Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄

Τίτλος:Αρχείον Ιωάννου Καποδίστρια, τ. Ι΄
 
Τόπος έκδοσης:Κέρκυρα
 
Εκδότης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
Συντελεστές:Δήμητρα Πικραμένου-Βάρφη
 
Έτος έκδοσης:1983
 
Σελίδες:324
 
Θέμα:Επιστολές προς Εϋνάρδο, Λεοπόλδο του Σαξ Κόμπουργκ και Μιχαήλ Σούτσο
 
Χρονική κάλυψη:1829-1831
 
Άδεια χρήσης:Εταιρεία Κερκυραϊκών Σπουδών
 
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Εμφανείς σελίδες: 106-125 από: 323
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Γνωστοποιών τας παρατηρήσεις αυτάς εις τον Κύριον Moreau, σας παρακαλώ να τον ευχαριστήσητε θερμώς διά τα ευγενή αισθήματα τα οποία τον ωδήγησαν εις το να προσφέρη τας υπηρεσίας του εις την Ελληνικήν Κυβέρνησιν, και να τον παρακαλέσητε να πιστεύση ότι αι γραμμαί αύται δεν αποτελούν άρνησιν. Ό,τι σήμερον είναι απραγματοποίητον ημπορεί εντός ολίγου να καταστή δυνατόν και χρήσιμον. Οπότε θα ευχαριστηθώ πολύ να επωφεληθώ των καλών διαθέσεων του προστατευομένου σας.

Εκράτησα εκ της επιστολής σας το Δίπλωμα διά του οποίου η Διεθνής Στατιστική Εταιρεία με ονομάζει επίτιμον μέλος της. Θα εύρητε συνημμένως μίαν επιταγήν 99 φράγκων επί των κυρίων Blanc Colin και Συντροφιάς, εξοφλούσαν τα έξοδα τα οποία εκάματε διά λογαριασμόν μου.

Δεχθήτε και πάλιν την έκφρασιν των πλέον φιλικών μου αισθημάτων.

(υπογραφή)

Δεν θα εύρητε εις το δέμα μου την επιστολήν την οποίαν ανέφερα επειδή, γνωρίζοντας ότι ο Κύριος Εϋνάρδος ευρίσκεται εις Ρώμην του αποστέλλω τας ειδήσεις μου απ’ ευθείας μέσω του κυρίου Ribeaupierre. Εξ άλλου το δελτίον το οποίον σας αποστέλλω ως και η επιστολή μου προς τον Κόμητα Mattusseviez καθιστούν περιττήν την ανάγνωσιν των ολίγων λέξεων τας οποίας απευθύνω προς τον κύριον Εϋνάρδον.

Και πάλιν υμέτερος

(μονογραφή)

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ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ I. Γ. ΕΫΝΑΡΔΟ

Correspondance, τόμος IV, σ. 164 - 167.

[Ο Καποδίστριας αναφέρεται και πάλι στα οικονομικά ζητήματα που αντιμετωπίζει η Ελλάδα. Ζητά από τον Εϋνάρδο να του συστήσει ανθρώπους κατάλληλους και διατεθειμένους να εργαστούν για να προωθηθούν οι επείγουσες ανάγκες της χώρας].

A M(onsieur) le Chevalier Eynard, à Florence.

Nauplie, 10 / 22 novembre 1830

Je vous rends mille et mille grâces, mon cher Eynard, de vos lettres du 30 septembre et du 10 octobre. M(onsieur) de Ribeaupierre, qui a obtenu un congé pour aller chercher sa famille à Naples, m’offre la bonne occasion de vous répondre directement, et je m’empresse d’en profiter.

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J’ai lu et médité toutes vos notes, et il ne me reste qu’un vœu à former, c’est qu’elles soient aussi fertiles qu’elles devraient l’être en prompts résultats. Espérons-le. Quoi qu’il en soit, vous aurez rendu encore une fois de grands services à la Grèce.

Vous trouverez ci-jointes les copies des lettres que je viens d’expédier au prince Soutzos. Il me serait impossible de vous en dire davantage sur notre situation actuelle, et sur les besoins qui nous pressent au commencement de la nouvelle année.

Ce n’est que par un nouveau miracle que la Providence pourra tirer ce pays des périls dont le menace la longue incertitude qui plane toujours sur son avenir. Quoiqu’en Italie, vous ferez assurément tout ce qui peut dépendre de vous pour que les cours alliées ne nous laissent point périr de misère.

Par ma dernière lettre je vous ai longuement entretenu de l’idée d’un emprunt que le gouvernement grec contracterait, au moyen des garanties qu’il pourrait donner, tant par ses revenus, que par les facilités qu’il offrirait aux prêteurs d’acheter des terres nationales. Je vous prie de vous occuper de ce projet. Ce n’est que vous seul qui pourriez le faire réussir. Du moment que vous en verrez la possibilité, veuillez m’en dire un mot, afin que je vous envoie quelqu’un de ma part, soit pour travailler à la grande œuvre sous votre direction, soit pour se joindre à vous comme vous le jugerez le plus utile ou le plus convenable.

Je suis bien aise que vous ayez pu fournir au prince Soutzos de quoi vivre avec sa nombreuse famille. Vous demandez un acte du gouvernement qui lui accorde 36.000 francs par an. Quelle que soit ma conviction personnelle sur la nécessité de lui donner un semblable traitement, quoique je reconnaisse comme vous que personne ne pourrait mieux servir la Grèce à Paris, néanmoins il me serait impossible de faire choix du prince Soutzos à des conditions pareilles. Il n’y a pas de Grec parlant français qui ne se croie capable de faire l’agent diplomatique en France. Il n’y en a pas un seul qui ne déteste du fond de l’âme les Grecs du Phanare. Tous par conséquent se coaliseraient pour jeter les hauts cris contre le gouvernement qui prodiguerait à leurs yeux les pauvres ressources de l’état, au profit d’une famille qui n’a rien fait en Grèce pour la Grèce. Il est par conséquent très-heureux que vous ayez pu me tirer de ce grand embarras. Vous m’enverrez vos comptes. Cette dépense s’y trouvera. La chose étant réglée par vous sera approuvée sans murmure et sans plainte.

Ainsi que je vous l’ai déjà écrit, j’ai fait prendre note du paiement que vous avez fait pour l’achat du charbon de terre.

Puisque nous sommes sur le chapitre des finances et de la comptabilité, ne pouvez-vous pas me trouver un homme de capacité, mais d’une capacité éprouvée, dans les travaux qui concernent cette partie si essentiel-

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le de l’administration? Tout ce que j’ai pu faire jusqu’ici pour la monter sur des principes d’ordre et de contrôle n’a pas répondu à mon attente. Les Grecs connaissent à peine la tenue des livres des négociants, et ne vont pas plus loin. Cette branche du service ne va pas à mon gré. Je suis plus que moralement convaincu qu’on me trompe, et que l’administration actuelle donne lieu à des malversations, lesquelles sont énormes à raison de notre détresse.

L’homme que je vous demande doit être un administrateur, fort de ses connaissances pratiques dans l’organisation et dans le service des finances. Je ne veux pas un doctrinaire, un économe politique. Je veux un travailleur auquel je puisse dire: Voici des données, voici mes idées, pensez-y, communiquez-moi vos observations, et ensuite minutez un règlement que vous mettrez en exécution, avec les aides que je placerai auprès de vous. Il en aura grand besoin pendant quelque temps, attendu que tous les actes et toute la correspondance sont en grec; mais parmi les employés il y en a qui savent l’italien et le français.

Si vous me trouvez cette perle d’homme, je ne prétends pas que vous m’en fassiez cadeau. Je lui donnerai le traitement dont vous serez convenu avec lui. Pour les premiers mois je l’attacherai à la personne du président, et il travaillera avec lui.

Voici encore une autre commission. Dans nos écoles centrales, tant militaires que civiles, nous avons le plus grand besoin d’un bon maître de dessin. Je ne crois pas qu’il soit difficile d’en trouver un en Italie. Ce maître doit pouvoir instruire les élèves dans le dessin de l’architecture militaire et civile. Les dispositions des élèves sont étonnantes.

Je continuerai à vous écrire en Italie.

