Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄
Τίτλος: | Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε΄ |
Τόπος έκδοσης: | Κέρκυρα |
Εκδότης: | Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών |
Συντελεστές: | Κώστας Δαφνής, Παύλος Πετρίδης |
Έτος έκδοσης: | 1984 |
Σελίδες: | 380 |
Θέμα: | Κείμενα (1815-1818) |
Το Βιβλίο σε PDF: | Κατέβασμα αρχείου 51.83 Mb |
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ou s’ est désisté des soins bienveillants, qu’il vouait auparavant à la rédaction de ce journal, ou bien qu’il n’ a pas été en son pouvoir de mettre en harmonie l’ article dont il est question, avec les communications satisfaisantes qu’il a plu au cabinet de s.a.r. le prince régent d’ adresser à l’ empereur par votre organe à l’ occasion de la lettre écrite par s.m.i. au maréchal duc de Wellington en date du 30 octobre 1817.
Nous n’ admettons point d’autre hypothèse, et ce n’ est pas sans peine qu’en partant même de l’une ou de l’ autre de celles, que nous venons d’ indiquer, il nous est impossible de nous dissimuler une vérité incontestable, savoir que la publication de cet article dans un journal ministériel et par la pensée qui y domine, et par les formes dont elle est revêtue, autorise des interprétations peu favorables au crédit dont il importe de fortifier l’ ascendant moral de la grande alliance.
Ce crédit ne peut résulter que des témoignages d’estime et de confiance, que les gouvernements respectifs se donneront non seulement vis-à-vis d’eux-mêmes et dans le secret de leurs relations, mais publiquement et à la face de leurs peuples et des nations étrangères.
Or, quel résultat peut-on attendre de l’ impression, que doivent produire sur les esprits disposés à la méfiance, les observations dont cet article accompagne les passages authentiques de la lettre de l’ empereur? Pour blâmer les voeux qui y sont consignés, et surtout le langage qui les exprime, il suppose cette lettre apocryphe. Ne l’ étant pas et tous les cabinets alliés pouvant en avoir la conviction, pourquoi ne se demandent-ils pas:
1. Si c’est son contenu ou sa forme qui déplaît à la censure britannique?
2. Si cette censure est indépendante du cabinet de St. James?
3. Ou si c’est ce cabinet qui préfère la livrer à ses écarts ou ne point s’y opposer?
Nous doutons que la cause générale puisse gagner à la solution arbitraire dont chacune de ces questions est susceptible.
Tel est le point de vue élevé sous lequel l’ empereur vous recommande, M. le comte, de vous occuper du fait dont il s’ agit, ainsi que des considérations auxquelles il donne lieu.
Vos recherches n’ auront pour objet que de nous éclairer sur les causes véritables, qui peuvent avoir motivé la publication de cet article dans un journal considéré jusqu’ici comme ministériel.
Il vous sera facile d’en saisir le fil, en accordant une attention suivie à deux circonstances, aui semblent remonter au même principe.
Nous avons encore sous les yeux le numéro du Times de l’ année dernière qui jugea-convenable de désapprouver la tendance du Nord à faire la morale en affaires par des mémoires (the passion of memorialising) et nous parcourons
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régulièrement l’ Ambigu, qui a repris la parole depuis peu de temps pour attaquer le gouvernement actuel de la France avec les mêmes armes dont il combattait jadis celui de Buonaparte, sans négliger toutefois de signaler la puissance de la Russie comme le mobile unique du soi-disant despotisme du ministère de s.m. très chrétienne.
Veut-on par ces moyens indirects ramener le cabinet de Russie... à quoi donc? Au silence? Il n’ ajamais articulé une opinion que lorsqu’on lui en a demandé une. A donner à ses votes moins d’ autorité? S’ ils en exercent une, il est hors de notre pouvoir de leur enlever celle, qui est inhérante à la pureté et à l’ impartialité des intentions qui les dictent. A énoncer ces votes sous des formes moins ostensibles? Celles que nous avons adoptées, ne sont point arbitraires. Elles dérivent de la nature des communications qui ont lieu entre les cabinets allies, et surtout de 1’ universalité des intérêts auxquels elles se rapportent.
En faisant retracer ici ces dermières indications, l’ empereur a désiré, M. le comte, vous mettre à même de diriger vos recherches vers un but d’utilité réelle.
En cas que vous n’ ayez plus de doute sur la part que le ministère britannique peut avoir à ces publications, il vous est réservé alors de vous en expliquer confidentiellement avec le principal secrétaire d’ État selon la teneur des présentes et d’ après les deux points suivants, qui en sont la substance:
1. Le journal britannique que l’ Europe considère comme une émanation du ministère, laisse entrevoir les symptômes d’une divergence d’opinions entre le cabinet de St. James et celui de St. Pétersbourg. Ou le motif de cette divergence existe, ou non. Dans la première supposition, pourquoi confier aux journaux ces griefs et ne point s’en ouvrir directement avec l’ abandon de l’ amitié et l’ accent de la franchise? Dans la seconde, pourquoi permettre aux journaux une fausse direction?
2. Cette ouverture n’ a point pour objet un intérêt russe, mais l’ unique intérêt de la cause générale: le maintien et les progrès de la grande alliance.
H επιστολή αφορούσε ένα άρθρο που δημοσιεύτηκε στην εφημερίδα «THE COURIER» και ήταν θετικό και καλοπροαίρετο απέναντι στην πορεία της «μεγάλης ευρωπαϊκής συμμαχίας». Ο Καποδίστριας εξέφραζε την ικανοποίηση αλλά και την απορία του για την δυσαρέσκεια, στην προκείμενη περίπτωση, της βρετανικής επιτροπής λογοκρισίας. Στη συνέχεια διατυπώνονταν παράπονα για την εχθρική απέναντι στο ρωσικό υπουργικό συμβούλιο στάση μερίδας του βρετανικού Τύπου.
1. VPR τομ. Ι΄ σ. 255 - 257.
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Εγκύκλιος προς τους διπλωματικούς Εκπροσώπους της Ρωσίας στο Εξωτερικό (Βαρσοβία 17/29 Μαρτίου 1818).1
La diète du royaume de Pologne a commencé ses travaux.
V. ex. trouvera ci-joint le discours d’ouverture, ainsi que l’ aperçu del’ état intérieur du Royaume.
Ces deux pièces vont fixer tous les regards et leur contenu attirera peut-être l’ attention du cabinet (gouvernement) auprès duquel vous êtes accrédité.
L’ empereur le désire et vous prescrit même d’y contribuer à l’ effet de rectifier les opinions auxquelles pourrait donner lieu l’ apparition de ces documents dans les feuilles publiques.
