Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄

Τίτλος:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄
 
Τόπος έκδοσης:Κέρκυρα
 
Εκδότης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
Συντελεστές:Κώστας Δαφνής, Παύλος Πετρίδης
 
Έτος έκδοσης:1984
 
Σελίδες:380
 
Θέμα:Κείμενα (1815-1818)
 
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Εμφανείς σελίδες: 235-254 από: 378
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de tous et elle satisferait de coeur magnanime de s.m.i. qui ne refusera jamais d’ intercéder pour d’ anciens serviteurs ou de les accueillir dans ses États .

Des nouvelles qui doivent être parvenues à votre connaissance, M. le duc, nous font présumer avec raison que les vues exposées ci-dessus touchent à leur accomplissement. La voix publique l’ annonce, et nous aimons à croire qu’elle dit vrai.

Cependant, quoiqu’il en soit de l’ authenticité de ces notions, l’ empereur désire faire connaître au roi, son auguste allié, le voeu qu’il forme pour la réception des volontaires grecs au service de Naples. A cet effet s.m. a choisi de préférence votre officieuse entremise. Vous êtes invité, M. de duc, à rendre compte au roi, votre maître, de l’ objet de la communication confidentielle que j’ai l’ honneur de vous faire aujourd’hui. Les raisons graves qui déterminent l’ intervention amicale de l’ empereur dans cette affaire de conscience, ont été suffisamment développées plus haut. Elles paraissent de nature à inspirer de la conviction. C’est pourquoi nous nous flattons que vous voudrez bien vous employer avec zèle à seconder l’ heureuse issue d’une disposition réglementaire dont l’ influence conservatrice n’ est nullement à dédaigner quant au pays et aux individus en question.

J’ abandonne à votre sagesse, M. le duc, le soin de peser toutes ces considérations et de le retracer à votre gouvernement sous leur véritable jour.

Enfin, si vous aviez reçu dans l’ intervalle quelques renseignements que nous n’ avons pas, sur une résolution déjà prise par votre cour d’enrégimenter les volontaires grecs, vous feriez chose agréable au ministère de s.m., en nous faisant part de ce qui serait parvenu à votre connaissance.

Je saisis avec empressement l’ occasion qui m’ est offerte, pour consigner ici le témoignage des sentiments de haute considération, avec lesquels j’ ai l’ honneur....

Και η επιστολή αυτή αφορούσε στην αποκατάσταση των Ελλήνων οπλαρχηγών. Ο Καποδίστριας μνημόνευε την προσφορά των αγωνιστών αυτών στα Επτάνησα και στη Ρωσία και υπογράμμιζε την απελπιστική τους θέση, για να σημειώσει στη συνέχεια: «...η οργάνωση των μακεδονικών ταγμάτων κάτω από τη σημαία του σεβαστού σας ηγεμόνα (του βασιλείου των δύο Σικελιών) θα εξασφαλίσει την ησυχία και μία τίμια επιβίωση στον όχλο αυτό των ατόμων που, σπρωγμένοι απ’ την απελπισία, θα κατέληγαν στη λεηλασία...».

Όπως έγραψε αργότερα ο Καποδίστριας «Η ευθυκρισία και γενναιοφροσύνη του δουκός Σερρακαπριόλε αντελήφθη εν όλη τη ευρύτητι την σπουδαιότητα της τοιαύτης προτάσεως. Ησπάσθη αυτήν μετά θέρμης και την

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ανεκοίνωσεν εις το ανακτοβούλιον του... Η Α.Μ. ο βασιλεύς της Νεαπόλεως (όμως) απέκρουσε την ιδέαν ελληνικού στρατιωτικού σώματος, προτιμήσας τον στρατόν του Μυρά... τούθ’ όπερ παρεσκεύασε την ανατροπήν του έτους 1820»).2

1. VPR τομ. I' σ. 197 - 198.

2. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. Α σ. 43.

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Οδηγίες προς τον διπλωματικό σύμβουλο της αυτοκρατορίας Ντ. Ν. Βλούντωφ (Μόσχα 18 Φίβρουαρίου/2 Μαρτίου 1818).1

Vos services antérieurs vous ont mérité, Monsieur, la place de conseiller d’ ambassade à Londres, et l’ opinion que le ministère a conçue de vos talents distingués et de votre zèle, vous procure en même temps une commission spéciale dont le but se trouve complètement défini par les directions ci- jointes en copie, qui guident dans une pareille carrière M. le conseiller de collège Faber attaché à notre mission de Francfort.

Les rapports que cet employé nous adresse, et dont vous venez de prendre connaissance, vous ont fait connaître la mainère dont il remplit heureusement depuis deux ans la tâche importante qui lui est assignée. Il ne nous reste donc que peu d’errements à ajouter ici pour vous mettre à même de justifier à votre tour la confiance dont il plaît à l’ empereur de vous honorer.

La sphère d’ activité tracée au travail de M. le conseiller de collège Faber embrasse les dommaines étendus des journaux et des écrits de circonstance que la liberté de la presse propage dans le Nord et dans le Midi de l’ Allemagne, en Suisse, dans la Belgique, en France et en Italie. Il nous rend compte de leur esprit, observe leur influence et s’ efforce par les voies indirectes à rectifier l’ une et à neutraliser l’ autre dans le but unique de combattre les erreurs et d’ accréditer la vérité.

C’est dans des vues identiques et en suivant la même marche dans des dimensions plus vastes, que vous êtes chargé. Monsieur, de vous occuper particulièrement des journaux anglais, de ceux qui sont pulbiés aux États-Unis d’ Amérique, dans les colonies espagnoles et portugaises de l’ autre hémisphère, ainsi que dans leurs métropoles respectives.

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Nous ne nous dissimulons pas que vos soins à cet égard ne peuvent être féconds en résultats que lorsqu’un long séjour en Angleterre vous aura mis à même de déployer vos connaissances et d’ utiliser votre sagacité et l’ aptitude reconnue dont vous êtes doués pour les travaux de cette catégorie.

Mais pour y arriver il faut d’ abord fixer sur les lieux l’ objet de votre commission. Le résoudre dans ses éléments, les reconnaître à fond, vous en emparer et les reproduire ensuite sous des formes diverses et par de nouvelles combinaisons, selon les temps, d’ après les circonstances et constamment à l’ effet de contribuer de bonne foi et avec pureté d’intention au maintien inviolable du système européen.

La première partie de votre travail exige une bonne volonté à toute épreuve. La seconde vous en présentera les fruits et vous offrira la plus belle des récompenses: le sentiment de vos efforts et celui du bien auquel ils tendent.