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ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ Μ. ΣΟΥΤΣΟ

Μουσείο Μπενάκη αρχείο 46 (Σούτσου - Καρατζά), φάκελλος 19, 1 δίφυλλο (αρ. 820) 25,2 X 20 εκ. ανέκδοτη.

Σελ. 108
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A Monsieur le Prince M. Soutzo etc. à Paris.

Nauplie l3 13/25 Novembre 1830

Mon Prince, Je dois une réponse à Monsieur le Maréchal Gérard et je m’empresse de la lui faire parvenir par votre entremise. J’ai profité de cette occasion pour le prier de vouloir bien vous accueillir avec bienveillance lorsque vous solliciterez son appui en faveur des progrès de notre organisation militaire. La France a déjà tant fait sous ce rapport pour la Grèce, que quelques difficiles que puissent être les circonstances du moment, le Ministère actuel ne se refusera pas j’espère de compléter l’œuvre entreprise. Ce secours non seulement nous est indispensable, mais nous ne pouvons en même tems l’attendre que de lui seul.

Vous verrez dans les pièces ci - incluses que vient d’adresser au Secrétaire du Gouvernement pour la Guerre, M(onsieu)r Pourchet Lieutenant d’Artillerie et Directeur de notre Arsenal Militaire de Nauplie, la nature des demandes que vous êtes chargé de soumettre au Ministère de la Guerre.

Le long rapport de M(onsieu)r Pourchet indique avec précision et détail les différentes sources d’où il conviendrait le plus de tirer les objets désignés dans les Etats qui l’accompagnent. Quoique bon nombre de ces objets pûssent être tirés du commerce M(onsieu)r Pourchet pense avec raison, que pour se mettre à l’abri des fraudes, nous devrions plutôt en solliciter la fourniture du Gouvernement français quant à ceux qui se φ. 1v trouvent / dans ses arsenaux et dans ses magasins militaires, et demander aussi son intervention pour les achats d’armes et d’outils à faire sort à Toulon, soit dans les manufactures de S(ain)t Etienne.

D’après le devis de M(onsieu)r Pourchet le total de la dépense serait de 15.900 phénix, 1.400 francs environ.

Si plus tard et lorsque la commission que vous recevez devra être exécutée, la détresse de nos finances était toujours la même et que vous n’eussiez pas conçu l’espoir d’obtenir les services que M(onsieu)r Eynard a demandés pour la Grèce aux Cours Alliées, il faudra diminuer la dépense indiquée ci - dessus en retranchant de préférence sur les 6.000 phénix portés dans la liste comme nécessaires à l’achat de bois de construction pour affûts de canons.

Dans tous les cas je ne manquerai pas en son tems de mettre à votre disposition les sommes dont vous aurez besoin pour solder les factures qui vous seront présentées.

Je recommande avec chaleur à M(onsieu)r le Ministre de la Guerre le lieuten(ant) d’Artillerie Pourchet. Vous pourrez répéter de vive voix son

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éloge à M(onsieu)r le Maréchal Gérard et l’assurer que je lui saurai un gré infini de tout ce qu’il fera en faveur de cet excellent officier.

Appelez tout particulièrement son attention sur le vœu que vous trouverez énoncé dans la lettre du D(irect)eur de notre Arsénal; savoir φ. 2r l’envoi en Grèce de quelques ouvriers armuriers / qui seraient encorporés dans la compagnie française que nous devons à la bienveillance de M(onsieu)r le Maréchal Maison.

Peut être M(onsieu)r le Comte Gérard vous aidera-t-il aussi à remplir une seconde commission pour laquelle il faudra je pense que vous vous adressiez à M(onsieu)r le Ministre de l’intérieur.

M(onsieu)r Gérard m’a offert de mettre à ma disposition, si je le désirais un officier supérieur du Génie: Nous n’en avons pas besoin pour le moment, tandisque nous utiliserions avec le plus grand avantage la présence d’un ou de deux ingénieurs de ponts et chaussées. L’un devrait être ingénieur hydraulique, le second, architecte.

La construction d’édifices publics, celle de grandes routes et de ponts, la rectification du cours des rivières, et en général les travaux qui sont du ressort du Génie civil, voilà les entreprises que le Gouvernement doit surtout activer comme étant dans ce moment les plus urgentes et les plus utiles.

Je me flatte de l’espoir qu’après les assurances toutes favorables à la Grèce que vous avez reçues du Ministère, vous obtiendrez promptement le but des démarches qu’il vous est recommandé de faire.

Agréez la nouvelle expression de toutes mes amitiés.

( signature )

Εν Ναυπλίω, τη 13η/25η Νοεμβρίου 1830

Πρίγκηψ, οφείλω μίαν απάντησιν εις τον Στρατάρχην Κύριον Gérard και επείγομαι να του την διαβιβάσω τη μεσολαβήσει σας. Επωφελήθην της ευκαιρίας ταύτης διά να τον παρακαλέσω να ευαρεστηθή να σας δεχθή ευμενώς, ότε θα ζητήσητε την υποστήριξίν του υπέρ της προόδου της στρατιωτικής οργανώσεώς μας. Η Γαλλία έκαμε ήδη υπό την άποψιν αυτήν τόσα υπέρ της Ελλάδος, ώστε όσον δύσκολοι και αν είναι αι παρούσαι περιστάσεις, ο νυν Υπουργός δεν θα αρνηθή, ελπίζω, να περατώση το αναληφθέν έργον. Η βοήθεια αύτη όχι μόνον μας είναι απαραίτητος, αλλά συγχρόνως δεν ημπορούμε να την αναμένωμεν παρά μόνον εκ μέρους του.

Θα ειδήτε εις τα συνημμένα έγγραφα, τα οποία μόλις απέστειλεν εις τον επί του Πολέμου Γραμματέα της Κυβερνήσεως ο κύριος Pourchet, Ύπολοχαγός του Πυροβολικού και Διευθυντής του Στρατιωτικού μας Ναυστάθμου εις Ναύπλιον, την φύσιν των αιτημάτων τα οποία σας αναθέτομε να υποβάλλητε εις το Υπουργείον του Πολέμου.

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Η μακροσκελής αναφορά του κυρίου Pourchet υποδεικνύει ακριβώς και λεπτομερώς τας διαφόρους πηγάς εκ των οποίων θα συνέφερεν περισσότερον να προμηθευθούμε τα αναφερόμενα αντικείμενα, εις τας καταστάσεις αι οποίαι την συνοδεύουν. Αν και μέρος των αντικειμένων αυτών θα ημπορούσε να ληφθή εκ του εμπορίου ο κύριος Pourchet σκέπτεται ορθώς, ότι διά να προφυλαχθώμεν από απάτην, θα ήτο προτιμώτερον να ζητήσωμεν την προμήθειαν τούτων εκ της Γαλλικής Κυβερνήσεως όσον αφορά εις όσα ευρίσκονται εις τα ναυπηγεία της και εις τα στρατιωτικά καταστήματα ταύτης, και να ζητήσωμεν επίσης την παρέμβασίν της διά την αγοράν όπλων και εργαλείων από την Τουλώνην ή από τα εργοστάσια του Saint Etienne.

Συμφώνως προς τον προϋπολογισμόν του κυρίου Pourchet το σύνολον των εξόδων θα ανέλθη εις 15.900 φοίνικας, περίπου 1.400 φράγκα.

Εάν αργότερον, και ότε η παραγγελία την οποία λαμβάνετε θα πρέπει να εκτελεσθή, η απορία των οικονομικών μας θα εξακολουθή να είναι η αυτή και δεν θα ελπίζητε να επιτύχητε των διευκολύνσεων τας οποίας ο κύριος Εϋνάρδος εζήτησε διά την Ελλάδα εκ μέρους των Συμμάχων Αυλών, θα πρέπει να περιορισθή το εξοδον το αναφερόμενον ανωτέρω, ελαττούμενον κατά προτίμησιν εις 6.000 φοίνικας φερομένους εις τον κατάλογον ως απαραιτήτους διά την αγοράν οικοδομικής ξυλείας διά τους υποστάτας των πυροβόλων.

Εν πάση περιπτώσει δεν θα παραλείψω να θέσω εγκαίρως εις την διάθεσίν σας τα ποσά, των οποίων θα έχητε ανάγκην διά να εξοφλήσητε τας αποδείξεις αι οποίαι θα σας παραδοθούν.