Quel que soit le point de vue, sous lequel on considère l’ organisation, constitutionnelle du royaume de Pologne, elle présente une somme de garanties, qui semblent de nature à fortifier la confiance mutuelle des cabinets et à produire en même temps l’ effet le plus salutaire, tant sur les peuples gouvernés par de nouvelles constitutions, que sur ceux qui sollicitent ce bienfait de la libéralité de leurs souverains.
En approfondissant le discours de l’ empereur et les faits énoncés dans le rapport du ministre de l’ intérieur, il vous sera facile, Monsieur, de donner à cette vérité tout le développement dont elle est susceptible.
Il vous est réservé de vous en occuper dans la vue unique de relever au cas de besoin les observations, que le ministère a l’ ordre de retracer ici sommairement.
En jugeant des actes de Vienne et de Paris dans un esprit d’ exagération souvent malveillant, on a atribué à la part active et essentielle que l’ empereur y a prise, des intentions qui n’ ont jamais eu d’ accès dans sa pensée.
On a prétendu trouver dans les concessions, que la justice et la sagesse des souverains furent portées à faire à leurs peuples respectifs le renouvellement des doctrines subversives, qui ont manqué livrer le monde à l’ anarchie la plus épouvantable, ou à l’ asservissement le plus ignominieux.
L’ Acte du 14(26) septembre fut cosidéré par contre comme un pacte qui liguait le despotisme contre les droits des nations, ou bien comme une conception dirigée vers le système chimérique de la monarchie universelle.
Loin de démêler les principes de cette malveillance, en la poursuivant dans ses menées, loin de la surprendre et de la démasquer, l’ empereur a réservé au temps et aux témoignages de l’ expérience la tâche importante de combattre victorieusement les erreurs qu’on s’ est efforcé d’ accréditer.
Σελ. 244
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Ce temps est arrivé. Ces témoignages sont donnés. La charte constitutionelle du royaume de Pologne, sa mise à exécution, les avantages qu’elle a procurés à ce pays, ceux qu’elle lui promet — tels sont les faits auxquels seuls il appartient d’ expliquer d’une manière irrécusable les opinions que l’ empereur a soutenues durant les négociations de Vienne et de Paris de l’ année 1815, les principes qui ont présidé invariablement à son vote dans la confection du système européen, les résultats auxquels tend sa politique.
Nous l’ avons dit souvent, et nous aimons à le répéter dans ce moment où les preuves de fait sont à côté des assertions.
Les principes de morale chrétienne, auxquels seuls l’ empereur rend hommage et qui guident la marche de son cabinet comme l’ administration intérieur de ses Etats, ne sont point des abstractions, moins encore des idées vagues, dont la politique peut faire à volonté l’ instrument des ambitions les plus démesurées.
L’ application de ces principes est faite, et nous en appelons aux nombreuses communications qui ont eu lieu entre les cabinets dans ces derniers temps, ainsi qu’aux institutions effectuées heureusement en Pologne.
Il’ appartient maintenant à la haute sagesse des alliés de s.m.i. de faire apprécier l’. importance de cet exemple.
Il parlera utilement aux peuples qu’on tâche d’egarer, en leur inspirant de la méfiance sur la libéralité des intentions de leurs souveraints et sur la nature des stipulations existantes.
Il fera sentir aux États qui jouissent déjà des institutions libérales, que c’est à l’ autorité paternelle des souverains qu”il appartient de les accorder, que dirigées ainsi vers la prospérité générale, non seulement elles s’ associent à l’ ordre, mais elle en deviennent le garant le plus stable.
Il prouvera enfin aux peuples dont la puissance et la gloire résultent de leurs progrès dans la carrière de la liberté civile, que cette carrière est désormais ouverte à toutes les nations, et que leurs souverains respectifs se plaisent à la leur faire parcourir, sous l’ egide tutélaire de l’ expérience et de la morale.
Il se peut que ces observations soient reléguées encore dans la catégorie des illusions. Peu importe! Soyons assurés nous-mêmes, qu’elles ne le sont pas, et tâchons de faire partager cette conviction à ceux qui nous témoignent de la déférence.
C’est en ne point perdant de vue cette règle générale que l’ empereur vous recommande, Monsieur, de conformer vos entretiens ministériels et votre langage à l’ égard du public, toutes les fois que vous serez dans le cas de traiter du contenu des présentes.
Il sera agréable à s.m.i. de connaître par vos rapports l’ impression qu’ aura
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produite la publication du discours et celle du compte rendu du ministre de l’ intérieur.
Recevez...
Η εγκύκλιος αναφερόταν στις φιλελεύθερες και ηθικές αρχές της πολιτικής του αυτοκράτορα Αλέξανδρου στο πολωνικό Ζήτημα. Όπως είναι γνωστό,2 ο Καποδίστριας είχε συνεργαστεί με τον τσάρο και για το κρίσιμο αυτό Ζήτημα: «...Η Α.Μ. μοι είπεν ότι θα συνώδευον Αυτήν εις Πολωνίαν, ένθα επρόκειτο να κηρύξη την έναρξιν της πρώτης συνταγματικής Διαίτης... Ιδέτε και μελετήσατε τους λόγους τούτους,3 ασχοληθήτε κατόπιν με την σύνταξιν του λόγου ον πρόκειται να εκφωνήσω Εγώ. Μοι επέτρεψε... να υποβάλω τας παρατηρήσεις μου επί δύο σημείων άτινα μοι εφαίνοντο λίαν άτοπα. Το πρώτον ήτο η σύγκρισις ην η Α.Μ. ήθελε να κάμη μεταξύ της Πολωνίας και της Ρωσίας. Το δεύτερον ήτο η υπόσχεσις της μετά του Βασιλείου της Πολωνίας εκ νέου ενώσεως των επαρχιών εκείνων αίτινες είχον ήδη προσαρτηθή εις το Ρωσικόν κράτος...».4
Κατά τη συνεργασία τους όμως στο πολωνικό, εκδηλώθηκε διάσταση απόψεων ως προς το περιεχόμενο του λόγου που εκφωνήθηκε κατά την πρώτη Δίαιτα του βασιλείου της Πολωνίας.5 Με την επιστολή-εγκύκλιο του ο Καποδίστριας νομιμοποιούσε την πολιτική που είχε εξαγγείλει ο αυτοκράτορας στη Βαρσοβία και που «μόνη αυτή» στήριζε το ευρωπαϊκό σύστημα το οποίο είχε εγκαθιδρυθεί με τις συνθήκες της Βιέννης και των Παρισίων.
1. VPR τομ. I σ. 272 - 274.
2. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. Α' σ. 43.
3. Πού είχε εκφωνήσει ο βασιλιάς της Σαξωνίας κατά την έναρξη της πολωνικής Δίαιτας,όταν κυβερνούσε το μεγάλο δουκάτο της Βαρσοβίας.