Il ne nous appartient point de développer ces indications sommaires. La thérorie de laquelle elles dérivent, vous est famillière. Son application ne peut être que votre ouvrage.

Le chef sous les ordres duquel vous allez exercer les fonctions de conseiller d’ ambassade, vous aidera de ses lumières, de ses relations, de ses conceils.

Fort de ces moyens, vous arrêterez aisément votre plan, en vous réservant de l’ exécuter graduellément et à mesure que vos propres forces pourront vous le permettre.

Cette occupation étant secondaire, nous ne prétendons point que les devoirs de votre place en souffrent. Il vous est recommandé d’y vouer l’ activité que l’ ambassadeur de s.m.i. jugera convenable de vous prescrire.

Nous vous transmettrons régulièrement les pièces que le ministère destine à M. de Faber. En temps et lieu vous serez autorisé à entretenir avec lui des rapports directs.

En quitant la Russie, établissez vous-même les vôtres avec les différentes expéditions des journaux publics et littéraires de l’ Empire. Quelques-uns d’ entre eux peuvent faciliter vos relations avec les rédacteurs des journaux britanniques.

La pensée de votre commission ne doit point vous échapper durant votre voyage et le séjour que vous pourriez faire à Paris ou dans d’ autres capitales.

Une idée juste sur laquelle on se fixe avec prédilection et persévérance devient la source souvent inépuisable des meilleures conceptions.

Οι οδηγίες αφορούσαν στα καθήκοντα του Βλούντωφ μετά το διορισμό του, ως σύμβουλου επί θεμάτων Τύπου, στην πρεσβεία του Λονδίνου. Ο νέος σύμβουλος επιφορτιζόταν να παρακολουθεί τις βρετανικές ιδιαίτερα εφημερίδες

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δες και εκείνες που εκδίδονταν και κυκλοφορούσαν στις Ηνωμένες Πολιτείες της Αμερικής, στις ισπανικές και πορτογαλλικές αποικίες «του άλλου ημισφαιρίου», καθώς και στις αντίστοιχες μητροπόλεις τους.

1. VPR τομ. Ι΄ σ. 240 - 241.

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Προσωπική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο

(Μόσχα 22 Φεβρουαρίου 1818).1

L’ empereur a quitté Moscou avant-hier, et je pars aujourd’hui; à peine ai-je le temps de vous dire, mon cher Pozzo, que j’ai reçu toutes vos lettres, et que je les ai portées régulièrement à la connaissance du Maître. Je parle de vos lettres particulières. Elles ont été lues avec l’ intérêt qu’ inspire tout ce qui nous vient de vous. Ainsi, bon courage. L’ expédition du jour n’ est pas complète. Nous avons eu beaucoup d’ autres tracasseries, et celles que nous procurent nos négociations de Constantinople ne sont pas les moindres. Les affaires de commerce avec la Prusse, les liquidations avec cette puissance, du chef de la Russie et de la Pologne, nous mangent un temps infini. Cependant il ne faut pas dégoûter de ce travail, parce qu’il porte sur ce qu’il y a de plus précieux: les intérêts matériels de l’ Empire. Ce n’est donc pas de la poésie, mais c’est de l’ argent qu’il faut faire, ou pour mieux dire, c’est de l’ argent qu’il faut économiser.

Tâchez de finir vos liquidations. Elles appartiennent à la grande politique.

Adieu, mon cher Pozzo. Portez-vous bien, et croyez aux sentiments bien sincères, etc.

Η «ρεαλιστική» αυτή επιστολή είχε ως αντικείμενο την πορεία των οικονομικών σχέσεων της Ρωσίας με την Κωνσταντινούπολη, την Πρωσσία και την Πολωνία. Επιφορτιζόταν δε ο Πότσο ντι Μπόργκο να «ξεκαθαρίσει» και τις οικονομικές εκκρεμότητες, που ενέπιπταν στην αρμοδιότητά του, κατά τη διάρκεια της παρουσίας του στο Παρίσι.

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1. Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique du comte Pozzo di Borgo et du comte de Nesselrode, τομ. Β΄ σ. 388.

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Εκτενής επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (23 Φεβρουάριου Π Μαρτίου 1818).1

Monsieur le comte. Notre ambassade en Perse a heureusement atteint son objet. L’ empereur désire que v. ex. fasse part confidentiellement de ce résultat au cabinet britannique, en donnant lecture à son principal secrétaire d’État de l’ aperçu de cette mission extraordinaire (lit. A), de la lettre du schah (lit. B) et de la dépêche (lit. C) par laquelle nous avons transmis ces pièces à M. le comte de Golowkin.

La dépêche réservée ci-jointe (lit. D), destinée plus particulièrement encore à ce ministre, vous mettra à même, M. le comte, d’apprécier les motifs qui nous ont portés à donner une pareille forme à cette expédition.

V. ex. s’ apercevra aisément que nos observations sur le silence autrichien et britannique ne pouvaient trouver une place avantageuse dans une dépêche ostensible à votre adresse. Les notes, échangées avec M. le comte de Cathcart au sujet de la négociation persane, vous sont connues.

Tout en désirant éviter de nouvelles discussions à cet égard, nous ne saurions cependant laisser ingorer au ministère britannique, que leur objet nous est présent et que rien ne nous confirme d’ avantage dans l’opinion, qu’il n’ a point renoncé à ses prétentions d’intervenir dans nos affaires avec la Perse, que l’ extrême circonspection et la réserve outrée, avec lesquelles il a accueilli les ouvertures dont v.ex. s’ est acquittée dans le temps.

Il est donc de la loyauté et de la droiture qui caractérisent la marche politique du cabinet de s. m.i., de porter l’ attention de M. le vicomte de Castlereagh sur cette circonstance, sans manquer pour cela à aucun égard et en suivant même les ménagements d’une amitié prévenante.

Aussi nous avons jugé qu’en donnant connaissance à sa seigneurie de la dépêche (sub lit C), nous aurions rempli cette tâche et offert par là au cabinet britannique toutes les chances possibles ou de s’ expliquer ouvertement, ou de persévérer dans l’ attitude peu confiante qui paraît être d’ ailleurs celle de sa prédilection toutes les fois qu’il s’ agit de nos relations en Orient.

Il vous est donc recommandé, M. le comte, de vous pénétrer de l’ esprit qui a

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dicté les directions (sub lit D), et de donner suite en conséquence à la commission dont l’ empereur vous honore.

Il semble important de rapporter toutes les observations, auxquelles votre entretien avec lord Castlereagh pourra donner lieu, aux points suivants.