Συστήνω θερμώς εις τον Κύριον Υπουργόν του Πολέμου τον υπολοχαγόν του Πυροβολικού Pourchet. Ημπορείτε να τον επαινέσητε ζωηρώς εις τον Στρατάρχην Κύριον Gérard και να τον διαβεβαιώσητε ότι θα του είμαι ευγνώμων δι’ ό,τι θα κάμη υπέρ του εξαιρέτου τούτου αξιωματικού.

Επιστήσατε την προσοχήν του όλως ιδιαιτέρως εις την ευχήν την οποίαν εκφράζει εις την επιστολήν του ο Διευθυντής του Ναυπηγείου μας· δηλαδή την αποστολήν εις Ελλάδα μερικών οπλουργών, οι οποίοι θα ενσωματωθούν εις τα γαλλικά στρατεύματα και τα οποία οφείλομεν εις την καλωσύνην του Στρατάρχου Κυρίου Μαιζώνος.

Ίσως ο Κύριος Κόμης Gérard θα σας βοηθήση να περατώσητε και μίαν δευτέραν παραγγελίαν διά την οποίαν υποθέτω ότι θα πρέπει να απευθυνθήτε εις τον κύριον Υπουργόν των Εσωτερικών.

Ο Κύριος Gérard προσεφέρθη να θέση εις την διάθεσίν μου, εάν το επιθυμώ, έναν ανωτέρας κλάσεως αξιωματικόν: προς το παρόν δεν τον χρειαζόμεθα, αλλά έχομεν απόλυτον ανάγκην της παρουσίας ενός ή δύο πολιτικών μηχανικών. Ο είς θα πρέπει να είναι μηχανικός υδραυλικός, ο έτερος αρχιτέκτων.

Η κατασκευή δημοσίων οικοδομημάτων, μεγάλων οδών και γεφυρών, η επιδιόρθωσις του ρου των ποταμών και γενικώς αι εργασίαι της αρμοδιότητος των δημοσίων έργων, ιδού τα έργα τα οποία η Κυβέρνησις πρέπει να εκτελέση διότι προς στιγμήν είναι τα πλέον επείγοντα και απαραίτητα.

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Ελπίζω ότι κατόπιν των όλως ευνοϊκών διαβεβαιώσεων υπέρ της Ελλάδος τας οποίας ελάβατε από το Υπουργείον, θα επιτύχητε ευκόλως του σκοπού των διαβημάτων τα οποία είσθε επιφορτισμένος να κάμητε.

Δεχθήτε εκ νέου την έκφρασιν των πλέον φιλικών μου αισθημάτων.

(υπογραφή)

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ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ Μ. ΣΟΥΤΣΟ

Μουσείο Μπενάκη, αρχείο 46 (Σούτσου - Καρατζά), φάκελος 19, 1 δίφυλλο (αρ. 840) 24,6 X 20,1 εκ. Αρχείο Καποδίστρια ανέκδοτη.

A Monsieur le Prince M. Soutzo etc. etc. à Paris.

Nauplie le 24 Novembre / 6 Décembre 1830

Monsieur Lalande Commandant de la station française dans le Levant, vient de me prévenir que sous peu il y aura un bâtiment qui mettra à la voile pour Toulon, et je profite de cette occasion pour vous accuser, mon Prince, la réception de vos dépêches sus n(umér)o 10 (et) 11 en date du 11 / 23 (Octo)bre (et) 24 Oct(obre) / 5 Novem(bre).

L’accueil qu’il a plu à S(a) M(ajesté) le Roi de faire à la lettre que j’ai pris la liberté de Lui adresser, et à vous, Prince qui en étiez chargé, ne me laisse sous ce rapport plus rien à désirer. Vous êtes accrédité, les Ministres du Roi vous honorent de leur confiance; vous pouvez conséquemment mettre sous leurs yeux l’état du pays et leur faire part des vœux qu’il forme.

Dans la crise actuelle des affaires générales de l’Europe, celles de la Grèce se trouvent placées sous une bonne sauvegarde. Le reste n’est pas en notre pouvoir. Dieu y pourvoira en inspirant aux Aug(ustes) Fondateurs du Nouvel Etat les décisions les plus promptes et les plus salutaires sur les questions que la Conférence de Londres doit encore résoudre. La coopération bienveillante de M(onsieu)r le Maréchal Maison hâtera ce résultat. J’ose l’invoquer par la lettre ci-jointe que je lui adresse et que

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je vous engage à lui remettre. J’y joins aussi la copie pour que vous puissiez en prendre connaissance, et ne pas en laisser ignorer le contenu ni à M(onsieu)r l’Ambassadeur d’Angleterre ni à M(onsieu)r l’Ambassadeur de Russie.

Il me serait impossible de vous donner des développemens ultérieurs sur les questions qui concernent la délimitation, les troupes françaises, le Prince Souverain, les subsides ou l’emprunt. Vous n’avez qu’à résumer mes précédentes lettres pour donner à cet égard à M(onsieu)r le Maréchal toutes les informations qu’il pourrait désirer. Il n’en est pas de même du point de vue sous lequel il est utile d’envisager dès ce moment notre situation intérieure, si la diplomatie ou les amateurs de régénérations politiques venaient prêcher en Grèce les doctrines du jour, et les événemens qui ont eu lieu en Belgique et qui auront lieu peut être sous peu dans d’autres contrées de l’Europe.

J’aborde cette question dans le bulletin que je vous ai envoyé par ma lettre du 6 / 18 Novembre. Mais je crois de mon devoir d’y revenir encore aujourdhui, pour vous mettre en mesure de discuter vous même cette question tant avec M(onsieu)r le Maréchal Maison qu’avec Mess(ieurs) les Ambassadeurs.

Je commencerai par un fait. Les gazettes françaises arrivent en Grèce, et les Grecs du Phanar ainsique les jeunes gens qui ont fait quelque séjour à l’étranger, les lisent, les commentent et les font comprendre à ceux de leurs amis qui préfèrent au travail la soi - disante fortune qu’ils espèrent faire par les emplois publics. Cette classe n’est pas nombreuse, et elle n’a aucune influence dans le pays. Cependant elle s’efforce d’en acquérir, et elle voudrait profiter du moment pour que la Grèce marchât aussi dans la voie des journées du 27, 28 et 29 juillet. Pour y préparer les esprits, on a commencé à mettre en action quelques uns de ceux des magistrats qui sont les plus près du Gouvernement. On les a poussés à me demander si, au moment où les Puissances de l’Europe reconnaissent que les peuples ont le droit de se choisir un Souverain, il ne conviendrait pas à la φ. lv Grèce / d’en choisir un sans dépendre ultérieurement des combinaisons de la politique étrangère. J’ai répondu comme je devais, en leur déclarant que je ne dévierai pas de la marche que j’ai adoptée avec l’assentiment de la nation, et que j’attendrai conséquemment les communications que les Cours Alliées se plairont sans doute à me faire dès que les négociations de la Conférence de Londres auront atteint leur but.

Cette réponse ferme et positive a coupé court à toute explication ultérieure, et je n’hésite pas à affirmer que la classe nombreuse des hommes sages et pa[i]sibles ainsique la population toute entière abandonneront avec une confiance sans restriction au Gouvernement provisoire actuel le soin et la responsabilité des arrangemens qui sont relatifs à cette immense

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se question, et dont les Cours Alliées seront convenues d’un commun accord.

Mais probablement n’en serait - il pas ainsi si l’un ou l’autre des Agens des Cours Alliées, ou les employés philhellènes employés par eux encourageai[e]nt directement ou indirectement quelques faiseurs à prêcher une autre manière de juger dans les circonstances actuelles, les intérêts du pays et les devoirs du Gouvernement. On les jugerait n’importe la couleur des doctrines dans un esprit de parti, et alors ce ne serait que par la force des armes et par des mesures de sévérité que le Gouvernement pourrait maintenir la tranquillité et l’ordre.

Ce qui s’est passé naguères et lors de la nomination du Prince Léopold, doit donner aux Puissances l’idée la plus juste des précautions qu’il est indispensable de prendre pour mener à bonne fin l’œuvre difficile de la restauration politique de la Grèce.