4. Αρχείον, ό.π., α. 43.
5. Αρχείον, ό.π., σ. 44.
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Εμπιστευτική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ισπανίας στην Αγία Πετρούπολη Ζέα Βερμούδεθ
(Βαρσοβία 18/30 Μαρτίου 1818).1
Nous avons tardé à répondre à vos communications, mais les toutes dernières nous sont arrivées à Moscou au moment du départ de l’ empereur, et ce n’est que depuis peu de jours que. s.m.i. a pu leur vouer l’ examen approfondi qu’elles méritent.
Vous verrez, M. le chevalier, par la réponce d’ office que vos collègues le commandant de Saldanha et le chargé d’ affaires de Lima ont plaidé aussi la cause de leur cour et que le tout nous a été en même temps répété fidèlement par les rapports du lieutemant général Pozzo di Borgo.
L’ ensemble de ces renseignements ne laisse plus de doute sur le peu de succès que promettent les négociations, à moins qu’un retour sincère à une marche plus droite n’ amène les deux cabinets hautement intéressés à la question, à se faire droit et à s’ entendre.
Votre ministère est mécontent à juste titre de la réponse donnée au comte de Casa Flores. Mais aussi permettez-moi de vous demander, pourquoi l’ a-t-il motivée? Si l’ affaire devait se traiter à Paris, à quoi bon l’ entamer directement à Rio Janeiro?
Du moment que cette cour a accédé à la médiation, n’ aurait - il pas mieux valu discuter sans perte de temps des moyens relatifs à la prise de possession de Montevideo, en prenant acte de la déclaration faite par M. le comte de Palmella et en admettant simplement le principe qu’il a posé, savoir: dès que la sécurité du Brésil permettra à s.m. très fidèle de retirer ses forces de cette ligne militaire sans inconvénient.
La cause est une. L’ intérêt est parfaitement réciproque. L’ insurrection de vos colonies est aussi nuisible aux grands intérêts de s.m. très fidèle qu’à ceux du roi, votre maître.
Si l’ Espagne, forte de ses moyens militaires, peut soutenir vicrorieusement les possessions de Rio de la Plata, comment supposer à la cour du Brésil l’ intention d’y maintenir ses troupes? Mais l’ aurait-elle, cette intention? Pourrait-on l’ avouer, et ne l’ avouant pas, comment la faire valoir?
D’ autre part, si l’ armée espagnole ne répond pas pour le moment à l’ étendue de tous les services auxquels elle est appelée, s.m. catholique peut-elle vouloir les progrès de l’ insurrection sur la Rive orientale de la Plata? Peut-elle ne point pressentir avec peine les dangers auxquels serait exposé le royaume de
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son auguste beau-père?
La question est donc de fait; et c’ est sous ce point de vue qu’il est désirable de la voir décidée. En ayant recours à des subtilités diplomatiques, on manque l’ objet et l’on ajoute à la complication des intérêts qu’il importe de concilier.
Ignorant le système que le cabinet de Madrid se propose de suivre à l’ effet de pacifier les colonies, il est impossible de porter une opinion positive sur le mode, d’après lequel il serait le plus utile de terminer cette fâcheuse discussion.
Quel que soit cependant ce système, on peut se demander, si c’est par la coopération franche et amicale de la cour du Brésil que s.m. catholique veut la mettre à exécution, ou bien, si c’est indépendamment de tout secours ou coopération de sa part.
Dans la première hypothèse, les droits de s.m. catholique reconnus, le plan général destiné à la pacification des colonies, arrêté d’une commun accord, peu importerait si les provinces orientales de la Plata étaient momentanément confiées à des troupes espagnoles ou portugaises. D’ ailleurs, la présence de ces dernières sur les lieux est maintenant un témoignage affligeant de la divergence du système des deux cabinets, et l’ insurrection en profite.
Leur présence, devenue le garant de l’ accord effectif qui serait rétabli entre les deux puissances, découragerait d’abord l’ insurrection et ouvrirait peut-être des chances très favorables à la pacification générale.
Dans la seconde hypothèse, le roi d’Espagne prendrait possession de fait d’ un pays qui de droit lui appartient.
Il semble difficile de sortir de cette alternative. Aussi nous l’ avons relevée d’une manière très positive dans notre mémoire du 17 novembre 1817.
Nous avons jugé alors que par les négociations actuelles la médiation aurait pu atteindre un résultant important, celui d’ identifier la politique des deux cabinets dans la grande question des colonies.
Mais en signalant ce point de vue, nous n’ avons point prétendu faire dépendre de cette question celle de Rio de la Plata, mais faire précécer la décision de l’ une à la discussion de l’autre, bien entendu toutefois que la cour de Madrid juge convenable d’ adopter une pareille combinaison.
Elle nous a semblé la plus favorable aux succès de la grande entreprise de pacifier l’ Amérique Médirionale.
Il ne nous appartient pas d’en dire davantage, comme il nous est permis de ne point démordre de notre opinion, du moins jusqu’à ce qu’une opinion contraire ne soit également autorisée par des considérations majeures.
Telles sont les observations que j’ai l’ ordre de retracer ici confidentiellement; elles vous donneront, M. le chevalier, la mesure la plus juste de la sollicitude avec laquelle l’ empereur s’ occupe des intérêts de son auguste ami et allié le roi, votre maître. J’ ajouterai encore que par une suite des mêmes
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dispositions invariables, ce n’ est pas sans impatience que nous attendons les réponses qu’il plaira à votre cabinet de donner à nos communications du 17 novembre dernier.
Il ne me reste qu’à vous dire un mot relativement à l’ entrevue des souverains. Il n’ appartient point à l’ empereur seul de décider de l’ objet et des formes à donner à cette réunion.
Si elle sera destinée exclusivement et strictement à la discussion qui regarde l’ évacuation de la France et les mesures qui en dépendent, il se peut que les quatre cabinets trouvent plus convenable de proposer à leurs augustes alliés de se dispenser d’y envoyer leurs représentants.
Par contre, si la réunion se décidera à s’ occuper des objets actuellement en discussion aux conférences de Londres, Paris et Francfort, c’est alors qu’elle devrait, à ce qu’il semble, y inviter les cours directement intéressées.
Nous avons lieu de croire que la conférence de Paris sera chargée de l’ examen de cette question. Je me ferai un devoir de vous informer, M. le chevalier, des données plus positives que des explications ultérieures entre les quatre cabinets peuvent fournir à cet égard.