1. S’il s’est abstenu de se prononcer sur la mission du lieutenant général Yermoloff, doutant de ses résultats, quelles raisons pourraient désormais l’ obliger à la même réserve? Ces résultats sont publics. Ils sont constatés par la lettre que le schah adresse à s.m.i. Et c’est pour donner plus d’ authenticité à cette pièce, que nous vous la transmettons dans son texte original avec une traduction fidèle en regard.

Ayant sous les yeux cette pièce, ainsi que celle qui l’ accompagne (v. ex. peut en donner copie, si lord Castlereagh le désire), il paraît difficile que ce ministre puisse nous laisser ignorer son opinion, tant sur le fond de cette communication, que sur les formes dont elle est revêtue.

Cette distinction est majeure. Elle se rattache au sens positif de la note, que nous avons remise au comte de Cathcart en date du 22 Avril 1816 et par laquelle nous avons démontré, que toute intervention étrangère quelconque dans nos affaires orientales était illégale et conséquemment inadmissible.

Les procédés que l’ amitié aime à témoigner par une impulsion spontanée, ne peuvent point se confondre avec les devoirs que des prétentions non fondées en droit voudraient imposer. Et c’est justement parce que l’ Angleterre a formé des prétentions pareilles, que nous sommes intéressés à connaître si, malgré les faits qui déposent pour leur incompétence, elle y persévère encore.

Nous le croirons toutes les fois que son ministère par un silence outré ou par des protestations vagues nous montrera de la répugnance à ajouter son suffrage à selui, que la Perse elle-même s’est décidée d’ accorder à la loyauté et à la franchise de notre politique à son égard.

2. Les éclaircissements que nous désirons à ce sujet, ne sauraient paraître satisfaisants à. s.m.i. qu’autant qu’ils seraient le fruit de la plus grande spontanéité. Aussi vous est-il enjoint, M. le comte, de ne pas les provoquer par aucune espèce d’ insistance.

La démarche qui vous est prescrite, est simple et conséquente. Elle est motivée par les démarches antérieures; elle est suggérée par la confiance que s.m.i. se plaît à témoigner à s.a.r. le prince régent.

3. Si toutes les explications de lord Castlereagh se bornent à des lieux communs et à des félicitations dont la simple politique ne peut se dispenser en pareil cas, vous les accepterez, M. le comte, comme un gage (quoique faible à la vérité, mais toujours utile) de la part que le gouvernement britannique prend à l’ affermissement des relations d’ amitié et de bon voisinage entre la Perse et la Russie.

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4. Dans toute hypothèse il vous est réservé de considérer attentivement les nuances qui caractériseront le langage du principal secrétaire d’ État tant à la lecture de chaque pièce, que dans l’ ensemble de vos entretiens. Vous voudrez bien en prendre note exacte pour notre information. Les observations que M. le comte de Golowkin fera à son tour sur la lecture des mêmes pièces par M. le prince de Metternich, jetteront quelque jour sur les questions articulées dans la dépêche qui lui est adressée et que v. ex. doit considérer comme faisant partie de la présente instruction.

J’ai l’ honneur...

Η επιστολή αναφερόταν στο επιτυχημένο έργο της ρωσικής πρεσβείας στην Περσία, ενώ, παράλληλα, καταδικάζονταν οι προθέσεις και αξιώσεις του βρετανικού υπουργείου Εξωτερικών για παρέμβαση στις ρωσο-περσικές σχέσεις. Ο Λίεβεν επιφορτιζόταν να κάμει τα σχετικά διαβήματα προς τον Κάστελρυ με διακριτικότητα. Οι οδηγίες και συστάσεις του Καποδίστρια ήταν ξεκάθαρες: «...οποιαδήποτε ξένη παρέμβαση στις υποθέσεις μας με την Ανατολή είναι παράνομη και κατά συνέπεια απρόσδεκτη...».

1. VPR τομ. I' σ. 252 - 254.

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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (Μόσχα 23 Φεβρουάριου / 7 Μαρτίου 1817)

Le ministère s’ est trouvé souvent dans le cas de mettre sous les yeux de l’ empereur les dépêches de v.ex., qui relèvent l’ esprit de modération et de justice, dont faisait preuve honorable le journal intitulé The Courier, le seul en effet qui, placé sous la direction du cabinet britannique, puisse accréditer la vérité et combattre vicrorieusement les erreurs, par lesquelles la malveillance en profitant des abus et de la popularité de la presse, s’ efforce d’égarer l’ opinion publique.

Cependant, l’ article publié par cette feuille en date du 23 janvier sous la rubrique de Londres, est de nature à nous faire, croire, que le ministère anglais

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ou s’ est désisté des soins bienveillants, qu’il vouait auparavant à la rédaction de ce journal, ou bien qu’il n’ a pas été en son pouvoir de mettre en harmonie l’ article dont il est question, avec les communications satisfaisantes qu’il a plu au cabinet de s.a.r. le prince régent d’ adresser à l’ empereur par votre organe à l’ occasion de la lettre écrite par s.m.i. au maréchal duc de Wellington en date du 30 octobre 1817.

Nous n’ admettons point d’autre hypothèse, et ce n’ est pas sans peine qu’en partant même de l’une ou de l’ autre de celles, que nous venons d’ indiquer, il nous est impossible de nous dissimuler une vérité incontestable, savoir que la publication de cet article dans un journal ministériel et par la pensée qui y domine, et par les formes dont elle est revêtue, autorise des interprétations peu favorables au crédit dont il importe de fortifier l’ ascendant moral de la grande alliance.

Ce crédit ne peut résulter que des témoignages d’estime et de confiance, que les gouvernements respectifs se donneront non seulement vis-à-vis d’eux-mêmes et dans le secret de leurs relations, mais publiquement et à la face de leurs peuples et des nations étrangères.

Or, quel résultat peut-on attendre de l’ impression, que doivent produire sur les esprits disposés à la méfiance, les observations dont cet article accompagne les passages authentiques de la lettre de l’ empereur? Pour blâmer les voeux qui y sont consignés, et surtout le langage qui les exprime, il suppose cette lettre apocryphe. Ne l’ étant pas et tous les cabinets alliés pouvant en avoir la conviction, pourquoi ne se demandent-ils pas:

1. Si c’est son contenu ou sa forme qui déplaît à la censure britannique?

2. Si cette censure est indépendante du cabinet de St. James?

3. Ou si c’est ce cabinet qui préfère la livrer à ses écarts ou ne point s’y opposer?

Nous doutons que la cause générale puisse gagner à la solution arbitraire dont chacune de ces questions est susceptible.