Dès que le choix du Prince, et les actes de Londres furent connus, les coryphées des partis se rapprochèrent des Agens étrangers pour voir s’il y aurait chance d’intrigue. Ils crûrent en découvrir, et dès lors les adresses secrètes et les menées qui ont failli compromettre l’état paisible des provinces et la sécurité publique. Le Gouvernement a déjoué ces complots à tems. Les provinces sont restées tranquilles et les brigands sont arrêtés. Mais je suis loin d’attribuer ces résultats à mes seuls efforts. Ils sont dûs aussi au langage clair et formel qu’ont parlé les Agens des Cours Alliées après l’abdication du Prince Léopold. Ils sont dûs aussi aux subsides accordés par les trois Puissances dans le mois de juin.

Il est donc d’une haute importance que les Cabinets Alliés accélèrent autant que possible la décision des questions dont la Conférence de Londres s’occupe, mais il est aussi d’un immense intérêt qu’ils donnent dans les entrefaites, collectivement à leurs Agens en Grèce des instructions positives.

Vous tâcherez de faire observer à M(onsieu)r le Maréchal Maison et à Mess(ieurs) les Ambassadeurs combien le défaut d’instructions collectives doit embarrasser Mess(ieurs) les Résidens lorsque les Grecs s’approchent d’eux pour leur demander ce qu’ils ont à espérer des changemens arrivés en France et dans la Belgique. Le silence même de Mess(ieur)s les Résidens donne lieu à des interprétations chacun l’expliquant dans le φ. 2r sens des gazettes. Je n’insiste pas davantage sur ce sujet. / Quant aux autres points, ainsique je vous l’ai dit, il me serait impossible de vous recommander plus que je l’ai fait par ma dernière lettre du 6 / 18 (Novem)bre de solliciter des Puissances les subsides que M(onsieu)r Eynard a demandés.

J’ai envoyé un bâtiment national à Corfou pour recevoir de M(on-

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sieu)r le Général Adams qui en est le dépositaire les 20 m(ille) livres ster(line)s. Je les attends, et les emploirai immédiatement, parceque nos besoins sont toujours pressans.

La tranquillité et le bon ordre se maintiennent dans toutes les provinces, et je reçois tous les jours des gages du bon esprit qui anime l’armée et en général la grande masse des citoyens de la Grèce.

M(onsieu)r le Comte Panin n’est pas à Nauplie. Il a accompagné M(onsieu)r de Ribeaupierre jusqu’à Navarin, ce Ministre ayant désiré voir l’intérieur du pays avant de retourner en Russie. J’en suis bien aise. Il se convaincra de ses propres yeux que la nation grecque a profité des bienfaits qu’elle doit à la générosité des Cours Alliées, et que son sort s’améliore de plus en plus.

Peu à peu le pays se cultive, le laboureur pourvoit largement à sa subsistance; les villages commencent à se reconstruire et les villes à sortir de leurs ruines. M(onsieu)r de Ribeaupierre avait entrevu la Grèce il y a deux ans; il pourra comparer et juger.

Dès que M(onsieu)r le Comte Panin sera de retour je lui remettrai la lettre qui lui est adressée.

Je répondrai sous peu de jours à M(onsieu)r Marliani en lui envoyant la patente. J’aime à espérer que M(onsieu)r le Maréchal Maison lui donnera l’enequatur, M(onsieu)r le Comte Molé vous l’ayant promis.

Agréez mon Prince toutes mes amitiés.

( signature )

Εν Ναυπλίω, τη 24η Νοεμβρίου/6η Δεκεμβρίου 1830

Ο κύριος Lalande, Διοικητής της γαλλικής φρουράς εν Ανατολή, μόλις με ειδοποίησεν ότι εντός ολίγου θα αποπλεύση πλοίον διά την Τουλώνην, και δράττομαι της ευκαιρίας διά να σας γνωστοποιήσω, Πρίγκηψ, την λήψιν των επιστολών σας υπ’ αριθμόν 10 και 11, με ημερομηνίαν της 11ης/23ης Οκτωβρίου και της 24ης Οκτωβρίου / 5ης Νοεμβρίου.

Η υποδοχή την οποίαν ηθέλησε να κάμη η Αυτού Μεγαλειότης ο Βασιλεύς εις την επιστολήν, την οποίαν Του απηύθυνα, και εις υμάς, Πρίγκηψ, ο οποίος Του την παραδώσατε, δεν μου επιτρέπει κατά τούτο ουδέν πλέον να επιθυμώ. Χαίρετε υπολήψεως, οι Υπουργοί του Βασιλέως σας τιμούν διά της εμπιστοσύνης των· επομένως ημπορείτε να θέσητε υπ’ όψιν των την κατάστασιν της χώρας και να τους γνωστοποιήσητε τας ευχάς τας οποίας αύτη εκφράζει.

Εις την παρούσαν κρίσιν των γενικών υποθέσεων της Ευρώπης, αι της Ελλάδος ευρίσκονται εν ασφαλεία. Τα υπόλοιπα δεν εξαρτώνται εξ ημών. Ο Θεός θα τα φροντίση, εμπνέων εις τους Αυγούστους Ιδρυτάς του Νέου Κράτους,

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τας πλέον ταχείας και ωφελίμους αποφάσεις, επί των προβλημάτων τα οποία πρέπει ακόμη να λύση η Διάσκεψις του Λονδίνου. Η ευνοϊκή συνεργασία του Κυρίου Στρατάρχου Maison θα επισπεύση το αποτέλεσμα τούτο. Τολμώ να ζητώ την βοήθειάν του διά της συνημμένης επιστολής την οποίαν του απευθύνω και την οποίαν σας αναθέτω να του εγχειρίσητε. Εσωκλείω επίσης αντίγραφον ώστε να ημπορέσητε να λάβητε γνώσιν, και να μην αφήσητε εν αγνοία σχετικώς προς το περιεχόμενόν της, ούτε τον Κύριον Πρέσβυν της Αγγλίας, ούτε τον Κύριον Πρέσβυν της Ρωσίας.

Θα μου ήτο αδύνατον να σας αναφέρω τας νεωτέρας εξελίξεις επί των θεμάτων των αφορώντων εις την οροθέτησιν, τας Γαλλικάς δυνάμεις, τον Πρίγκηπα Βασιλέα, τας εκτάκτους εισφοράς ή το δάνειον. Ημπορείτε να ανακεφαλαιώσητε τας προηγουμένας επιστολάς μου διά να δώσητε εις τον κύριον Στρατάρχην όλας τας σχετικάς πληροφορίας τας οποίας θα εζήτει. Όμως ουχί υπό την έποψιν υπό την οποίαν είναι χρήσιμον να εξετάζηται από τούδε η εσωτερική μας κατάστασις, εάν η διπλωματία ή οι ερασιτέχναι των πολιτικών αναμορφώσεων ήρχοντο να κηρύξουν εν Ελλάδι τα δόγματα του συρμού και τα γεγονότα τα οποία έλαβον χώραν εις το Βέλγιον και τα οποία ίσως να λάβουν χώραν εντός ολίγου και εις άλλας περιοχάς της Ευρώπης.

Άπτομαι του θέματος τούτου εις το δελτίον το οποίον σας απέστειλα διά της επιστολής μου της 6ης/18ης Νοεμβρίου, αλλά θεωρώ καθήκον μου να επανέλθω σήμερον, διά να σας παρέξω το δικαίωμα να συζητήσητε ο ίδιος επ’ αυτού του θέματος, τόσον μετά του Κυρίου Στρατάρχου Maison όσον και μετά των Κυρίων Πρέσβεων.