Ο Καποδίστριας αναφερόταν στις εξεγέρσεις των ισπανικών αποικιών της Αμερικής, υπογραμμίζοντας ότι οι εξεγέρσεις στις αποικίες ήταν το ίδιο ενοχλητικές τόσο για τα συμφέροντα του αυτοκράτορα της Ρωσίας όσο και για κείνα του βασιλιά της Ισπανίας. Καλούσε δε την αυλή της Ισπανίας να διευθετήσει φιλικά με τη Βραζιλία το ζήτημα της κατοχής των επαρχιών του Ρίο δε λα Πλάτα.
1. VPR τομ. I΄ σ. 276 - 278.
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Εμπιστευτική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Πορτογαλλίας στην Αγία Πετρούπολη
Σαλντάνιε ντα Γκάμα (Βαρσοβία 18/30 Μαρτίου 1818).1
Monsieur le commandeur. J’ai rendu compte à l’ empereur de la lettre que vous m avez fait 1 honneur de m adresser en dernier lieu, au moment où s.m.i. prenait connaissance des communications de M. le chargé d’ affaires de votre
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cour, ainsi que des rapports de M. le lieutenant général Pozzo di Borgo, qui renferment les détails ultérieurs sur les conférences vouées à l’ aplanissement du differend existant entre s.m. très fidèle et s.m. catholique.
Votre zèle, M. le commandeur, pour le prompt succès de ces négociations et le jugement éclairé que vous portez sur les moyens d’atteindre ce résultat, nous auront fait regretter sans doute les explications directes, qui ont eu lieu au Brésil entre les deux cabinets.
Si elles étaient en effet l’ expression véritable des intentions de votre cour, permettez-moi de vous observer avec l’ abandon de l’ amitié: quels succès pourrait - on espérer des négociations? Vous ne pouvez par admettre à la fois deux principes qui sont en opposition. Si votre cour reconnaît le roi d’Espagne pour le souverain de la Rive orientale de la Plata, comment énoncer que le pays ne sera rendu qu’aux conditions, auxquelles il fut cédé par les sujets insurgés de s.m. catholique?
Tel est cependant le sens positif de la note donnée par feu M. de Bezera au comte de Casa Flores en date du 16 octobre 1817.
Il est à espérer, M. le commandeur, que votre cabinet non seulement désapprouvera la réponse faite au comte de Casa Flores , mais qu’en honorant loyalement la déclaration consignée dans la note de son ambassadeur, M. le comte de Palmella, il voudra s’ occuper de la question de fait, la seule désormais qu’il reste à regier par la voie de la médiation des cours alliées.
En partant de cette conviction intime, il nous semble que les moyens de conciliation sont à la portée des deux cabinets, si toutefois on est de part et d’ autre dans l’ intention bien sincère de s’ entendre.
Je dis: de part et d’autre, quoique jusqu’ici la balance n’ est point égale. Le cabinet de Madrid a peut-être perdu un temps précieux. Mais le vôtre a fait pire. La note donnée à Rio Janeiro en date du 16 octobre et celle donnée à Londres en date du 18 du même mois renouvellent des méfiances, qui semblent malheureusement assez autorisées.
Il s’agirait d’abord d’en extirper tout germe quelconque par l’ entremise de la médiation actuelle. Et elle aurait empli sa tâche du moment que les deux cabinets seraient portés à vouloir et à opérer d’un commun accord la pacification des colonies. La cause est une, et l’ intérêt et parfaitement mutuel.
Peut-il en être autrement? En faisant abstraction de toute considération morale, peut-on crore que les succès de l’ insurrection nuistent à l’ Espagne seule, et que le royaume de Brésil y trouve un avantage?
Les nouvelles républiques résultées d’ une révolution, ne s’ allient guère avec de vieilles monarchies, et surtout lorsque ces dernières leur sont limitrophes. Je m’ arrête ici, et j’ abandonne cette thèse à votre sagesse, M. le commandeur, et à votre grande expérience des hommes et des affaires.
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Si donc les deux cours sont disposées à faire cause commune dans la grande entreprise de pacifier les colonies, les difficultées qui arrêtent les négociations actuelles, tombent d’elles-mêmes.
Et dans le cas contraire, le moyen de les aplanir se réduit à statuer de bonne foi, quelles sont les forces que l’ Espagne doit envoyer à Montevideo pour reprendre possession de ses provinces et pour pouvoir les garder avec la pleine sécurité du Brésil.
Toute autre condition ramènerait la discussion à celle des colonies, et nous sommes loin de prétendre, du moins pour ce qui concerne le vote de l’ empereur, que les puissances médiatrices puissent s’ en mêler du moment que cette tâche ne leur est point confiée spontanément par les cours intéressées.
Je désire, M. le commandeur, que cette ouverture confidentielle réponde à votre attente et qu’elle contribue, s’ il se peut, à l’ accomplissement des voeux que nous formons pour le succès de la négociation.
Dans mon particulier, je me félicité de pouvoir vous renouveler sous de pareils auspices les assurances de mes sentiments très distingués.
Και αυτή η επιστολή είχε ως αντικείμενο τις εξεγέρσεις στις ισπανικές αποικίες της Αμερικής και τις διενεξεις ανάμεσα στην Πορτογαλλία και την Ισπανία γύρω από τον τρόπο ειρηνοποίησης των επαναστατημένων επαρχιών.
1. VPR τομ. I σ. 279 - 280.
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Επιστολή προς τον Επιτετραμμένο της Ρωσίας στη Βιέννη Γκ. Γκολόβκιν (Βαρσοβία 25 Μαρτίου /6 Απριλίου 1818).1
Votre excellence aura lieu de se convaincre par l’ office ci-joint en copie du ministre secrétaire d’ État du royaume de Pologne, que le gouvernement d’ Autriche n’a pas encore satisfait en entier aux clauses des articles 15 et 18 du traité de Vienne du 21 avril (3 mai) 1815 qui assurent aux sujets mixtes la faculté de transporter librement et sans retenue quelconque leurs propriétés du territoire de l’ une des deux dominations dans celui de l’ autre. Il est de l’
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intention de notre auguste maître, que v. ex. renouvelle à ce sujet les démarches qui ont été dans le temps prescrites à M. le comte de Stackelberg; et qu’en réclamant en général la réciprocité des mesures prises par le gouvernement polonais en faveur des sujets autrichiens, vous plaidiez en particulier, M. le comte, les intérêts de la dame Weyssenhof dont la requête se trouve annexée à l’ office du comte Sobolewski.
J’ai l’ honneur...
Η σύντομη αυτή επιστολή αναφερόταν στην αθέτηση ανειλημμένων υποχρεώσεων από την αυστριακή κυβέρνηση στο ζήτημα του δικαιώματος των υπηκόων του βασιλείου της Πολωνίας να διακινήσουν ελεύθερα τις περιουσίες τους και στις δύο προσαρτημένες περιοχές.