Tel est le point de vue élevé sous lequel l’ empereur vous recommande, M. le comte, de vous occuper du fait dont il s’ agit, ainsi que des considérations auxquelles il donne lieu.

Vos recherches n’ auront pour objet que de nous éclairer sur les causes véritables, qui peuvent avoir motivé la publication de cet article dans un journal considéré jusqu’ici comme ministériel.

Il vous sera facile d’en saisir le fil, en accordant une attention suivie à deux circonstances, aui semblent remonter au même principe.

Nous avons encore sous les yeux le numéro du Times de l’ année dernière qui jugea-convenable de désapprouver la tendance du Nord à faire la morale en affaires par des mémoires (the passion of memorialising) et nous parcourons

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régulièrement l’ Ambigu, qui a repris la parole depuis peu de temps pour attaquer le gouvernement actuel de la France avec les mêmes armes dont il combattait jadis celui de Buonaparte, sans négliger toutefois de signaler la puissance de la Russie comme le mobile unique du soi-disant despotisme du ministère de s.m. très chrétienne.

Veut-on par ces moyens indirects ramener le cabinet de Russie... à quoi donc? Au silence? Il n’ ajamais articulé une opinion que lorsqu’on lui en a demandé une. A donner à ses votes moins d’ autorité? S’ ils en exercent une, il est hors de notre pouvoir de leur enlever celle, qui est inhérante à la pureté et à l’ impartialité des intentions qui les dictent. A énoncer ces votes sous des formes moins ostensibles? Celles que nous avons adoptées, ne sont point arbitraires. Elles dérivent de la nature des communications qui ont lieu entre les cabinets allies, et surtout de 1’ universalité des intérêts auxquels elles se rapportent.

En faisant retracer ici ces dermières indications, l’ empereur a désiré, M. le comte, vous mettre à même de diriger vos recherches vers un but d’utilité réelle.

En cas que vous n’ ayez plus de doute sur la part que le ministère britannique peut avoir à ces publications, il vous est réservé alors de vous en expliquer confidentiellement avec le principal secrétaire d’ État selon la teneur des présentes et d’ après les deux points suivants, qui en sont la substance:

1. Le journal britannique que l’ Europe considère comme une émanation du ministère, laisse entrevoir les symptômes d’une divergence d’opinions entre le cabinet de St. James et celui de St. Pétersbourg. Ou le motif de cette divergence existe, ou non. Dans la première supposition, pourquoi confier aux journaux ces griefs et ne point s’en ouvrir directement avec l’ abandon de l’ amitié et l’ accent de la franchise? Dans la seconde, pourquoi permettre aux journaux une fausse direction?

2. Cette ouverture n’ a point pour objet un intérêt russe, mais l’ unique intérêt de la cause générale: le maintien et les progrès de la grande alliance.

H επιστολή αφορούσε ένα άρθρο που δημοσιεύτηκε στην εφημερίδα «THE COURIER» και ήταν θετικό και καλοπροαίρετο απέναντι στην πορεία της «μεγάλης ευρωπαϊκής συμμαχίας». Ο Καποδίστριας εξέφραζε την ικανοποίηση αλλά και την απορία του για την δυσαρέσκεια, στην προκείμενη περίπτωση, της βρετανικής επιτροπής λογοκρισίας. Στη συνέχεια διατυπώνονταν παράπονα για την εχθρική απέναντι στο ρωσικό υπουργικό συμβούλιο στάση μερίδας του βρετανικού Τύπου.

1. VPR τομ. Ι΄ σ. 255 - 257.

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Εγκύκλιος προς τους διπλωματικούς Εκπροσώπους της Ρωσίας στο Εξωτερικό (Βαρσοβία 17/29 Μαρτίου 1818).1

La diète du royaume de Pologne a commencé ses travaux.

V. ex. trouvera ci-joint le discours d’ouverture, ainsi que l’ aperçu del’ état intérieur du Royaume.

Ces deux pièces vont fixer tous les regards et leur contenu attirera peut-être l’ attention du cabinet (gouvernement) auprès duquel vous êtes accrédité.

L’ empereur le désire et vous prescrit même d’y contribuer à l’ effet de rectifier les opinions auxquelles pourrait donner lieu l’ apparition de ces documents dans les feuilles publiques.

Quel que soit le point de vue, sous lequel on considère l’ organisation, constitutionnelle du royaume de Pologne, elle présente une somme de garanties, qui semblent de nature à fortifier la confiance mutuelle des cabinets et à produire en même temps l’ effet le plus salutaire, tant sur les peuples gouvernés par de nouvelles constitutions, que sur ceux qui sollicitent ce bienfait de la libéralité de leurs souverains.

En approfondissant le discours de l’ empereur et les faits énoncés dans le rapport du ministre de l’ intérieur, il vous sera facile, Monsieur, de donner à cette vérité tout le développement dont elle est susceptible.

Il vous est réservé de vous en occuper dans la vue unique de relever au cas de besoin les observations, que le ministère a l’ ordre de retracer ici sommairement.

En jugeant des actes de Vienne et de Paris dans un esprit d’ exagération souvent malveillant, on a atribué à la part active et essentielle que l’ empereur y a prise, des intentions qui n’ ont jamais eu d’ accès dans sa pensée.

On a prétendu trouver dans les concessions, que la justice et la sagesse des souverains furent portées à faire à leurs peuples respectifs le renouvellement des doctrines subversives, qui ont manqué livrer le monde à l’ anarchie la plus épouvantable, ou à l’ asservissement le plus ignominieux.

L’ Acte du 14(26) septembre fut cosidéré par contre comme un pacte qui liguait le despotisme contre les droits des nations, ou bien comme une conception dirigée vers le système chimérique de la monarchie universelle.

Loin de démêler les principes de cette malveillance, en la poursuivant dans ses menées, loin de la surprendre et de la démasquer, l’ empereur a réservé au temps et aux témoignages de l’ expérience la tâche importante de combattre victorieusement les erreurs qu’on s’ est efforcé d’ accréditer.

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Ce temps est arrivé. Ces témoignages sont donnés. La charte constitutionelle du royaume de Pologne, sa mise à exécution, les avantages qu’elle a procurés à ce pays, ceux qu’elle lui promet — tels sont les faits auxquels seuls il appartient d’ expliquer d’une manière irrécusable les opinions que l’ empereur a soutenues durant les négociations de Vienne et de Paris de l’ année 1815, les principes qui ont présidé invariablement à son vote dans la confection du système européen, les résultats auxquels tend sa politique.

Nous l’ avons dit souvent, et nous aimons à le répéter dans ce moment où les preuves de fait sont à côté des assertions.