Θα αρχίσω δι’ ενός γεγονότος. Αι γαλλικαί εφημερίδες φθάνουν εις Ελλάδα και οι Φαναριώται ώς και οι νεαροί οι οποίοι διέμεινον επ’ ολίγον εις το εξωτερικόν, τας αναγιγνώσκουν, τας σχολιάζουν και τας ερμηνεύουν εις όσους εκ των φίλων των προτιμούν αντί της εργασίας την λεγομένην περιουσίαν την οποίαν ελπίζουν να αποκτήσουν διά των δημοσίων θέσεων. Η τάξις αύτη δεν είναι πολυάριθμος και ουδεμίαν επιρροήν έχει εις την χώραν. Όμως προσπαθεί να αποκτήση και θα επεθύμει να επωφεληθή της στιγμής, ώστε η Ελλάς να βαδίση την οδόν των ημερών της 27ης, της 28ης και της 29ης Ιουλίου. Διά να προετοιμάσουν τα πνεύματα, ήρχισαν να υποκινούν ωρισμένους εκ των λειτουργών οι οποίοι ευρίσκονται πλησιέστερον προς την Κυβέρνησιν. Τους ώθησαν να με ερωτήσουν μήπως, καθ’ ην στιγμήν αι Ευρωπαϊκαί Δυνάμεις αναγνωρίζουν ότι οι λαοί έχουν το δικαίωμα να εκλέγουν τον Ανώτατον Άρχοντά των, θα έπρεπε και εις την Ελλάδα να εκλεγή κάποιος χωρίς να εξαρτάται η εκλογή του εξ ολοκλήρου εκ των διαβουλεύσεων της ξένης πολιτικής. Απήντησα ως ώφειλον δηλώσας ότι δεν θα εκτραπώ της πορείας την οποίαν υιοθέτησα τη συναινέσει του έθνους, και ότι επομένως θα αναμείνω τας ανακοινώσεις τας οποίας αι Σύμμαχοι Αυλαί θα ευαρεστηθούν να μου αποστείλουν, αναμφιβόλως, μόλις αι διαπραγματεύσεις της Διασκέψεως του Λονδίνου θα έχουν ολοκληρωθεί.

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Η σταθερά και θετική αύτη απάντησις διέκοψε κάθε περαιτέρω εξήγησιν, και δεν διστάζω να διαβεβαιώσω ότι η πολυάριθμος τάξις των φρονίμων και ειρηνοφίλων ανθρώπων, ως και ολόκληρος ο λαός, θα αφήσουν με απεριόριστον εμπιστοσύνην εις την παρούσαν προσωρινήν Κυβέρνησιν την φροντίδα και την ευθύνην της διευθετήσεως του ζωτικού τούτου θέματος, και περί του οποίου θα συμφωνήσουν αι Σύμμαχοι Αυλαί διά κοινής συνομολογήσεως.

Αλλά πιθανώς δεν θα συνέβαινον αυτά εάν μερικοί εκ των Αντιπροσώπων των Συμμάχων Αυλών η οι φιλέλληνες υπάλληλοι οι οποίοι χρησιμοποιούνται υπ’ αυτών ενεθάρρυνον αμέσως ή εμμέσως μερικούς εκ των υπευθύνων, να υιοθετήσουν, λόγω της παρούσης καταστάσεως, άλλον τρόπον κρίσεως των συμφερόντων της χώρας και των καθηκόντων της Κυβερνήσεως. Θα έκρινον αδιαφόρως αποχρώσεως δογμάτων εντός πνεύματος φατριαστικού, και τότε, μόνον διά της δυνάμεως των όπλων και δι’ αυστηρών μέτρων θα ημπορούσε η Κυβέρνησις να διατηρήση την ησυχίαν και την τάξιν.

Όσα συνέβησαν προ ολίγου και κατά την εκλογήν του Πρίγκηπος Λεοπόλδου, πρέπει να δώσουν εις τας Δυνάμεις την δικαιοτάτην ιδέαν των προφυλάξεων τας οποίας είναι απαραίτητον να λάβουν, ώστε να οδηγήσουν εις αίσιον πέρας το δύσκολον έργον της πολιτικής αναδιοργανώσεως της Ελλάδος.

Μόλις εγνωστοποιήθησαν η εκλογή του Πρίγκηπος και αι πράξεις του Λονδίνου, οι αρχηγοί των κομμάτων προσήγγισαν τους ξένους Αντιπροσώπους διά να διαπιστώσουν εάν υπάρχη δυνατότης μηχανορραφιών. Ενόμισαν ότι ανεκάλυψαν τοιαύτην δυνατότητα, και έκτοτε αι μυστικαί συνεννοήσεις και τα τεχνάσματα παρ’ ολίγον να θέσουν εκ κινδύνω την ειρηνικήν κατάστασιν των επαρχιών και την δημοσίαν ασφάλειαν. Η Κυβέρνησις εματαίωσεν εγκαίρως τας σκευωρίας ταύτας. Αι επαρχίαι παρέμειναν ήσυχοι και οι λησταί συνελήφθησαν. Αλλ’ ουδόλως αποδίδω τα αποτελέσματα ταύτα εις μόνας τας προσπαθείας μου. Οφείλονται επίσης εις την καθαράν και κατηγορηματικήν γλώσσαν, την οποίαν ωμίλησαν οι Αντιπρόσωποι των Συμμάχων Αυλών κατόπιν της παραιτήσεως του Πρίγκηπος Λεοπόλδου. Οφείλονται επίσης εις τας παραχωρηθείσας εισφοράς των τριών Δυνάμεων κατά τον μήνα Ιούνιον.

Είναι λοιπόν υψίστης σπουδαιότητος η επίσπευσις υπό των Συμμάχων Υπουργείων της αποφάσεως επί των ζητημάτων με τα οποία ασχολείται η Διάσκεψις του Λονδίνου· αλλά είναι επίσης μεγίστου ενδιαφέροντος το να δώσουν, εν προκειμένω, εις τους Επιτρόπους των εις Ελλάδα θετικάς ενιαίας οδηγίας.

Θα φροντίσητε ώστε ο Κύριος Στρατάρχης Maison και οι Κύριοι Πρέσβεις να αντιληφθούν ότι η έλλειψις ενιαίων οδηγιών πρέπει να εμβάλλη εις αμηχανίαν τους Κυρίους Πληρεξουσίους, οσάκις τους πλησιάζουν οι Έλληνες διά να τους ερωτήσουν τι ημπορούν να ελπίζουν εκ των μεταβολών αι οποίαι έλαβον χώραν εις Γαλλίαν και εις Βέλγιον. Επίσης η σιωπή των Κυρίων Πληρεξουσίων επιτρέπει ερμηνείας, συμφώνως προς το πνεύμα των εφημερίδων. Δεν επιμένω περισσότερον επί του θέματος τούτου. Όσον αφορά εις τα άλλα ζη-

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τήματα, ως ήδη σας είπον, θα μου ήτο αδύνατον να σας προτρέψω περισσότερον απ’ όσον το έκαμα διά της τελευταίας επιστολής μου της 6ης/18ης Νοεμβρίου, να υπενθυμίσητε εις τας Δυνάμεις να επισπεύσουν την χορήγησιν του δανείου, το οποίον εζήτησεν ο κύριος Εϋνάρδος.

Απέστειλα εν εθνικόν πλοίον εις Κέρκυραν, διά να παραλάβη εκ του Στρατηγού Κυρίου Adams, εις του οποίου την φύλαξιν έχουν κατατεθεί, τας 20 χιλιάδας λίρας στερλίνας. Τας αναμένω και θα τας χρησιμοποιήσω αμέσως, διότι αι ανάγκαι μας είναι πάντοτε πιεστικαί.

Η ησυχία και η ευρυθμία διατηρούνται εις απάσας τας επαρχίας και καθημερινώς λαμβάνω αποδείξεις της καλής προαιρέσεως η οποία διακατέχει τον στρατόν και γενικώς το μεγαλύτερον μέρος των πολιτών της Ελλάδος.

Ο Κύριος Κόμης Panin δεν ευρίσκεται εις Ναύπλιον. Συνώδευσε τον κύριον de Ribeaupierre μέχρι του Ναυαρίνου, διότι ο Υπουργός ούτος ηθέλησε να επισκεφθή το εσωτερικόν της χώρας πριν ή επιστρέψη εις Ρωσίαν. Είμαι πολύ ευτυχής. Θα διαπιστώση ιδίοις όμμασιν ότι το ελληνικόν έθνος επωφελήθη των ευεργεσιών, τας οποίας οφείλει εις την γενναιοδωρίαν των Συμμάχων Αυλών, και ότι η τύχη του καλλιτερεύει όλο και περισσότερον.

Ολίγον κατ’ ολίγον η χώρα καλλιεργείται, ο γεωργός προμηθεύεται αρκούντως τα προς το ζην αναγκαία· τα χωρία αρχίζουν να επιδιορθούνται και αι πόλεις να εξέρχωνται των ερειπίων. Ο Κύριος de Bibeaupierre επεσκέφθη την Ελλάδα προ δύο ετών· θα ημπορέση να συγκρίνη και να εξαγάγη συμπεράσματα.