1. VPR τομ. I σ. 291 πρβλ. και προγενέστερη επιστολή προς Γκολόβκιν, VPR τομ. I' σ. 265, με ημερομηνία 15/27 Μαρτίου 1818.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Λονδίνο κόμη Λίεβεν (Βαρσοβία 27 Μαρτίου/8 Απριλίου 1818).1
Monsieur l’ ambassadeur. Les expéditions annexées à cette dépêche (sub lit. A et B) présentent à v. ex. l’ ensemble des errements que le ministère trace au général Pozzo di Borgo sur une question, portée à la connaissance de l’ empereur par le cabinet de Vienne.
Vous trouverez joint à ces communications un mémoire (sub lit. C) transmis à M. le comte de Golowkin en mission extraordinaire à Vienne durant le semestre accordé à M. le comte de Stackelberg.
En approfondissant le contenu de cette pièce, il vous sera facile, M. le comte, de saisir le sens de celles qui regardent l’ affaire dont il s’ agit.
Pénétré ainsi des intentions de notre auguste maître, vous êtes invité à porter le ministère britannique à munir d’instructions suffisamment précises son ambassadeur à Paris, afin que le travail dont pourra être chargée la conférence de Paris, produise un effet salutaire.
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Les quatre cabinets réunis ne pourront atteindre ce but qu’en définissant avec droiture d’ intention et dans des termes bien positifs l’ objet de l’ entrevue des souverains.
Cette définition seule, portée à la connaissance de tous les cabinets, pourra préparer avantageusement l’ opinion publique au sujet de l’ entrevue des souverains et dissiper toutes les méfiances et toutes les arrière-pensées, qu’un silence absolu ou des déclarations vagues ne feraient qu’ accréditer davantage.
Il vous est réservé, M. le comte, de faire part directement à M. le général Pozzo di Borgo de vos observations, et de rendre compte au ministère impérial des résultats de vos démarches.
J’ai l’ honneur...
Η επιστολή αφορούσε τη συνάντηση των εκπροσώπων των τεσσάρων μελών του ευρωπαϊκού διευθυντηρίου στη συνδιάσκεψη των Παρισίων, που θα προπαρασκεύαζε τη συνάθροιση των μοναρχών στο συνέδριο του Αιξ λα Σαπέλ.
1. VPR τομ. 1 σ. 292.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο
(Βαρσοβία 27 Μαρτίου 1818).1
Monsieur le général,
Les communications échangées en dernier lieu avec le ministère autrichien, et que Votre Excellence trouvera consignées dans les pièces ci-jointes, ont trait à une question importante.
L’ empereur s’en est occupé et sans s’ écarter des principes et des formes qui caractérisent la marche de son cabinet. Sa Majesté Imperiale ordonne à son ministère d’enoncer ici une opinion pour le cas où la conférence de Paris serait appelée à y donner suite.
La cour d’ Autriche a dès longtemps signalé l’ importance pour les cabinets alliés de s’ unir pour prendre en considération les clauses de l’ article V,
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paragraphe 5 du traité principal de Paris du 8/20 novembre, et en assurer l’ exécution de la manière la plus favorable au maintien du repos général.
L’ époque de cette réunion a été fixée et le lieu de l’ entrevue des souverains va être choisi.
Le ministère de Sa Majesté Impériale et Royale apostolique, fort de l’ expérience du congrès de Vienne et appréciant l’ état moral de l’ esprit public dans différentes contrées de l’ Europe, redoute à juste titre le concours illimité des interventions auxquelles donnerait lieu la réunion auguste des souverains, si elle attirait ou admettait auprès d’ elle les représentants de toutes les autres puissances.
La cour de Vienne propose conséquemment aux cabinets d’Angleterre, de Prusse, de Russie, de convenir des démarches à faire, d’une commun accord, en vue d’ ecarter cet inconvénient sans déroger toutefois aux égards dus aux puissances qui ont accédé à la stipulation dont on va s’ occuper, et qui d’ailleurs, par une suite de l’ acte du 14/26 septembre, sont également les alliés de Leurs Majestés Impériales et Royales l’ empereur d’Autriche, le roi d’Angleterre, le roi de Prusse et l’ empereur Notre Auguste Maître.
Si le vote que l’ Autriche vient d’ articuler est complètement conforme à celui qu’émettront les cabinets de Saint-James et de Berlin, 1 empereur y adhère sans aucune restriction.
Mais pour constater l’ identité simultanée de l’ opinion des quatre cabinets sur cette thèse, il faut les consulter dans le même lieu et en même temps.
La conférence de Paris semble en offrir le moyen; si cette mesure était admise en principe, il resterait alors à se concerter sur le mode de procéder à son exécution.
Il s’ agirait de donner en commun aux ministres des quatre puissances accréditées auprès des cours accédantes, des instructions analogues au but que l’on veut atteindre.
La conférence de Paris pourrait se charger de cet ouvrage en prenant pour base de son travail la dépêche que M. le prince de Metternich a adressée au ministre de Russie en date du 9 mars.
Les ministres de l’ empereur reçoivent l’ ordre de se conformer aux directions que Votre Excellence serait dans le cas de leur donner comme coséquence des délibérations que la conférence aura arrêtées.
L’ intention de Sa Majesté Impériale est donc que ses ministres y prennent part toutes les fois que MM. les ministres d’Autriche, de Prusse et d’Angleterre leur en feront l’ invitation simultanée et formelle.
Nous allons donner connaissance de cette expédition à M. le conseiller privé Alopeus et à M. l’ ambassadeur comte de Lieven.
Le ministère impérial répondra, selon la teneur des présentes, à toutes les
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ouvertures qui lui seront faites par les ministres des puissances qui témoigneront le désir de connaître l’ opinion de l’ empereur sur la question dont il s’agit.
J’ai l’ honneur d’ être, etc.
Ο Καποδίστριας αναφερόταν στις προπαρασκευαστικές εργασίες της συνδιάσκεψης των Παρισίων ενόψη του συνεδρίου στο Αιξ λα Σαπέλ. Όπως έγραψε αργότερα ο ίδιος, «έπρεπε να αρθούν αι δυσχέρειαι αίτινες παρεκώλυον την πορείαν των περί του ισπανικού ζητήματος διαπραγματεύσεων αι οποίαι είχον ανατεθή εις την διάσκεψιν των Παρισίων. Επί πλέον ήτο επείγουσα ανάγκη να ρυθμισθούν τα εδαφικά εν Γερμανία ζητήματα και να ληφθή απόφασις ως προς την ανάκλησιν ή την διατήρησιν του εν Γαλλία στρατού κατοχής».2
1. Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique du comte Pozzo di Borgo et du comte de Nesselrode, τομ. B' σ. 414 - 417.
2. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. A σ. 46.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο
(Βαρσοβία 27 Μαρτίου 1818).1
Monsieur le général,
L’ empereur désire donner à Votre Excellence des directions plus particulières au sujet des communications autrichiennes jointes à la présente expédition.
Ces directions tendent également à faire aboutir la démarche du cabinet de Vienne, pourvu toutefois qu’elle réponde par des faits à la droiture des intentions que l’ empereur aime à lui supposer.
Posons d’ abord la question d’ après cette hypothèse: L’ entrevue des souverains doit s’ occuper de l’ examen et de la mise à exécution d’ une clause stipulée par un traité général. Il s’ agit de la remplir en prenant en même temps des mesures qui puissent garantir à l’ Europe le maintien et l’ affermissement
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ultérieur de la paix.
Sous ce double point de vue, les puissances qui ont signé les traités de Paris des années 1814 et 1815, ou qui ont accédé à ces transactions, ont plein droit de prendre part aux délibérations auxquelles donnera lieu l’ entrevue.
Il s’ agit donc de porter ces puissances à renoncer spontanément à leurs droits et en déférer l’ exercice aux votes reunis de l’ Angleterre, de l’ Autriche, de la Prusse et de la Russie.
L’ unique moyen de faire réussir les démarches qu’on dirigerait vers ce résultat, semblerait être de convaincre bien intimement les puissances accédantes que les souverains et leurs cabinets ne se permettront, durant l’ entrevue, ni d’ aborder, ni de discuter aucune des autres questions sur lesquelles différentes ouvertures ont donné lieu aux travaux des conférences de Londres, de Paris et de Francfort.
En effet, du moment qu’une déclaration bien positive, donnée formellement au protocole des conférences, définirait avec précision l’ objet unique de l’ entrevue, en portant que les souverains ne s’ occuperont que des mesures à prendre pour effectuer les engagements stipulés par l’ article V, § 5 du traité principal de Paris du 8/20 novembre, quel intérêt ou quelle importance les puissances accédantes pourraient-elles attacher à leur vote dans cette question?
D’ailleurs la déférence qu’elles ont témoignée aux principaux cabinets, dans le cours des négociations précédentes, répond d’avance de la spontanéité avec laquelle seront accueillis les voeux formés actuellement par l’ Autriche.
Mais en serait-il de même, si les quatre cabinets réunis vouaient aussi leurs soins à l’ autres questions politiques, et s’ils se proposaient d’en décider sans la participation de toutes les parties intéressées?
Telle est la seconde hypothèse à laquelle peuvent donner lieu les ouvertures du cabinet autrichien.
Nous avons pressenti de loin cette complication, et les ordres donnés à M. le conseiller privé actuel de Colowkin indiquent les moyens que les ministres de Sa Majesté Impériale peuvent employer pour l’ aplanir.
Votre Excellence reçoit cette communication. Les développements qu’elle renferme nous dispensent de digressions ultérieures à ce sujet. Nous nous bornerons à énoncer les intentions de Sa Majesté Impériale dans l’ alternative suivante:
Ou l’ entrevue a pour objet unique l’ evacuation complète et définitive du royaume de France et toutes les mesures qui doivent assurer à cette grande décision un résultat positif et salutaire; et dans ce cas la réunion des souverains n’est point une suite du traité de quadruple alliance ni des dispositions stipulées par l’ article VI de cet acte. Ce n’est qu’en détournant l’ attention des autres cours européennes de cette stipulation, que l’ entrevue peut avoir lieu sans leur
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concours, et qu’une démarche amicale auprès d’ elles pourrait atteindre ce but.
Si, par contre, l’ entrevue doit être présentée à l’ Europe comme un effet immédiat de l’ article VI du traité d’alliance, alors, non seulement la démarche proposée par l’ Autriche ne semble point pouvoir s’ effectuer, mais il serait équitable et utile de proposer à toutes les puissances dont les intérêts réclament l’ action salutaire de l’ alliance européenne, de se faire représenter auprès des souverains réunis.
En vous faisant part, monsieur le général, de ces considérations, le ministère croit avoir suffisamment explique les motifs qui ont suggéré les réponses faits au cabinet de Vienne par l’ office du 14/26 mars, ainsi que les directions éventuelles que vous recevez comme plénipotentiaire de Russie à la conférence de Paris.
Ou l’ Autriche, de concert par avance avec l’ Angleterre et la Prusse, veut écarter de la réunion des souverains la discussion des intérêts espagnols et allemands, ceux de la navigation européenne ou toute autre question quelconque, et dans ce cas elle n’a qu’a le faire entendre pour que l’ empereur y consente de plein gré. Ce fait, constaté par une déclaration donnée au protocole des conférence, répondra pour nous à tous les autres cabinets.
Ou ces trois puissances ne sont pas encore suffisamment d’accord sur cette mesure et l’ une d’elles prétend étayer son vote de celui de la Russie, et, dans ce cas, l’ empereur n’y consentira jamais. Cette condescendance nuirait à la bonne foi et à la vérité. Elle ne peut donc s’ allier aux principes dont fait profession le cabinet de Sa Majesté Impériale.
Il vous appartient maintenant, monsieur le général, de justifier par votre sagacité et par votre zèle la confiance dont l’ empereur vous honore.
Il s’ agit de voir et de faire voir clairement les intentions des cours alliées dans une circonstance décisive. Il importe de ne négliger aucun moyen pour les maintenir dans l’ accord le plus parfait et pour leur donner la direction la plus propice au bien général. Il faut amener ce résultat sans blesser aucun égard et en réservant à l’ empereur la seule satisfaction d’ applaudir à l’ impartialité et à la sagesse des autres cabinets.
Cette dépêche va être communiquée à vos collègues, afin que leur coopération auprès des ministères d’ Angleterre, de Prusse et d’ Autriche vous facilite les moyens de remplir la tâche qui vous est confiée.
J’ai l’ honneur d’ être, etc.
Ο Καποδίστριας διαβίβαζε, με την επιστολή του αυτή, οδηγίες σχετικά με την πορεία των προκαταρκτικών εργασιών των μεγάλων Δυνάμεων ενόψη του συνεδρίου στο Αιξ λα Σαπέλ. Παράλληλα προέβαινε σε ορισμένες διευκρινίσεις για τη συνέντευξη που θα προηγούνταν, ενώ εκδήλωνε την ανησυχία του για τη
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στάση της αυστριακής κυβέρνησης. Όπως προκύπτει, ο Μέττερνιχ μεθόδευε την παράκαμψη της συζήτησης και αντιμετώπισης των έκκρεμών ισπανικών και γερμανικών ζητημάτων.2 Αντίθετα ο Καποδίστριας επιθυμούσε τη ρεαλιστική διευθέτηση όλων των εκκρεμοτήτων και την ενότητα μεταξύ των συμμάχων. Γι’ αυτό κι έγραφε στον πρεσβευτή του: «... να μην παραβλέψετε κανένα μέσο που θα συντελούσε στη διατήρηση της ομοφωνίας ανάμεσα στις σύμμαχες Αυλές και θα προσέδιδε την ευνοϊκότερη κατεύθυνση για το γενικό καλό. Θα πρέπει να επιτύχετε το αποτέλεσμα αυτό χωρίς να πληγωθεί η περηφάνεια κανενός, παρέχοντας στον αυτοκράτορα τη μοναδική ευχαρίστηση να χειροκροτήσει την αμεροληψία και την ευθυκρισία των υπόλοιπων κυβερνήσεων...».
1. Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique du comte Pozzo di Borgo et du comte de Nesselrode, τομ. B' σ. 418 - 421.
2. Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τομ. Α σ. 46 - 47. Πρβλ. Π. Πετρίδη, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η αντιμετώπιση των γαλλικών υποθέσεων από το Διευθυντήριο των Δυνάμεων, Μελέτες κλπ, τομ. Α' σ. 122.
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Επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο
(Βαρσοβία 27 Μαρτίου 1818).1
Monsieur le général,
Les événements qui ont eu lieu en France et qui frappent tous les regards, d’ ailleurs fixés sur la situation intérieure de ce pays, ont mérité l’ attention de Notre Auguste Maître.
Les dépêches de Votre Excellence sub nos 602-603 qui en rendent compte, ont été accompagnées de nombreuses communications particulières. Elles ne laissent rien à désirer quant à l’ énoncé des faits; mais elles ne s’ accordent guère quant à la manière d’ en juger.
La plus mesurée sans doute semble être celle que vous avez adoptée, monsieur le général; elle se réfère au temps, aux témoignages de l’ experience et surtout aux résolutions que les cours alliées prendront au moment où la France sera livrée à elle-même.
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L’ époque où cette grave question va être décidée approche, et le cabinet de Sa Majesté Impériale a l’ ordre de réunir tous les renseignements et toutes les opinions qui peuvent faciliter la solution de ce problème que nous réduisons aux termes suivants:
La France étant évacuée par les troupes étrangères à l’ expiration de la troisième année, l’ action morale et uniforme de l’ alliance européenne sur ce gouvernement et sur sa restauration manquant par là d’un point de ralliement et d’une objet déterminé, comment conserver le secours invariable de cette même action morale et tutélaire à la restauration française, ou bien de quelle manière garantir autrement l’ Europe de deux grands dangers:
1o D’une nouvelle révolution en France produite par l’ irréligion et par l’ immoralité qui ont déjà sapé les bases de cette nation;
2o Des menées auxquelles une politique aveugle pourrait se laisser entraîner, en profitant des dispositions révolutionnaires qui existent en France pour y provoquer une nouvelle catastrophe.
Les nations étaient jadis isolées, le sort de l’ une n’ intéressait celui de l’ autre qu’autant que les calculs de la politique pouvaient le permettre, ces calculs ne portaient que sur des quantités donnés sans qu’aucune influence morale pût en changer ou caractériser la valeur; si alors une nation eût présenté au genie du mal autant de chances que la France lui en présente actuellement, le parti le plus prudent que chanque État dans son particulier aurait pu prendre, eût été assurément celui de ne rien décider que sous la dictée, pour ainsi dire, des événements et des circonstances qui les auraient accompagnés.
Mais les temps sont changés, et il en est bien autrement, aujourd’hui, de la situation intérieure de chaque État, des rappots qui les unissent les uns aux autres, de la politique, des principes sur lesquels elle doit être nécessairement fondée, des obligations qu’elle impose aux souverains respectifs, et de la loyauté avec laquelle ils sont appelés à les remplir.
C’est en plaçant sous leur véritable jour ces considérations, qu’il importe d’ abord d’examiner la question que nous proposons, et c’est en ne perdant jamais de vue l’ intérêt majeur de fortifier les liens qui constituent la grande alliance, qu’il serait désirable de la voir décidée.
Tel est, monsieur le général, le travail que l’ empereur confie à vos talents, à vos connaissances et à votre zèle.
Nous désirons pouvoir le mettre sous les yeux de Sa Majesté imperiale dans le courant du mois de juin. C’est pour cette époque que le ministère prépare un rapport dans lequel seront retracées les différentes solutions dont ce problème est susceptible.
Pour signaler avec plus de précision les données auxquelles votre travail peut se rapporter, nous résumons ici l’ opinion de Sa Majesté impériale sur le*
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points suivants:
1ο Les troupes étrangères doivent évacuer la France. En y prolongeant leur séjour, on n’ ajouterait point à l’ affermissement de l’ ordre dans ce pays, et, à tout événement, une grande responsabilité retomberait sur les puissances alliées;
2o En livrant la France à elle-même, cet acte doit être conçu et exécuté avec pureté d’ intention et libéralité. Loin de vouloir imposer à ce pays des lois onéreuses, loin de le vouloir assujettir à des combinaisons exclusives, on lui tendra une main fraternelle. Il prendra sa place dans l’ association européenne;
3o Comme cependant les principes sur lesquels cette association est fondée n’ admettent point les bouleversements révolutionnaires, et que la France en est menacée, les souverains alliés doivent, dans leur sagesse, prendre des mesures pour que la France et l’ Europe soient préservées de deux grandes calamités, savoir: les révolutions et la politique qui fomente les révolutions ou qui en profite.
La présente vous est destinée très particulièrement. Il sera très agréable à Sa Majesté impériale de connaître par les observations que vous êtes à même de faire, l’ opinion que vous présumerez être la plus rapprochée des vues des autres cabinets sur la question dont il s’ agit.
J’ai l’honneur d’ être, etc.
Η επιστολή είχε ως αντικείμενο την όλη πορεία των γαλλικών υποθέσεων και την ανεξαρτοποίηση της Γαλλίας από την εποπτεία του διευθυντηρίου των Δυνάμεων.2 Η τριετία, που προβλεπόταν για την κατοχή των συμμαχικών στρατευμάτων, είχε ήδη παρέλθει. Ο Καποδίστριας εκδήλωνε την ανησυχία του για το ενδεχόμενο της κατάλυσης της συνταγματικής τάξης στη Γαλλία από μια νέα επανάσταση και για τον πιθανό κίνδυνο της επικράτησης των επαναστατικών δυνάμεων που είχαν απομείνει.