Les principes de morale chrétienne, auxquels seuls l’ empereur rend hommage et qui guident la marche de son cabinet comme l’ administration intérieur de ses Etats, ne sont point des abstractions, moins encore des idées vagues, dont la politique peut faire à volonté l’ instrument des ambitions les plus démesurées.

L’ application de ces principes est faite, et nous en appelons aux nombreuses communications qui ont eu lieu entre les cabinets dans ces derniers temps, ainsi qu’aux institutions effectuées heureusement en Pologne.

Il’ appartient maintenant à la haute sagesse des alliés de s.m.i. de faire apprécier l’. importance de cet exemple.

Il parlera utilement aux peuples qu’on tâche d’egarer, en leur inspirant de la méfiance sur la libéralité des intentions de leurs souveraints et sur la nature des stipulations existantes.

Il fera sentir aux États qui jouissent déjà des institutions libérales, que c’est à l’ autorité paternelle des souverains qu”il appartient de les accorder, que dirigées ainsi vers la prospérité générale, non seulement elles s’ associent à l’ ordre, mais elle en deviennent le garant le plus stable.

Il prouvera enfin aux peuples dont la puissance et la gloire résultent de leurs progrès dans la carrière de la liberté civile, que cette carrière est désormais ouverte à toutes les nations, et que leurs souverains respectifs se plaisent à la leur faire parcourir, sous l’ egide tutélaire de l’ expérience et de la morale.

Il se peut que ces observations soient reléguées encore dans la catégorie des illusions. Peu importe! Soyons assurés nous-mêmes, qu’elles ne le sont pas, et tâchons de faire partager cette conviction à ceux qui nous témoignent de la déférence.

C’est en ne point perdant de vue cette règle générale que l’ empereur vous recommande, Monsieur, de conformer vos entretiens ministériels et votre langage à l’ égard du public, toutes les fois que vous serez dans le cas de traiter du contenu des présentes.

Il sera agréable à s.m.i. de connaître par vos rapports l’ impression qu’ aura

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produite la publication du discours et celle du compte rendu du ministre de l’ intérieur.

Recevez...

Η εγκύκλιος αναφερόταν στις φιλελεύθερες και ηθικές αρχές της πολιτικής του αυτοκράτορα Αλέξανδρου στο πολωνικό Ζήτημα. Όπως είναι γνωστό,2 ο Καποδίστριας είχε συνεργαστεί με τον τσάρο και για το κρίσιμο αυτό Ζήτημα: «...Η Α.Μ. μοι είπεν ότι θα συνώδευον Αυτήν εις Πολωνίαν, ένθα επρόκειτο να κηρύξη την έναρξιν της πρώτης συνταγματικής Διαίτης... Ιδέτε και μελετήσατε τους λόγους τούτους,3 ασχοληθήτε κατόπιν με την σύνταξιν του λόγου ον πρόκειται να εκφωνήσω Εγώ. Μοι επέτρεψε... να υποβάλω τας παρατηρήσεις μου επί δύο σημείων άτινα μοι εφαίνοντο λίαν άτοπα. Το πρώτον ήτο η σύγκρισις ην η Α.Μ. ήθελε να κάμη μεταξύ της Πολωνίας και της Ρωσίας. Το δεύτερον ήτο η υπόσχεσις της μετά του Βασιλείου της Πολωνίας εκ νέου ενώσεως των επαρχιών εκείνων αίτινες είχον ήδη προσαρτηθή εις το Ρωσικόν κράτος...».4

Κατά τη συνεργασία τους όμως στο πολωνικό, εκδηλώθηκε διάσταση απόψεων ως προς το περιεχόμενο του λόγου που εκφωνήθηκε κατά την πρώτη Δίαιτα του βασιλείου της Πολωνίας.5 Με την επιστολή-εγκύκλιο του ο Καποδίστριας νομιμοποιούσε την πολιτική που είχε εξαγγείλει ο αυτοκράτορας στη Βαρσοβία και που «μόνη αυτή» στήριζε το ευρωπαϊκό σύστημα το οποίο είχε εγκαθιδρυθεί με τις συνθήκες της Βιέννης και των Παρισίων.

1. VPR τομ. I σ. 272 - 274.

2. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. Α' σ. 43.

3. Πού είχε εκφωνήσει ο βασιλιάς της Σαξωνίας κατά την έναρξη της πολωνικής Δίαιτας,όταν κυβερνούσε το μεγάλο δουκάτο της Βαρσοβίας.

4. Αρχείον, ό.π., α. 43.

5. Αρχείον, ό.π., σ. 44.

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Εμπιστευτική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ισπανίας στην Αγία Πετρούπολη Ζέα Βερμούδεθ

(Βαρσοβία 18/30 Μαρτίου 1818).1

Nous avons tardé à répondre à vos communications, mais les toutes dernières nous sont arrivées à Moscou au moment du départ de l’ empereur, et ce n’est que depuis peu de jours que. s.m.i. a pu leur vouer l’ examen approfondi qu’elles méritent.

Vous verrez, M. le chevalier, par la réponce d’ office que vos collègues le commandant de Saldanha et le chargé d’ affaires de Lima ont plaidé aussi la cause de leur cour et que le tout nous a été en même temps répété fidèlement par les rapports du lieutemant général Pozzo di Borgo.

L’ ensemble de ces renseignements ne laisse plus de doute sur le peu de succès que promettent les négociations, à moins qu’un retour sincère à une marche plus droite n’ amène les deux cabinets hautement intéressés à la question, à se faire droit et à s’ entendre.

Votre ministère est mécontent à juste titre de la réponse donnée au comte de Casa Flores. Mais aussi permettez-moi de vous demander, pourquoi l’ a-t-il motivée? Si l’ affaire devait se traiter à Paris, à quoi bon l’ entamer directement à Rio Janeiro?

Du moment que cette cour a accédé à la médiation, n’ aurait - il pas mieux valu discuter sans perte de temps des moyens relatifs à la prise de possession de Montevideo, en prenant acte de la déclaration faite par M. le comte de Palmella et en admettant simplement le principe qu’il a posé, savoir: dès que la sécurité du Brésil permettra à s.m. très fidèle de retirer ses forces de cette ligne militaire sans inconvénient.

La cause est une. L’ intérêt est parfaitement réciproque. L’ insurrection de vos colonies est aussi nuisible aux grands intérêts de s.m. très fidèle qu’à ceux du roi, votre maître.

Si l’ Espagne, forte de ses moyens militaires, peut soutenir vicrorieusement les possessions de Rio de la Plata, comment supposer à la cour du Brésil l’ intention d’y maintenir ses troupes? Mais l’ aurait-elle, cette intention? Pourrait-on l’ avouer, et ne l’ avouant pas, comment la faire valoir?