Μόλις ο Κύριος Κόμης Panin επιστρέψη θα του εγχειρίσω την επιστολήν, η οποία απευθύνεται προς εκείνον.

Εντός ολίγων ημερών θα απαντήσω εις τον Κύριον Marliani, αποστέλλων επίσης το επίσημον έγγραφον. Θέλω να ελπίζω ότι ο Κύριος Στρατάρχης Maison θα του παράσχη την άδειαν, εφ’ όσον ο Κύριος Κόμης Molé το υπεσχέθη εις υμάς.

Δεχθήτε, Πρίγκηψ, την έκφρασιν των πλέον φιλικών μου αισθημάτων.

(υπογραφή)

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ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ Μ. ΣΟΥΤΣΟ

Μουσείο Μπενάκη, αρχείο 46 (Σούτσου-Καρατζά), φ. 21, 1 δίφυλλο (αρ. 1008), 28,1x22,1 εκ. και 1 δίφυλλο (αρ. 1009) 27,5x22,1 εκ. και Αρχείο Καποδίστρια ανέκδοτη.

A Monsieur le Prince M. Soutzo etc. etc. à Paris.

Nauplie, le 27 janvier /8 février 1831

Mon Prince, la cession de l’Eubée contre l’Acarnanie n’est pas une nouvelle idée. Monsieur l’Amiral de Rigny en a fait dans le tems l’objet d’un rapport qu’il adressa au Ministère de Charles X, et il fondait son raisonnement sur un fait incontestable, savoir que les Turcs n’ont pas de propriétés dans l’Acarnanie tout de même que les Grecs en ont fort peu on presque point en Eubée.

Il se peut qu’aujourdhui les Cours Alliées songent à cette combinaison. Ce qui me porte à le croire ce sont les observations dont Lord Stuart vous a fait part et quelques mots que M(onsieu)r Dawkins a prononcés en effleurant la même question. Pour le cas où vous ayez assez de données pour penser que la Conférence de Londres s’en occupe en effet, je joins ici une petite note laquelle renferme mon opinion sur la frontière de l’Etat Grec qui laisserait aux Turcs l’ile d’Eubée. J’ai marqué aussi les motifs sur lesquels j’appuie mes propositions.

Je vous abandonne le soin de faire de cette note l’usage que vous jugerez le plus utile. La marche que vous avez suivie jusqu’à présent dans vos communications avec le Ministère français et avec les Ambassadeurs d’Angleterre et de Russie, me semble la meilleure et le résultat nous le prouve. Je vous engage donc à ne pas vous en écarter.

Je vous renouvelle l’assurance de toutes mes amitiés.

( signature )

Note

L’un des moyens qui se présente au premier abord comme devant

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être le plus prompt et le plus facile pour fixer définitivement la frontière continentale de la Grèce, est celui de laisser respectivement aux deux Etats ce qu’ils possèdent actuellement à l’exception toutefois de l’Attique qui ferait partie du nouvel Etat.

Par cet arrangement l’on éviterait de grandes difficultés, celles surtout qui sont inséparables de l’évacuation de Négrepont par les Turcs, et d’une partie de l’Etolie et de toute l’Acarnanie par les Grecs, mais l’on ne saurait prévenir d’autres inconvéniens très graves et très préjudiciables avec intérêts, à la sûreté même de la Grèce.

En effet l’Eubée par son importance géographique, par son étendue, et par ses ressources, compenserait et au delà la perte de l’Acarnanie considérée sous ces seuls rapports. Les Turcs cependant restant possesseurs de l’Eubée réclameraient sans doute aussi la forteresse de Carababà, qui bien que située sur le continent domine la ville de Négrepont. Dès lors la Béotie, la Livadie, et l’Attique leur seraient ouvertes, et pour couvrir ces provinces les Grecs devraient élever dans une position convenable une forteresse capable de contenir 2000 hommes. Quand même l’on stipulerait que Carababà serait démoli cette nécessité n’en subsisterait pas moins, car l’Eubée n’est séparée du continent que par/ φ. lv un bras de mer large de quelques toises, et que la Grèce ne pourrait conséquemment pas regarder comme une garantie suffisante contre un débarquement de la part des Turcs.

Il n’y a pas de doute que la frontière de Macrinoros, c’est à dire celle qu’établissait le protocole du 22 Mars ne fût beaucoup meilleure que la limite de l’Aspropotamos telle qu’elle se trouve marquée dans l’Acte du 3 Février. La première cependant est bien loin encore de remplir le but bienfaisant que l’Alliance se propose. Pour s’en convaincre il suffit de considérer que dans l’hypothèse de l’établissement de cette limite les Turcs y posséderaient trois bonnes places, savoir Prévesa qui domine le golfe Ambracique, Arta qui est à l’extrémité occidentale de Macrinoros et Zeitouni qui est à proximité du Sperchius.

Les Grecs au contraire n’auraient sur toute cette frontière aucun point fortifié, car Vonitza n’est qu’un faible château, et d’ailleurs trop éloigné de la ligne pour être de quelque importance, et si l’on ajoutait encore aux trois places susmentionnées l’Eubée, dont la position rend les communications avec Zeitouni des plus faciles, la sûreté de la Grèce continentale serait toujours précaire, à moins que le Gouvernement n’eût les moyens d’entretenir aux frontières une armée de 12.000 hommes.

Si malgré ces raisons l’on se décidait à laisser aux Turcs l’Eubée, φ. 2r en donnant à la Grèce une / juste indemnité territoriale, dans ce cas, il faudrait lui accorder, Parga, Prévesa, Arta et Zeitouni. La ligne de démarcation commencerait à Parga et en comprenant la montagne de

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Souli irait à Pente pigadia et Candila; de là en suivant le cours de l’Aspropotamos, elle arriverait à Leontitos et de ce point longerait la crête de l’Othryx jusqu’à la pointe de Volo ainsi que l’indiquait le protocole du 22 Mars.

Tous les pays qui par cette démarcation seraient réunis au nouvel Etat, sont habités exclusivement par des Grecs, Zeitouni excepté qui compte quelques propriétaires Musulmans. Les Turcs ne pourront jamais avoir la tranquille possession de ces pays; le témoignage du passé et du présent le prouve. A peine y maintiendront - ils un pouvoir mal assuré en le défendant les armes à la main contre les habitans, et surtout contre les Capitaines qu’ils combattent même actuellement.

Ces observations démontrent assez combien il sera difficile d’établir et de conserver entre les deux Etats des relations amicales et pacifiques, tant qu’une ligne de frontières fortement marquée ne les séparera pas d’une manière compiette.

Dans le cas où le Sultan ne voudrait pas accéder à l’échange proposé, ce qui ne paraît pas probable, l’on pourrait facilement y donner φ. 2T suite en faisant occuper / par les troupes grecques les territoires sus indiqués. Les Puissances Alliées interviendraient ensuite pour sanctionner cet arrangement.

Εν Ναυπλίω, τη 27η Ιανουαρίου/8η Φεβρουαρίου 1831

Πρίγκηψ,

Η εκχώρησις της Εύβοιας έναντι της Ακαρνανίας δεν αποτελεί νέαν σκέψιν. Ο ναύαρχος κύριος Δεριγνύ έκαμε προ καιρού σχετικήν έκθεσιν, την οποίαν απηύθυνεν προς το Υπουργείον του Καρόλου 10ου και εστήριξε την γνώμην του επί ενός αναντιρρήτου γεγονότος, δηλαδή ότι οι Τούρκοι δεν έχουν περιουσίας εις την Ακαρνανίαν, ενώ οι Έλληνες έχουν ολίγην ή σχεδόν καμμίαν εις την Εύβοιαν.

Πιθανώς σήμερον αι Σύμμαχοι Αυλαί σκέπτονται τον συνδυασμόν τούτον. Φθάνω δε εις το σημείον να πιστεύω τούτο ένεκα των παρατηρήσεων, τας οποίας σας εγνωστοποίησεν ο λόρδος Stuart και μερικών λέξεων τας οποίας επρόφερεν ο κύριος Dawkins θίγων το αυτό θέμα. Εις την περίπτωσιν κατά την οποίαν θα έχητε αρκετά δεδομένα διά να πιστεύσητε ότι η Διάσκεψις του Λονδίνου ασχολείται πράγματι με το θέμα τούτο, σας εσωκλείω μικράν σημείωσιν, εις την οποίαν αναπτύσσεται η γνώμη μου σχετικώς προς τα σύνορα του Ελληνικού Κράτους, διά των οποίων θα αφίετο εις τους Τούρκους η νήσος Εύβοια. Επίσης σημειώνω τους λόγους επί των οποίων στηρίζω τας προτάσεις μου.

