — — —

31. Θερμίοι 12 — — — — —

32. Πλέση 18 — — — — —

33. 34. 35. Σαμπάριζας Σουλινάρι Δεσιά * 159

36. 37. Χάριζα Σούλι 72 — — — —■ —

38. Μονή Αύγου 20 — — — — —

39. Μονή Καλάμι 31 — — — — —

40. Μονή Μερκουριού 33 — — — — —

41. Μονή Ξεροκάστελου 18 — — — — —

42. Μονή Μεταμορφώσεως 2 — — — — —

43. Δάρδιζα — — — — — 30

44. Άγ. Νικόλαος — — — — — —

45. Τζουκαλιά — — — — — —

46. Σταλιά — — — — — —

47. Λουκαΐτι — — — — — —

48. Καρακάσι — — — — — —

49. Πλάτωμα — — — — — —

50. Ηλία — — — — — —

51. Χαλούπι — — — — — —

52. Μπολάθι — — — — — —

53. Ταλιώτη — — — — — —

54. Κιουλούτεπε — — — — — —

55. Μπάρδη — — — — — —

56. Πλέσια — — — — — —

9163 2500 20000 8000 35 66 1/2

Σελ. 119
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Παρατηρήσεις

Αον.' Ο παρά της δημογεροντίας Ναυπλίου σταλείς κατά τον Ιανουάριον του 1828 έτους κατάλογος των κατοίκων Ναυπλίου διαλαμβάνει ότι ευρίσκοντο τότε 6307 άτομα. Ο δε Έκτ. Επίτροπος δι’ αναφοράς του κατά τον Μάϊον 1828 αναφέρει ότι ήσαν 4641.

Βον. Αι σημειούμεναι εις τον παρόντα Πίνακα ποσότητες γης Εθνικής φανερόνουν καθ’ υπολογισμούς πόση γη βαλτώδης και χέρσος ευρίσκεται εις όλην την επαρχίαν Ναυπλίου και ταύτα κατ’ αναφοράν του Εκτάκτου Επιτρόπου κατά τον Μάϊον 1828.

Γον. Αι σημειούμεναι ποσότητες εις τον Πίνακα περί Εθνικής καλλιεργημένης και ακαλλιεργήτου γης αναφέρονται εις όλην εν γένει την Επαρχίαν Ναυπλίου.

Δον. Εις την πόλην Ναυπλίου ευρίσκονται 29 Εθνικά εργαστήρια.

(8) (9) (10) (8) (9) (10)

1. 1

2. 31. — — 1

3. 32. — — _

4. 33. 250 2000 _

5. 34.

6. 200 1500 35.'

7. 5000 20000 36. 200 3000 -

8. 37..

9. 1 12 38. — _ _

10. 39. — — -

11. 40. — — _

12. 41. — — _

13. 42. — — _

14. 43. — — -

15. 44. 300 1500 _

16. 45. 104 — _

17. 46. — — -

18. 47. 1800 — -

19. 48. 296 — -

20. 49. 180 — -

21. 50. 42 — -

22. _ 51. 80 — -

23. 4 52. — — 6

24. __ 15 53. — — 1

25. _ 54. - — 1

26. 2 55. — — 1

27. 56. — — 1

28. 29. 1

8452 28000 45

30.

Σελ. 120
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    De cet état de choses il résulte:

    1o. Que les paysans se considèrent comme les héritiers légitimes de toutes les propriétés turques, et notamment de celles qui par la nature du sol ou par les avantages de l’irrigation exigent peu de travail et offrent un produit très-considérable. Ils se contentent donc d’en jouir aux conditions auxquelles ils prétendent les cultiver maintenant.

    2. Une grande partie des citoyens qui sont dans la classe des primats et des démogérontes, ne pouvant et ne sachant s’élever à l’appréciation véritable de leurs propres intérêts, ne sont nullement disposés à employer leur influence afin de faire cesser les abus qui se commettent journellement dans l’exécution des mesures concernant les terres nationales, abus qui arrêtent dans sa source nonseulement toute amélioration agricole quelconque, mais qui en se perpétuant rendraient même impossible la restauration sociale et politique de la Grèce.

    Quant au premier point, il suffit d’observer que le paysan laboure aujourd’hui la terre qui lui convient, et qu’il ne paie l’impôt qu’en raison du produit. Quant au second, il est aisé de concevoir comment des hommes formés pendant si longtemps à l’école du gouvernement turc, ne se familiarisent pas volontiers avec l’idée que ce n’est qu’en plaçant la propriété sous la sauvegarde du bon droit qu’ils peuvent fonder leur constitution. Ils aiment plutôt laisser les choses in statu quo et se trouver encore, comme par le passé, les chefs de prolétaires, et non citoyens ayant chacun quelque propriété légitime, ne fût-ce que de quelques aprents de terre.

    Depuis que j’ai eu la direction des intérêts de la Grèce, mes efforts ont tendu constamment à porter, d’une part les cultivateurs, de l’autre les primats et les démogérontes, à reconnaître d’un commun accord qu’il faut procéder sans retard aux mesures suivantes:

    1o. A la légitimation des propriétés particulières acquises depuis 1821, et par conséquent à l’examen des titres sur lesquels chacun se croit en droit de les faire confirmer.

    2o. A doter chaque province, c’est-à-dire les citoyens qui la composent et qui ne seraient pas propriétaires, d’une portion de terre analogue aux moyens qu’ils auraient de la cultiver.

    3o. A l’estimation de la valeur de ces portions, et selon le prix de l’estimation, à l’inscription au crédit de la caisse publique du montant du capital, à charge du citoyen qui serait devenu propriétaire.

    4o. Cette dette serait payée par lui, à raison d’un tant pour 100 par an sur le capital, selon la qualité de la terre, et proportionnellement au revenu qu’il en retirerait. Par example un citoyen qui serait devenu acquéreur d’un terrain dont l’estimation aurait fixé la valeur à 10,000 phénix, se libérerait de sa dette en vingt-cinq ans, si c’était le 4 pour 100 qu’il en payât. Il est entendu que l’acquéreur paierait en sus la dîme sur le produit des différentes récoltes qu’il ferait.