D’ autre part, si l’ armée espagnole ne répond pas pour le moment à l’ étendue de tous les services auxquels elle est appelée, s.m. catholique peut-elle vouloir les progrès de l’ insurrection sur la Rive orientale de la Plata? Peut-elle ne point pressentir avec peine les dangers auxquels serait exposé le royaume de

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son auguste beau-père?

La question est donc de fait; et c’ est sous ce point de vue qu’il est désirable de la voir décidée. En ayant recours à des subtilités diplomatiques, on manque l’ objet et l’on ajoute à la complication des intérêts qu’il importe de concilier.

Ignorant le système que le cabinet de Madrid se propose de suivre à l’ effet de pacifier les colonies, il est impossible de porter une opinion positive sur le mode, d’après lequel il serait le plus utile de terminer cette fâcheuse discussion.

Quel que soit cependant ce système, on peut se demander, si c’est par la coopération franche et amicale de la cour du Brésil que s.m. catholique veut la mettre à exécution, ou bien, si c’est indépendamment de tout secours ou coopération de sa part.

Dans la première hypothèse, les droits de s.m. catholique reconnus, le plan général destiné à la pacification des colonies, arrêté d’une commun accord, peu importerait si les provinces orientales de la Plata étaient momentanément confiées à des troupes espagnoles ou portugaises. D’ ailleurs, la présence de ces dernières sur les lieux est maintenant un témoignage affligeant de la divergence du système des deux cabinets, et l’ insurrection en profite.

Leur présence, devenue le garant de l’ accord effectif qui serait rétabli entre les deux puissances, découragerait d’abord l’ insurrection et ouvrirait peut-être des chances très favorables à la pacification générale.

Dans la seconde hypothèse, le roi d’Espagne prendrait possession de fait d’ un pays qui de droit lui appartient.

Il semble difficile de sortir de cette alternative. Aussi nous l’ avons relevée d’une manière très positive dans notre mémoire du 17 novembre 1817.

Nous avons jugé alors que par les négociations actuelles la médiation aurait pu atteindre un résultant important, celui d’ identifier la politique des deux cabinets dans la grande question des colonies.

Mais en signalant ce point de vue, nous n’ avons point prétendu faire dépendre de cette question celle de Rio de la Plata, mais faire précécer la décision de l’ une à la discussion de l’autre, bien entendu toutefois que la cour de Madrid juge convenable d’ adopter une pareille combinaison.

Elle nous a semblé la plus favorable aux succès de la grande entreprise de pacifier l’ Amérique Médirionale.

Il ne nous appartient pas d’en dire davantage, comme il nous est permis de ne point démordre de notre opinion, du moins jusqu’à ce qu’une opinion contraire ne soit également autorisée par des considérations majeures.

Telles sont les observations que j’ai l’ ordre de retracer ici confidentiellement; elles vous donneront, M. le chevalier, la mesure la plus juste de la sollicitude avec laquelle l’ empereur s’ occupe des intérêts de son auguste ami et allié le roi, votre maître. J’ ajouterai encore que par une suite des mêmes

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dispositions invariables, ce n’ est pas sans impatience que nous attendons les réponses qu’il plaira à votre cabinet de donner à nos communications du 17 novembre dernier.

Il ne me reste qu’à vous dire un mot relativement à l’ entrevue des souverains. Il n’ appartient point à l’ empereur seul de décider de l’ objet et des formes à donner à cette réunion.

Si elle sera destinée exclusivement et strictement à la discussion qui regarde l’ évacuation de la France et les mesures qui en dépendent, il se peut que les quatre cabinets trouvent plus convenable de proposer à leurs augustes alliés de se dispenser d’y envoyer leurs représentants.

Par contre, si la réunion se décidera à s’ occuper des objets actuellement en discussion aux conférences de Londres, Paris et Francfort, c’est alors qu’elle devrait, à ce qu’il semble, y inviter les cours directement intéressées.

Nous avons lieu de croire que la conférence de Paris sera chargée de l’ examen de cette question. Je me ferai un devoir de vous informer, M. le chevalier, des données plus positives que des explications ultérieures entre les quatre cabinets peuvent fournir à cet égard.

Ο Καποδίστριας αναφερόταν στις εξεγέρσεις των ισπανικών αποικιών της Αμερικής, υπογραμμίζοντας ότι οι εξεγέρσεις στις αποικίες ήταν το ίδιο ενοχλητικές τόσο για τα συμφέροντα του αυτοκράτορα της Ρωσίας όσο και για κείνα του βασιλιά της Ισπανίας. Καλούσε δε την αυλή της Ισπανίας να διευθετήσει φιλικά με τη Βραζιλία το ζήτημα της κατοχής των επαρχιών του Ρίο δε λα Πλάτα.

1. VPR τομ. I΄ σ. 276 - 278.

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Εμπιστευτική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Πορτογαλλίας στην Αγία Πετρούπολη

Σαλντάνιε ντα Γκάμα (Βαρσοβία 18/30 Μαρτίου 1818).1

Monsieur le commandeur. J’ai rendu compte à l’ empereur de la lettre que vous m avez fait 1 honneur de m adresser en dernier lieu, au moment où s.m.i. prenait connaissance des communications de M. le chargé d’ affaires de votre

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cour, ainsi que des rapports de M. le lieutenant général Pozzo di Borgo, qui renferment les détails ultérieurs sur les conférences vouées à l’ aplanissement du differend existant entre s.m. très fidèle et s.m. catholique.

Votre zèle, M. le commandeur, pour le prompt succès de ces négociations et le jugement éclairé que vous portez sur les moyens d’atteindre ce résultat, nous auront fait regretter sans doute les explications directes, qui ont eu lieu au Brésil entre les deux cabinets.

Si elles étaient en effet l’ expression véritable des intentions de votre cour, permettez-moi de vous observer avec l’ abandon de l’ amitié: quels succès pourrait - on espérer des négociations? Vous ne pouvez par admettre à la fois deux principes qui sont en opposition. Si votre cour reconnaît le roi d’Espagne pour le souverain de la Rive orientale de la Plata, comment énoncer que le pays ne sera rendu qu’aux conditions, auxquelles il fut cédé par les sujets insurgés de s.m. catholique?

Tel est cependant le sens positif de la note donnée par feu M. de Bezera au comte de Casa Flores en date du 16 octobre 1817.