Στη συνέχεια, ο υπουργός των Εξωτερικών της Ρωσίας συνόψιζε την πολιτική που έπρεπε να εφαρμοστεί για το καλό της Γαλλίας: 1. Τα στρατεύματα κατοχής όφειλαν να εγκαταλείψουν τη γαλλική πρωτεύουσα· 2. Το δικαίωμα αυτοκυβέρνησης της Γαλλίας έπρεπε να γίνει σεβαστό από όλους και η χώρα αυτή να ξαναποκτήσει τη θέση της μέσα στην ευρωπαϊκή συμμαχία3. Η Γαλλία και η Ευρώπη θα έπρεπε να προστατευτούν αποφασιστικά από τον κίνδυνο των επαναστάσεων και της βίας.
1. Ch. Pozzo di Borgo, Correspondance diplomatique du comte Pozzo di Borgo et du comte de Nesselrode, τομ. B σ. 422 - 425.
2. Πρβλ. Π. Πετρίδη, Ο Ιωάννης Καποδίστριας και η αντιμετώπιση των γαλλικών υποθέσεων από το Διευθυντήριο των Δυνάμεων, Μελέτες κλπ. τομ. Α' σ. 122 - 123.
Σελ. 260
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Προσωπική επιστολή προς τον πρεσβευτή της Ρωσίας στο Παρίσι στρατηγό Πότσο ντι Μπόργκο (Βαρσοβία 27 Μαρτίου 1818).1
Nous avons tardé, mon cher Pozzo, à vous donner de nos nouvelles. Aussi celles que vous recevez par le courrier du jour ne manqueront pas d’une grand intérêt pour vous. Le discours de l’ empereur fera époque. Dieu veuille qu’il soit favorable au maintien de la bonne harmonie et de la confiance mutuelle entre les grands cabinets. Nous sommes très intéressés à connaître l’ impression qu’il aura produite, et vos dépêches seront, sans contredit, celles qui en rendront le compte le plus exact. Aussi les attentons-nous avec empressement. Toutes les questions qu’on peut faire à cet égard se réduisent à une seule: Qne veut donc l’ empereur Alexandre par son discours? Il veut épargner à ses amis la peine de commenter arbitrairement sa politique; il la commente lui-même; elle ne nuit à personne; il occupe tous ses moyens à améliorer d’après ses principes la situation intérieur de ses États. En sortant de là je ne sais pas ce qu’il y aurait à répondre. Au reste la circulaire vous en dit assez. Elle a été pour ainsi dire écrite sous les yeux de Sa Majesté.
Parlons de l’ entrevue. Vous verrez par les instructions données au comte Colowkin, et par la correspondance qui a eu lieu entre les cabinets autrichien, prussien et le nôtre, que la majorité des votes est pour la réduction de tous les soins à un objet seul: l’ evacuation de la France. Nous avons manouevré pour laisser aux autres cabinets toute initiative à cet égard. Si les autres puissances ne sont point de la partie, elles ne nous en voudront pas. Mais revenons à la chose essentielle. Que ferons-nous à l’entrevue? Libérerons-nous la France? Et dans cette hypothèse le repos de l’ Europe ne sera-t-il pas compromis? Vous êtes invité à discuter dans votre vieille sagese cette grande question, et à nous communiquer votre opinion. Je vous ai donné la latitude de la faire dériver de l’ opinion des autres, ou de leur absurdité. Je sais à n’en pas douter que l’ Autriche voit avec peine qu’on se décidera à retirer l’ armée d’ occupation, et quand je dis l’ Autriche, je dis aussi l’ Angleterre. L’ empereur, d’autre part, voit les dangers et l’ inutilité gratuide d’ une prolongation de l’ occupation militaire. Mais tout en évacuant la France, il voudrait conserver l’ union existante entre les quatre grands cabinets, et avoir pour ainsi dire en main les moyens d’ agir contre une révolution en France, si une révolution avait lieu. Si vous ne trouvez pas le moyen de concilier l’ accomplissement de ces vues, vous déconsidérez la France, ou la tuez moralement. Vous nous tracerez la meilleure solution possible du problème que nous vous proposons. J’ai quelques idées à cet égard, mais elles ne
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Ψηφιοποιημένα βιβλία
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Α΄, 1976
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Β΄, 1978
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Γ΄, 1980
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Δ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ε, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. ΣΤ΄, 1984
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ζ΄, 1986
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Η΄, 1987
- Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄, 1983
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ou s’ est désisté des soins bienveillants, qu’il vouait auparavant à la rédaction de ce journal, ou bien qu’il n’ a pas été en son pouvoir de mettre en harmonie l’ article dont il est question, avec les communications satisfaisantes qu’il a plu au cabinet de s.a.r. le prince régent d’ adresser à l’ empereur par votre organe à l’ occasion de la lettre écrite par s.m.i. au maréchal duc de Wellington en date du 30 octobre 1817.
Nous n’ admettons point d’autre hypothèse, et ce n’ est pas sans peine qu’en partant même de l’une ou de l’ autre de celles, que nous venons d’ indiquer, il nous est impossible de nous dissimuler une vérité incontestable, savoir que la publication de cet article dans un journal ministériel et par la pensée qui y domine, et par les formes dont elle est revêtue, autorise des interprétations peu favorables au crédit dont il importe de fortifier l’ ascendant moral de la grande alliance.
Ce crédit ne peut résulter que des témoignages d’estime et de confiance, que les gouvernements respectifs se donneront non seulement vis-à-vis d’eux-mêmes et dans le secret de leurs relations, mais publiquement et à la face de leurs peuples et des nations étrangères.
Or, quel résultat peut-on attendre de l’ impression, que doivent produire sur les esprits disposés à la méfiance, les observations dont cet article accompagne les passages authentiques de la lettre de l’ empereur? Pour blâmer les voeux qui y sont consignés, et surtout le langage qui les exprime, il suppose cette lettre apocryphe. Ne l’ étant pas et tous les cabinets alliés pouvant en avoir la conviction, pourquoi ne se demandent-ils pas:
1. Si c’est son contenu ou sa forme qui déplaît à la censure britannique?
2. Si cette censure est indépendante du cabinet de St. James?
3. Ou si c’est ce cabinet qui préfère la livrer à ses écarts ou ne point s’y opposer?
Nous doutons que la cause générale puisse gagner à la solution arbitraire dont chacune de ces questions est susceptible.
Tel est le point de vue élevé sous lequel l’ empereur vous recommande, M. le comte, de vous occuper du fait dont il s’ agit, ainsi que des considérations auxquelles il donne lieu.
Vos recherches n’ auront pour objet que de nous éclairer sur les causes véritables, qui peuvent avoir motivé la publication de cet article dans un journal considéré jusqu’ici comme ministériel.
Il vous sera facile d’en saisir le fil, en accordant une attention suivie à deux circonstances, aui semblent remonter au même principe.
Nous avons encore sous les yeux le numéro du Times de l’ année dernière qui jugea-convenable de désapprouver la tendance du Nord à faire la morale en affaires par des mémoires (the passion of memorialising) et nous parcourons