Σας αναθέτω την φροντίδα να χρησιμοποιήσετε την σημείωσιν ταύτην

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όπως θεωρείτε επωφελέστερον. Η οδός την οποίαν ηκολουθήσατε μέχρι τούδε εις τας σχέσεις σας μετά του Γαλλικού Υπουργείου και μετά των πρέσβεων της Μεγάλης Βρεττανίας και της Ρωσίας μου φαίνεται η ορθοτέρα και τούτο αποδεικνύεται εκ των αποτελεσμάτων. Σας προτρέπω λοιπόν να συνεχίσητε κατά τον αυτόν τρόπον.

Σας επαναλαμβάνω την διαβεβαίωσιν των πλέον φιλικών μου αισθημάτων.

(υπογραφή)

Σημείωσις

Εν εκ των μέσων, το οποίον εξ αρχής εμφανίζεται να είναι το ταχύτερον και το ευκολώτερον σχετικώς προς τον οριστικόν διακανονισμόν των ηπειρωτικών συνόρων της Ελλάδος, είναι το να διατηρήσουν αμοιβαίως τα δύο Κράτη όσα εδάφη κατέχουν τώρα εξαιρουμένης βεβαίως της Αττικής, η οποία θα αποτελέση μέρος του νέου Κράτους.

Διά της διευθετήσεως αυτής θα απεφευγοντο μεγάλαι δυσχέρειαι, κυρίως όσαι είναι συνδεδεμέναι με την εκκένωσιν της Εύβοιας υπό των Τούρκων, μέρους δε της Αιτωλίας και ολοκλήρου της Ακαρνανίας υπό των Ελλήνων, αλλά δεν θα ήτο δυνατόν να προληφθούν άλλαι δυσχέρειαι λίαν σοβαραί και επιβλαβείς ως προς τα συμφέροντα, και μάλιστα και διά την ασφάλειαν της Ελλάδος.

Πράγματι, η Εύβοια λόγω αφ’ ενός μεν της γεωγραφικής σπουδαιότητός της και αφ’ ετέρου λόγω της εκτάσεως και του πλούτου της, θα απεζημίωνε και με το παραπάνω την απώλειαν της Ακαρνανίας, εάν εξετασθή αύτη υπ’ αυτάς και μόνας τας απόψεις. Εν τούτοις οι Τούρκοι, παραμένοντες κυρίαρχοι της Εύβοιας θα απήτουν επίσης αναμφιβόλως το φρούριον του Καράμπαμπα, το οποίον, παρόλον ότι ευρίσκεται επί της ηπειρωτικής χώρας, δεσπόζει της πόλεως της Χαλκίδος. Όθεν η Βοιωτία, η Λεβάδεια και η Αττική θα έμενον αφύλακτοι εις την διάθεσιν των Τούρκων, και οι Έλληνες διά να προστατεύσουν τας επαρχίας ταύτας θα έπρεπε να κατασκευάσουν εις κατάλληλον θέσιν φρούριον ικανόν να περιλάβη 2.000 ανδρας. Έστω και αν ετίθετο όρος να κατεδαφισθή το φρούριον Καράμπαμπα τούτο δεν θα ήτο αρκετόν, διότι η Εύβοια χωρίζεται από την ηπειρωτικήν χώραν διά πορθμού πλάτους ολίγων μόνον πήχεων, και διότι επομένως η Ελλάς δεν θα είχε αρκετάς εγγυήσεις διά μίαν απόβασιν εκ μέρους των Τούρκων.

Δεν υπάρχει αμφιβολία ότι τα σύνορα του Μακρυνόρους, δηλαδή αυτά τα οποία καθωρίσθησαν διά του Πρωτοκόλλου της 22ας Μαρτίου, είναι πολύ καλύτερα των συνόρων του Ασπροποτάμου, όπως καθορίζονται εις την Πράξιν της 3ης Φεβρουαρίου. Εν τούτοις τα πρώτα απέχουν περισσότερον από την εκπλήρωσιν του ευεργετικού σκοπού, τον οποίον υποτίθεται ότι εξυπηρετεί η Συμμαχία. Διά να αποδειχθή τούτο αρκεί να παρατηρηθή ότι, εάν καθορισθούν τα σύνορα ταύτα, οι Τούρκοι θα κατέχουν τρεις ισχυράς θέσεις,

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ήτοι την Πρέβεζαν, η οποία δεσπόζει του Αμβρακικού κόλπου, την Άρταν, η οποία ευρίσκεται εις την δυτικήν εσχατιάν του Μακρυνόρους και το Ζητούνι, το οποίον ευρίσκεται πλησίον του Σπερχειού.

Αντιθέτως οι Έλληνες επί της οροθετήσεως ταύτης ουδεμίαν οχυράν θέσιν θα διέθετον, διότι η Βόνιτσα είναι μόνον ένας ανίσχυρος πύργος, και μάλιστα πολύ απομεμακρυσμένος της οροθετικής γραμμής διά να έχη κάποιαν σπουδαιότητα, και εάν προσθέσωμεν εις τα τρία προαναφερθέντα μέρη την Εύβοιαν, της οποίας η θέσις διευκολύνει την επικοινωνίαν με το Ζητούνι, η ασφάλεια της ηπειρωτικής Ελλάδος θα είναι πάντοτε πρόσκαιρος, εκτός βεβαίως εάν η Κυβέρνησις διέθετε τα μέσα διά να διατηρή εις τα σύνορα στρατόν 12.000 ανδρών.

Εάν, παρ’ όλους αυτούς τους λόγους, απεφάσιζον να αφήσουν την Εύβοιαν εις τους Τούρκους, δίδοντες εις την Ελλάδα μίαν δικαίαν εδαφικήν αποζημίωσιν, εν τοιαύτη περιπτώσει θα έπρεπε να της παραχωρήσουν την Πάργαν, την Πρέβεζαν, την Άρταν και το Ζητούνι. Η οροθετική γραμμή θα ήρχιζε από την Πάργαν και περιλαμβάνουσα το όρος του Σουλίου θα έφθανε ώς τα Πέντε Πηγάδια και την Κανδήλα· από εκεί ακολουθούσα τον ρουν του Ασπροποτάμου θα έφθανε μέχρι του Λεοντίτου και από του σημείου τούτου θα προεκτείνετο κατά μήκος της κορυφής της Όθρυος μέχρι του Βόλου, όπως καθώριζε το Πρωτόκολλον της 22ας Μαρτίου.

Όλοι οι τόποι οι οποίοι διά της οροθετήσεως ταύτης θα συμπεριελαμβάνοντο εις το νέον Κράτος, κατοικούνται αποκλειστικώς υπό Ελλήνων, πλην του Ζητουνίου, το οποίον αριθμεί μερικούς μουσουλμάνους ιδιοκτήτας. Οι Τούρκοι ουδέποτε θα ημπορέσουν να έχουν ηρέμως τα εδάφη ταύτα υπό την κατοχήν των αι μαρτυρίαι του παρελθόντος και του παρόντος το αποδεικνύουν. Μετά βίας θα διατηρήσουν μίαν επισφαλή ισχύν υπερασπιζόμενοι τας περιουσίας των ενόπλως κατά των κατοίκων, και κυρίως κατά των Καπεταναίων τους οποίους πολεμούν ακόμη και τώρα.

Αι παρατηρήσεις αυταί δεικνύουν καλώς πόσον δύσκολον θα είναι να θεμελιωθούν και να διατηρηθούν σχέσεις φιλικαί και ειρηνικαί μεταξύ των δύο χωρών, εφ’ όσον δεν χωρίζονται πλήρως υπό οροθετικής γραμμής ισχυρώς καθοριζομένης.

Εν η περιπτώσει ο Σουλτάνος δεν ήθελε συγκατατεθή εις την προτεινομένην ανταλλαγήν, πράγμα το οποίον δεν φαίνεται πιθανόν, θα ημπορούσαμε ευκόλως να συνεχίσωμεν, εάν κατελαμβάνοντο οι προαναφερθέντες τόποι υπό των ελληνικών στρατευμάτων. Εν συνεχεία θα παρενέβαινον αι Σύμμαχοι Δυνάμεις διά να επικυρώσουν την τακτοποίησιν ταύτην.