Il est à espérer, M. le commandeur, que votre cabinet non seulement désapprouvera la réponse faite au comte de Casa Flores , mais qu’en honorant loyalement la déclaration consignée dans la note de son ambassadeur, M. le comte de Palmella, il voudra s’ occuper de la question de fait, la seule désormais qu’il reste à regier par la voie de la médiation des cours alliées.

En partant de cette conviction intime, il nous semble que les moyens de conciliation sont à la portée des deux cabinets, si toutefois on est de part et d’ autre dans l’ intention bien sincère de s’ entendre.

Je dis: de part et d’autre, quoique jusqu’ici la balance n’ est point égale. Le cabinet de Madrid a peut-être perdu un temps précieux. Mais le vôtre a fait pire. La note donnée à Rio Janeiro en date du 16 octobre et celle donnée à Londres en date du 18 du même mois renouvellent des méfiances, qui semblent malheureusement assez autorisées.

Il s’agirait d’abord d’en extirper tout germe quelconque par l’ entremise de la médiation actuelle. Et elle aurait empli sa tâche du moment que les deux cabinets seraient portés à vouloir et à opérer d’un commun accord la pacification des colonies. La cause est une, et l’ intérêt et parfaitement mutuel.

Peut-il en être autrement? En faisant abstraction de toute considération morale, peut-on crore que les succès de l’ insurrection nuistent à l’ Espagne seule, et que le royaume de Brésil y trouve un avantage?

Les nouvelles républiques résultées d’ une révolution, ne s’ allient guère avec de vieilles monarchies, et surtout lorsque ces dernières leur sont limitrophes. Je m’ arrête ici, et j’ abandonne cette thèse à votre sagesse, M. le commandeur, et à votre grande expérience des hommes et des affaires.

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Si donc les deux cours sont disposées à faire cause commune dans la grande entreprise de pacifier les colonies, les difficultées qui arrêtent les négociations actuelles, tombent d’elles-mêmes.

Et dans le cas contraire, le moyen de les aplanir se réduit à statuer de bonne foi, quelles sont les forces que l’ Espagne doit envoyer à Montevideo pour reprendre possession de ses provinces et pour pouvoir les garder avec la pleine sécurité du Brésil.

Toute autre condition ramènerait la discussion à celle des colonies, et nous sommes loin de prétendre, du moins pour ce qui concerne le vote de l’ empereur, que les puissances médiatrices puissent s’ en mêler du moment que cette tâche ne leur est point confiée spontanément par les cours intéressées.

Je désire, M. le commandeur, que cette ouverture confidentielle réponde à votre attente et qu’elle contribue, s’ il se peut, à l’ accomplissement des voeux que nous formons pour le succès de la négociation.

Dans mon particulier, je me félicité de pouvoir vous renouveler sous de pareils auspices les assurances de mes sentiments très distingués.

Και αυτή η επιστολή είχε ως αντικείμενο τις εξεγέρσεις στις ισπανικές αποικίες της Αμερικής και τις διενεξεις ανάμεσα στην Πορτογαλλία και την Ισπανία γύρω από τον τρόπο ειρηνοποίησης των επαναστατημένων επαρχιών.

1. VPR τομ. I σ. 279 - 280.

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Επιστολή προς τον Επιτετραμμένο της Ρωσίας στη Βιέννη Γκ. Γκολόβκιν (Βαρσοβία 25 Μαρτίου /6 Απριλίου 1818).1

Votre excellence aura lieu de se convaincre par l’ office ci-joint en copie du ministre secrétaire d’ État du royaume de Pologne, que le gouvernement d’ Autriche n’a pas encore satisfait en entier aux clauses des articles 15 et 18 du traité de Vienne du 21 avril (3 mai) 1815 qui assurent aux sujets mixtes la faculté de transporter librement et sans retenue quelconque leurs propriétés du territoire de l’ une des deux dominations dans celui de l’ autre. Il est de l’

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intention de notre auguste maître, que v. ex. renouvelle à ce sujet les démarches qui ont été dans le temps prescrites à M. le comte de Stackelberg; et qu’en réclamant en général la réciprocité des mesures prises par le gouvernement polonais en faveur des sujets autrichiens, vous plaidiez en particulier, M. le comte, les intérêts de la dame Weyssenhof dont la requête se trouve annexée à l’ office du comte Sobolewski.

J’ai l’ honneur...

Η σύντομη αυτή επιστολή αναφερόταν στην αθέτηση ανειλημμένων υποχρεώσεων από την αυστριακή κυβέρνηση στο ζήτημα του δικαιώματος των υπηκόων του βασιλείου της Πολωνίας να διακινήσουν ελεύθερα τις περιουσίες τους και στις δύο προσαρτημένες περιοχές.

1. VPR τομ. I σ. 291 πρβλ. και προγενέστερη επιστολή προς Γκολόβκιν, VPR τομ. I' σ. 265, με ημερομηνία 15/27 Μαρτίου 1818.

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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (Βαρσοβία 27 Μαρτίου/8 Απριλίου 1818).1

Monsieur l’ ambassadeur. Les expéditions annexées à cette dépêche (sub lit. A et B) présentent à v. ex. l’ ensemble des errements que le ministère trace au général Pozzo di Borgo sur une question, portée à la connaissance de l’ empereur par le cabinet de Vienne.

Vous trouverez joint à ces communications un mémoire (sub lit. C) transmis à M. le comte de Golowkin en mission extraordinaire à Vienne durant le semestre accordé à M. le comte de Stackelberg.

En approfondissant le contenu de cette pièce, il vous sera facile, M. le comte, de saisir le sens de celles qui regardent l’ affaire dont il s’ agit.

Pénétré ainsi des intentions de notre auguste maître, vous êtes invité à porter le ministère britannique à munir d’instructions suffisamment précises son ambassadeur à Paris, afin que le travail dont pourra être chargée la conférence de Paris, produise un effet salutaire.

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Les quatre cabinets réunis ne pourront atteindre ce but qu’en définissant avec droiture d’ intention et dans des termes bien positifs l’ objet de l’ entrevue des souverains.

Cette définition seule, portée à la connaissance de tous les cabinets, pourra préparer avantageusement l’ opinion publique au sujet de l’ entrevue des souverains et dissiper toutes les méfiances et toutes les arrière-pensées, qu’un silence absolu ou des déclarations vagues ne feraient qu’ accréditer davantage.

Il vous est réservé, M. le comte, de faire part directement à M. le général Pozzo di Borgo de vos observations, et de rendre compte au ministère impérial des résultats de vos démarches.

J’ai l’ honneur...

Η επιστολή αφορούσε τη συνάντηση των εκπροσώπων των τεσσάρων μελών του ευρωπαϊκού διευθυντηρίου στη συνδιάσκεψη των Παρισίων, που θα προπαρασκεύαζε τη συνάθροιση των μοναρχών στο συνέδριο του Αιξ λα Σαπέλ.

1. VPR τομ. 1 σ. 292.

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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο

(Βαρσοβία 27 Μαρτίου 1818).1

Monsieur le général,

Les communications échangées en dernier lieu avec le ministère autrichien, et que Votre Excellence trouvera consignées dans les pièces ci-jointes, ont trait à une question importante.

L’ empereur s’en est occupé et sans s’ écarter des principes et des formes qui caractérisent la marche de son cabinet. Sa Majesté Imperiale ordonne à son ministère d’enoncer ici une opinion pour le cas où la conférence de Paris serait appelée à y donner suite.

La cour d’ Autriche a dès longtemps signalé l’ importance pour les cabinets alliés de s’ unir pour prendre en considération les clauses de l’ article V,

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paragraphe 5 du traité principal de Paris du 8/20 novembre, et en assurer l’ exécution de la manière la plus favorable au maintien du repos général.

L’ époque de cette réunion a été fixée et le lieu de l’ entrevue des souverains va être choisi.

Le ministère de Sa Majesté Impériale et Royale apostolique, fort de l’ expérience du congrès de Vienne et appréciant l’ état moral de l’ esprit public dans différentes contrées de l’ Europe, redoute à juste titre le concours illimité des interventions auxquelles donnerait lieu la réunion auguste des souverains, si elle attirait ou admettait auprès d’ elle les représentants de toutes les autres puissances.

La cour de Vienne propose conséquemment aux cabinets d’Angleterre, de Prusse, de Russie, de convenir des démarches à faire, d’une commun accord, en vue d’ ecarter cet inconvénient sans déroger toutefois aux égards dus aux puissances qui ont accédé à la stipulation dont on va s’ occuper, et qui d’ailleurs, par une suite de l’ acte du 14/26 septembre, sont également les alliés de Leurs Majestés Impériales et Royales l’ empereur d’Autriche, le roi d’Angleterre, le roi de Prusse et l’ empereur Notre Auguste Maître.

Si le vote que l’ Autriche vient d’ articuler est complètement conforme à celui qu’émettront les cabinets de Saint-James et de Berlin, 1 empereur y adhère sans aucune restriction.

Mais pour constater l’ identité simultanée de l’ opinion des quatre cabinets sur cette thèse, il faut les consulter dans le même lieu et en même temps.

La conférence de Paris semble en offrir le moyen; si cette mesure était admise en principe, il resterait alors à se concerter sur le mode de procéder à son exécution.

Il s’ agirait de donner en commun aux ministres des quatre puissances accréditées auprès des cours accédantes, des instructions analogues au but que l’on veut atteindre.

La conférence de Paris pourrait se charger de cet ouvrage en prenant pour base de son travail la dépêche que M. le prince de Metternich a adressée au ministre de Russie en date du 9 mars.

Les ministres de l’ empereur reçoivent l’ ordre de se conformer aux directions que Votre Excellence serait dans le cas de leur donner comme coséquence des délibérations que la conférence aura arrêtées.

L’ intention de Sa Majesté Impériale est donc que ses ministres y prennent part toutes les fois que MM. les ministres d’Autriche, de Prusse et d’Angleterre leur en feront l’ invitation simultanée et formelle.

Nous allons donner connaissance de cette expédition à M. le conseiller privé Alopeus et à M. l’ ambassadeur comte de Lieven.

Le ministère impérial répondra, selon la teneur des présentes, à toutes les

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    de tous et elle satisferait de coeur magnanime de s.m.i. qui ne refusera jamais d’ intercéder pour d’ anciens serviteurs ou de les accueillir dans ses États .

    Des nouvelles qui doivent être parvenues à votre connaissance, M. le duc, nous font présumer avec raison que les vues exposées ci-dessus touchent à leur accomplissement. La voix publique l’ annonce, et nous aimons à croire qu’elle dit vrai.

    Cependant, quoiqu’il en soit de l’ authenticité de ces notions, l’ empereur désire faire connaître au roi, son auguste allié, le voeu qu’il forme pour la réception des volontaires grecs au service de Naples. A cet effet s.m. a choisi de préférence votre officieuse entremise. Vous êtes invité, M. de duc, à rendre compte au roi, votre maître, de l’ objet de la communication confidentielle que j’ai l’ honneur de vous faire aujourd’hui. Les raisons graves qui déterminent l’ intervention amicale de l’ empereur dans cette affaire de conscience, ont été suffisamment développées plus haut. Elles paraissent de nature à inspirer de la conviction. C’est pourquoi nous nous flattons que vous voudrez bien vous employer avec zèle à seconder l’ heureuse issue d’une disposition réglementaire dont l’ influence conservatrice n’ est nullement à dédaigner quant au pays et aux individus en question.

    J’ abandonne à votre sagesse, M. le duc, le soin de peser toutes ces considérations et de le retracer à votre gouvernement sous leur véritable jour.

    Enfin, si vous aviez reçu dans l’ intervalle quelques renseignements que nous n’ avons pas, sur une résolution déjà prise par votre cour d’enrégimenter les volontaires grecs, vous feriez chose agréable au ministère de s.m., en nous faisant part de ce qui serait parvenu à votre connaissance.

    Je saisis avec empressement l’ occasion qui m’ est offerte, pour consigner ici le témoignage des sentiments de haute considération, avec lesquels j’ ai l’ honneur....

    Και η επιστολή αυτή αφορούσε στην αποκατάσταση των Ελλήνων οπλαρχηγών. Ο Καποδίστριας μνημόνευε την προσφορά των αγωνιστών αυτών στα Επτάνησα και στη Ρωσία και υπογράμμιζε την απελπιστική τους θέση, για να σημειώσει στη συνέχεια: «...η οργάνωση των μακεδονικών ταγμάτων κάτω από τη σημαία του σεβαστού σας ηγεμόνα (του βασιλείου των δύο Σικελιών) θα εξασφαλίσει την ησυχία και μία τίμια επιβίωση στον όχλο αυτό των ατόμων που, σπρωγμένοι απ’ την απελπισία, θα κατέληγαν στη λεηλασία...».

    Όπως έγραψε αργότερα ο Καποδίστριας «Η ευθυκρισία και γενναιοφροσύνη του δουκός Σερρακαπριόλε αντελήφθη εν όλη τη ευρύτητι την σπουδαιότητα της τοιαύτης προτάσεως. Ησπάσθη αυτήν μετά θέρμης και την