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ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ Μ. ΣΟΥΤΣΟ

Μουσείο Μπενάκη, αρχείο 46 (Σούτσου - Καρατζά), φ. 21, 3 δίφυλλα (αρ. 1010-1012), 28,1 X 22,1 εκ. και Correspondance, τόμος IV, σ. 203-215 και Αρχείο Καποδίστρια

[Ο Καποδίστριας αναφέρει στον πρίγκηπα Σούτσο τα αποτελέσματα των διαβουλεύσεων, ανάμεσα στους Πληρεξουσίους των ξένων χωρών και τον εκπρόσωπο της Τουρκικής κυβερνήσεως, σχετικά με την υλοποίηση των αποφάσεων του πρωτοκόλλου της 3ης Φεβρουαρίου. Επαναλαμβάνει τις προτάσεις που έχει ήδη διατυπώσει η ελληνική πλευρά για την οροθέτηση, ώστε να τις λάβει υπόψει της η διάσκεψη του Λονδίνου, προκειμένου να αποφευχθούν ταραχές, τόσο στο εσωτερικό της Ελλάδος όσο και από την πλευρά της Τουρκίας].

A Monsieur le Prince M. Soutzo etc. à Paris.

Nauplie, le 27 Janvier / 8 Fevrier 1831

J’ai tardé mon Prince à vous accuser la réception de votre dépêche sous n(umér)o 12 parceque je désirais pouvoir vous faire part du résultat des instructions que Messieurs les Résidens avaient reçues de Constantinople concernant l’évacuation d’Athènes, de l’Eubée et de l’Acarnanie.

Je me trouvais à Egine lorsqu’ils m’ont invité à les y attendre afin de conférer avec moi sur les mesures relatives à cette affaire grave et douloureuse. Je n’entrerai ici dans aucun détail sur mes entretiens avec Messieurs les Résidens. Vous en concevrez assez l’esprit et le but par les offices que ces Messieurs m’ont adressés plus tard et par les réponses que je leur ai faites. L’échange de ces documens a eu lieu à Salamine. M(essieur)s les Résidens s’y étant rendus pour traiter avec Hadji Ismaïl Bey m’avaient témoigné le désir de m’y voir. Messieurs les Amiraux Malcolm et Ricord y étaient et M(onsieu)r Lalande commandant de la

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Station Française ainsi que M(onsieu)r le Général Schneider y sont arrivés aussi de Modon.

Les conférences avec Ismaïl Bey ont abouti à faire reconnaître à Messieurs les Résidens et à M(essieur)s les Amiraux qu’ils devaient encore avoir recours à Constantinople pour y solliciter de nouvelles directions. Le Commissaire Turc ne s’est montré nullement disposé à hâter l’évacuation d’Athènes et de l’Eubée, et le Gouvernement Grec tout en déclarant qu’il était prêt à se conformer aux décisions des Cours Alliées a répété à cette occasion toutes les observations qu’il a énoncées depuis l’année dernière sur les conséquences funestes des arrangemens inexécutables que le protocole du 3 Février arrête relativement à la délimitation de la Grèce continentale.

C’est à Salamine et lorsque M(essieur)s les Résidens, les Amiraux et le Général Schneider s’occupaient de ces intérêts majeurs dans des intentions très favorables à la justice de notre cause, que M(onsieu)r Dawkins le premier a reçu des instructions de la part de Lord Palmerston. Elles lui confient la tâche de se concerter avec ses collègues et avec moi à l’effet de retarder l’évacuation de Vonitsa et de l’Acarnanie. Lord φ. 1V Palmerston lui explique le but auquel tendent les dispositions / bienveillantes de la Conférence de Londres et lui recommande par dessus tout la discrétion et le secret.

M(onsieu)r le Comte Panin a reçu aussi par le même courrier quelques mots de M(onsieu)r le C(om)te Matussévitch.

M(essieur)s les Résidens n’ont pas eû de peine à remplir ces ordres puisque les négociations de Salamine renvoyaient, comme je vous l’ai marqué, toutes les décisions ultérieures à Constantinople, et que par conséquent les choses en Grèce restent in statu quo.

A peine de retour à Nauplie j’ai reçu aussi vos dépêches sous n(umér)o 13 et 14 et elles me donnent toutes les informations que je pouvais désirer pour comprendre les ordres dont M(onsieu)r Dawkins est muni et les communications que vient de me faire M(onsieu)r De Rouen.

Je ne saurais assez vous remercier du zèle et de l’activité que vous déployez, afin de contribuer pour votre part à sauver la petite nacelle de l’Etat Grec du naufrage qui la menace, au moment même où elle doit entrer dans le port.

Désirant vous procurer les moyens de poursuivre cette grande tâche, je vais vous faire part avant tout de mes observations sur la question dont s’occupent dans leur sollicitude éclairée et bienveillante les Cours Alliées pour donner au nouvel Etat une véritable frontière continentale. Je vous donnerai en second lieu un aperçu exact de notre situation intérieure et je répondrai enfin à quelques uns des articles de vos dépêches sur lesquels vous me demandez des directions.

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    Σελίδα: 106

    Γνωστοποιών τας παρατηρήσεις αυτάς εις τον Κύριον Moreau, σας παρακαλώ να τον ευχαριστήσητε θερμώς διά τα ευγενή αισθήματα τα οποία τον ωδήγησαν εις το να προσφέρη τας υπηρεσίας του εις την Ελληνικήν Κυβέρνησιν, και να τον παρακαλέσητε να πιστεύση ότι αι γραμμαί αύται δεν αποτελούν άρνησιν. Ό,τι σήμερον είναι απραγματοποίητον ημπορεί εντός ολίγου να καταστή δυνατόν και χρήσιμον. Οπότε θα ευχαριστηθώ πολύ να επωφεληθώ των καλών διαθέσεων του προστατευομένου σας.

    Εκράτησα εκ της επιστολής σας το Δίπλωμα διά του οποίου η Διεθνής Στατιστική Εταιρεία με ονομάζει επίτιμον μέλος της. Θα εύρητε συνημμένως μίαν επιταγήν 99 φράγκων επί των κυρίων Blanc Colin και Συντροφιάς, εξοφλούσαν τα έξοδα τα οποία εκάματε διά λογαριασμόν μου.

    Δεχθήτε και πάλιν την έκφρασιν των πλέον φιλικών μου αισθημάτων.

    (υπογραφή)

    Δεν θα εύρητε εις το δέμα μου την επιστολήν την οποίαν ανέφερα επειδή, γνωρίζοντας ότι ο Κύριος Εϋνάρδος ευρίσκεται εις Ρώμην του αποστέλλω τας ειδήσεις μου απ’ ευθείας μέσω του κυρίου Ribeaupierre. Εξ άλλου το δελτίον το οποίον σας αποστέλλω ως και η επιστολή μου προς τον Κόμητα Mattusseviez καθιστούν περιττήν την ανάγνωσιν των ολίγων λέξεων τας οποίας απευθύνω προς τον κύριον Εϋνάρδον.

    Και πάλιν υμέτερος

    (μονογραφή)

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    ΙΩ. ΚΑΠΟΔΙΣΤΡΙΑΣ ΠΡΟΣ I. Γ. ΕΫΝΑΡΔΟ

    Correspondance, τόμος IV, σ. 164 - 167.

    [Ο Καποδίστριας αναφέρεται και πάλι στα οικονομικά ζητήματα που αντιμετωπίζει η Ελλάδα. Ζητά από τον Εϋνάρδο να του συστήσει ανθρώπους κατάλληλους και διατεθειμένους να εργαστούν για να προωθηθούν οι επείγουσες ανάγκες της χώρας].

    A M(onsieur) le Chevalier Eynard, à Florence.

    Nauplie, 10 / 22 novembre 1830

    Je vous rends mille et mille grâces, mon cher Eynard, de vos lettres du 30 septembre et du 10 octobre. M(onsieur) de Ribeaupierre, qui a obtenu un congé pour aller chercher sa famille à Naples, m’offre la bonne occasion de vous répondre directement, et je m’empresse d’en profiter.